23.2.17

Décès de Monsieur Denis Merlin


Madame Denis MERLIN, son épouse ;

ses enfants, gendres et belle-fille ;

ses petits-enfants

ont la douleur de vous faire part du rappel à Dieu de 


Denis MERLIN

pieusement décédé dans sa 69e année

le mardi 21 février 2017


La messe d'enterrement a eu lieu en l'abbatiale de Solignac (87), 

Le 25 février 2017 à 14h30



Requiescat in pace ! 

2.2.17

L'ordre public secret du Conseil constitutionnel (2).

Voici la suite de mon précédent post sur la déclaration d'inconstitutionnalité du Conseil constitutionnel. Le Conseil a annulé la disposition de "loi" sur la contestation de crime contre l'humanité n'ayant donné lieu à aucune condamnation judiciaire ("génocide arménien", "déportation des Noirs" par les seuls Blancs et par nul autre).

Voici l'attendu selon moi décisif du Conseil sur ce point:

« 196. En troisième lieu, et compte tenu de ce qui est rappelé au paragraphe précédent, le seul effet des dispositions du dernier alinéa du 2° de l’article 173 est d’imposer au juge, pour établir les éléments constitutifs de l’infraction, de se prononcer sur l’existence d’un crime dont la négation, la minoration ou la banalisation est alléguée, alors même qu’il n’est pas saisi au fond de ce crime et qu’aucune juridiction ne s’est prononcée sur les faits dénoncés comme criminels. Des actes ou des propos peuvent ainsi donner lieu à des poursuites au motif qu’ils nieraient, minoreraient ou banaliseraient des faits sans pourtant que ceux-ci n’aient encore reçu la qualification de l’un des crimes visés par les dispositions du dernier alinéa du 2° de l’article 173. Dès lors, ces dispositions font peser une incertitude sur la licéité d’actes ou de propos portant sur des faits susceptibles de faire l’objet de débats historiques qui ne satisfait pas à l’exigence de 41 proportionnalité qui s’impose s’agissant de l’exercice de la liberté d’expression.

197. Il résulte de ce qui précède que le législateur, en réprimant la négation, la minoration et la banalisation de certains crimes n’ayant fait l’objet d’aucune condamnation judiciaire préalable, a porté une atteinte à l’exercice de la liberté d’expression qui n’est ni nécessaire ni proportionnée. Le dernier alinéa du 2° de l’article 173 est donc contraire à la Constitution. »

Il résulte de ce texte que les condamnations pour négation de crime contre l'humanité ne peuvent faire l'objet de discussion dès lors qu'ils ont fait l'objet de condamnation(s) judiciaire(s). Parce que dans ce cas, l'atteinte à la liberté d'expression est nécessaire et proportionnée "au but poursuivi" sans autre précision. Je ne trouve pas quel est concrètement l'"objectif poursuivi" qui fonderait l'interdiction de tout débat public sur un "crime contre l'humanité" ayant donné lieu à une condamnation par la juridiction de Nürnberg, nulle d'une nullité absolue tant dans son institution que dans la procédure qui s'en est suivie (20 novembre 1945 - 1er octobre 1946).

Quel est cet "objectif poursuivi" dans le cas de la "loi" Gayssot ? On ne sait pas. Du moins le malhonnête Conseil constitutionnel ne l'énonce pas.

Or justement ce qui fonde la limitation de la liberté d'expression, c'est l'"objectif poursuivi". Ce but, cet objectif doit permettre de mesurer la proportionnalité (ordre public et droits "des tiers" d'un côté, mesure de limitation de la liberté d'expression de l'autre). Mais pour en juger il faut l'énoncer concrètement. Ce que ne fait pas le Conseil constitutionnel. C'est le motif secret. L'ordre public est bien mentionné, mais c'est un motif abstrait. Il aurait fallu au malhonnête Conseil constitutionnel énoncer l'objectif concret pour pouvoir juger de sa cohérence avec l'ordre public.

D'autre part, le Conseil confond (volontairement ? c'est le plus probable) la nécessaire définition préalable des infractions avec la proportionnalité. L'infraction doit être définie afin que le justiciable sache clairement ce qui est interdit et ce qui est licite. Mais la question de la proportionnalité de l'interdiction avec le but poursuivi est une autre question.

Je rappelle que j'ai démontré sur mon blog que la "loi" Gayssot était sans portée en raison de la non-promulgation de l'intégralité de l'élément légal. En conséquence, elle ne pouvait donner lieu à aucune condamnation légale. Par exemple ici. Et pour mes lecteurs qui veulent en savoir plus ici (divers posts tous relatifs à la nullité de la "loi" Gayssot).

Conclusion : le Conseil constitutionnel est une juridiction aussi malhonnête que l'ensemble, sauf exception, des juridictions françaises.

27.1.17

Trump et la torture

Il est évident que je ne peux être d'accord avec l'usage de la torture. Cet usage est une violation de la dignité de la personne humaine. Dignité de la victime et dignité du tortionnaire.

Serait-elle efficace, ce qu'elle n'est paraît-il pas, la torture est et sera toujours condamnable par principe. En raison de la nature raisonnable de l'homme.

Dans l'ensemble comme je l'ai déjà écrit sur mon blog, je ne m'extasie pas devant les déclarations de monsieur Trump. Comme je ne suis pas pour monsieur Poisson pour lequel je ne voterais pas tant qu'il n'aura pas condamné la pratique des assassinats par l'État français sous les ordres des assassins de l'Élysée.

L'ordre public secret du Conseil constitutionnel (1)


Le Conseil constitutionnel a rendu une décision récente au termes de laquelle la "loi" qui condamnait les contestations des "crimes contre l'humanité" autres que ceux définis à l'accord de Londres du 8 août 1945 est invalidée. Voici l'attendu qui a retenu mon attention:
« 192. Aux termes de l’article 11 de la Déclaration de 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». L’article 34 de la Constitution dispose : « La loi fixe les règles concernant... les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques ». Sur ce fondement, il est loisible au législateur d’édicter des règles concernant l’exercice du droit de libre communication et de la liberté de parler, d’écrire et d’imprimer. Il lui est également loisible, à ce titre, d’instituer des incriminations réprimant les abus de l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui portent atteinte à l’ordre public et aux droits des tiers. Cependant, la liberté d’expression et de communication est d’autant plus précieuse que son exercice est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect des autres droits et libertés. Il s’ensuit que les atteintes portées à l’exercice de cette liberté doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées à l’objectif poursuivi. »


Le Conseil constitutionnel, dans un texte intitulé Libertés et ordre public publié sur son site avoue qu'il n'a jamais défini l'ordre public. Voici un extrait de ce texte:
 « Le Conseil constitutionnel n'a jamais défini ce qu'il entendait par ordre public...mais, à la lecture de ces décisions, il est facile de comprendre ce à quoi il fait référence. Il s'agit en fait d'une notion que tout le monde comprend sans qu'il soit besoin de lui donner une définition précise !
Il est cependant possible de dire que la définition donnée de l'ordre public par le Conseil constitutionnel est très proche de celle utilisée en droit administratif français depuis plus de deux siècles.
Elle recouvre « le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique ». En revanche, elle n'englobe pas, comme en matière administrative, « la dignité de la personne humaine », pour la raison que ce principe dispose d'un fondement spécifique dans le Préambule de la Constitution de 1946. »

Or, dans le préambule de la Constitution de 1946, il n'est pas mentionné "dignité de la personne humaine". Ni le mot "digne", ni le mot "dignité" n'apparaissent. En revanche ce préambule condamne des hommes (êtres humains) par catégories historiques et politiques. Alors que les condamnations ne peuvent être que judiciaires et individuelles. À supposer que la dignité de la personne humaine (dont découle le principe de personnalité des imputations d'infraction et d'infliction des peines y soit mentionnée), il est immédiatement bafoué par le même et incohérent préambule.

On pourra m'objecter que le préambule proclame les droits sacrés de l'homme. Mais ces droits sont des conséquences juridiques de la dignité de l'homme (dignité conséquence de la destinée transcendante de l'homme) et non la proclamation directe de la dignité de l'homme. Le texte du Conseil constitutionnel de 2003 est donc contraire à la vérité.

Notons aussi que le Conseil constitutionnel, dans le texte de 2003 qu'il met en ligne reprend la pauvre définition: l'ordre public c'est "le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique". C'est-à-dire une définition petite bourgeoise. Une définition pauvre, minable, sans vie. Car on pourrait imaginer que ce perpètrent de nombreux crimes impunis alors que l'ordre public conçu par nos bourgeois du Conseil constitutionnel et certaines infâmes juridictions administratives, leur permettraient de retrouver leurs puissantes limousines en bon état, avec au volant leurs chauffeurs propres, obéissants et soumis pour les amener prendre l'hélicoptère gueuletonner dans les restaurants de luxe pendant que des "assassinats ciblés" ordonnés par l'assassin de l'Élysée et des avortements se perpètreraient pas millions.

Mais ce n'est pas vrai, les juridictions administratives ont reconnu un ordre public immatériel fondé sur la dignité de la personne humaine.

L'ordre public est d'abord un ensemble de valeurs immatérielles ce que j'ai relaté sur mon blog. L'ordre public, c'est d'abord la vérité, ensuite la justice et, au fondement de la justice, la reconnaissance de la dignité de l'homme. Le texte publié sur le site du Conseil constitutionnel date des 2-5 octobre 2003. Il est donc erroné sur ce point car l'ordre public immatériel est reconnu par les juridictions administratives depuis au moins 1995 (arrêt commune de Morsang du 27 octobre 1995).

(à suivre si Dieu veut dans un texte où je démontrerai la cohérence de l'arrêt du Conseil constitutionnel avec le désordre de Nürnberg et l'incohérence du texte du Conseil constitutionnel avec le droit naturel)

26.1.17

Le pape se fait historien

Le pape François se fait historien. Voici ce qu'il dit de l'arrivée de Hitler au pouvoir au quotidien El Païs:

« Pour moi l’exemple type du populisme au sens européen du mot c’est l’année 1933 en Allemagne», ajoute-t-il sans prendre de gants. Après la crise, «l’Allemagne […] cherche un leader, quelqu’un qui lui rende son identité et il y a un petit gars, qui se nomme Adolf Hitler et qui dit « moi je peux, moi je peux »», poursuit-il. «Hitler n’a pas volé le pouvoir», souligne le Pape, «il a été élu par son peuple et après il a détruit son peuple».

Il  n'est pas vrai que l'Allemagne ait élu Adolph Hitler. Il a pris le pouvoir par une coalition. Il l'a gardé par un coup d'État.


« En dépit de la forte progression des nazis par rapport aux élections de novembre 1932, ces derniers, avec 43,9 % des suffrages [exprimés], n'ont pas atteint les 50 % comme Hitler l'avait espéré. Par conséquent, celui-ci a été contraint de maintenir sa coalition avec le Parti national du peuple allemand pour contrôler la majorité au parlement. »

Puis, il a perpétré un coup d'État. Une "loi" du 14 juillet 1933 interdit tout autre parti que le parti national-socialiste.

Le peuple allemand n'a jamais voté librement pour que Hitler puisse exercer le pouvoir.

Donc, Hitler a bien "volé" le pouvoir. Il n'a jamais été élu par 50 % des exprimés et encore moins des inscrits. Quant à la destruction du peuple allemand, ce n'est certes pas Hitler qui l'a perpétrée (même s'il y a concouru). Je rappelle les "forteresses volantes" qui massacraient, directement et indirectement, les enfants allemands par centaines de milliers. Je rappelle toute la propagande qui vise à faire honte aux Allemands et, en eux, à tous les Européens. La honte entraîne la dépression et l'inaction. Le pape est un Argentin. Sa cruauté pour les Européens dont il n'est pas et dont je suis, est particulièrement douloureuse à une âme pieuse.

21.1.17

Le point sur mon blog

Dorénavant, de fortes raisons de santé m'empêchent d'alimenter mon blog aussi souvent que je l'aurais voulu.

De ce blog, si quelqu'un l'a aimé, il lui restera des posts que je n'aurai pas le temps de réunir en un ou plusieurs livres.

J'ai tâché que mes lecteurs ne perdent pas leur temps en le lisant, mais que tout soit instructif.

Les sujets qui me semblent vraiment traités originalement et que mes lecteurs ne trouveront pas ailleurs sont en particulier (je rassemble mes souvenirs):

- L'ordre public universel et l'ordre public français
- La laïcité de l'État (cardinal Bertone)
- La liberté religieuse
- des sujets historiques (Chevalier de la Barre, Templiers, Inquisition etc.)
- Dans l'actualité, la dénonciation de l'incroyable malhonnêteté de la magistrature française (et des greffes français)
- la critique de l'ordre public frelaté de 1941-1948 (la loi doit être la même pour tous, distinction de l'ordre historique, de l'ordre de la moralité, de l'ordre juridique et à l'intérieur de celui-ci de l'ordre du droit pénal de celui des autres droits).
- convenance et compatibilité, cohérence entre le Syllabus et Dignitatis humanæ, entre Dignitatis humanæ et la doctrine du Christ-Roi. Ça, c'est entièrement original mais fondé sur une lecture attentive des documents.

Ceux qui l'auront aimé trouveront encore d'autres sujets.

Comme l'écrit Pascal, la balle n'est pas nouvelle, mais "Je place la balle autrement". Parfois, le fait de placer la balle autrement vous rend parfaitement original et instructif.

N'étant d'aucun parti, d'aucune école, je suis pour la vérité et la justice universelle. Le vrai, le beau, le bien.

Je crois que mon blog peut éclairer le débat. et faire repartir sur des bases entièrement nouvelles.

21 janvier 1793, assassinat de Louis XVI

Testament du Louis XVI du 25 décembre 1792:

« Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze.
Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.
Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon coeur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de coeur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon coeur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Soeur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma soeur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. Je prie ma soeur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.
Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma soeur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son coeur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.
Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur coeur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze [ses avocats], de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. »


(via Jeune-Nation)

On reste ébloui devant la modération et l'élégance de ce testament d'un grand chrétien.

On comprend aussi André Chénier qui voulait cracher sur les noms et pétrir dans leur fange les monstres "barbouilleurs de lois" qui empêchaient un homme de pratiquer sa religion au nom de la liberté !

La vindicatio fait partie la justice. La faute entraîne la peine. 

13.1.17

Un grand classique judiciaire français

Lu sur le site du Parisien (via François Desouche):

« L’ancien maire adjoint PS d’Argenteuil et ex-conseiller de François Hollande devait être jugé en appel pour abus de bien sociaux ce jeudi et vendredi à Paris. Un procès qui n’a pas pu avoir lieu : la faute à la disparition étonnante des notes d’audience du jugement de première instance d’octobre 2015. »

Un grand classique de la magistrature et des greffes corrompus...

Disparition de dossiers, vols de dossiers.

La cour d'assises de Nîmes (magistrats ou greffe ?) m'avait volé un dossier d'indemnisation. Déclaré "perdu" par les magistrats corrompus.

Une autre fois, probablement un magistrat, avait volé et détruit un dossier dont j'avais interjeté appel. Il craignait probablement qu'en appel le dossier découvre sa négligence alors qu'en première instance, une présidente particulièrement violente, brutale et grossière avait condamné mon client dans la plus grande illégalité (mais l'appel en matière pénale met à néant le jugement de première instance, donc, mon client n'a jamais été condamné. Mon client a involontairement profité du vol magistrateux).

Une autre fois, un dossier ennuyeux pour le gérant de tutelle de mon père (400 000 FF "disparus", car j'avais refait les comptes, temps perdu et vol de ma vie par les greffes corrompus) avait été opportunément "perdu" par le greffe. Etc.

Pourquoi se gêner ?


La franc-maçonnerie et les femmes

(via Égalité et réconciliation)

Petite émission de propagande exclusivement laudative en faveur du recrutement de la secte maçonne.

Au frais du contribuable, cela va sans dire. Car Antenne 2 est financée par le contribuable.

On ne saura rien de la liste des maçonne. Qui est maçonne ? Des noms, nous y avons droit car nous voulons savoir à qui nous parlons.

Les services fiscaux sont pourris, les magistrats sont pourris, la télé est pourrie.

Rendez l'argent !

L'assassinat dans la logique du socialisme

Mon précédent post est titré "socialistes assassins !"

L'assassinat est dans la logique du socialisme. Si l'homme n'est qu'un rouage de la machine d'État qui le dépasse, alors on peut l'assassiner s'il empêche la machine de fonctionner.

Si l'homme en revanche est d'une éminente dignité: son destin est en Dieu. N'importe qui qu'il soit, il est sacré pour les autres hommes. Nul ne peut le sanctionner sans avoir observé les formes  notamment sans l'avoir entendu. Au moins entendu.

Nos magistrats socialistes ou gaullistes (ou démocrates-chrétiens) ne voient aucun inconvénient à sanctionner un homme sans l'avoir entendu en sa défense, ou, bien pire le tuer.

J'ai déjà écrit sur ce thème. Par exemple ici.

Plus profondément, il est logique que dans un système de culpabilité collective irréfragable (accord du 8 mais 45 prévoyant la condamnation pénale des personnes morales, avec impossibilité sérieuse  pour les membres déclarés "coupables" de par ce texte de se défendre, voire simplement d'exprimer leurs points de vue), que dans ce système de non-droit qu'est le système de 1941-1945, on en vienne à assassiner par l'intermédiaire de spadassins payés par le trésor public...

À remarquer que les socialistes ne sont pas les seuls assassins d'État. Les catholiques gaullistes, les démocrates-chrétiens ne sont pas en reste...

Il est donc bien plus probable d'aller chercher l'origine de ces pratiques dans l'idéologie "anti-nazi" et "anti-fasciste", ces abominations.