2.8.07

« Dominique Fournier doit s’expliquer » clame M. Jourdan père de Céline (7 ans) violée et assassinée

Le lien ci-dessous reproduit une intéressante dépêche :


http://lyon.novopress.info/

En outre, selon un article du Dauphiné daté du 2 août, le père de la petite victime (M. Jourdan) se bat, comme les époux Saint-Aubin en leur temps, contre la magistrature.

Monsieur Jourdan « se fait peu d’illusion sur la probabilité d’un nouveau procès ».

La plainte qu’il a déposée semble accuser Dominique Fournier alors président de la Cour d’Assises de Grenoble et actuellement haut magistrat.

Le crime commis à la Motte du Caire, dans le triangle des Bermudes des Alpes du Sud, dont j’ai parlé dans un précédent post, n’a jamais été vraiment élucidé.

Roman, un moment soupçonné alors qu’il avait passé des aveux devant les gendarmes, avait été mis en liberté par un juge de Digne devenu ensuite avocat et ayant défrayé la chronique en cette qualité. Roman s’était plaint de pressions pendant la garde à vue ; il s’était rétracté.

Roman avait bénéficié d’un comité de soutien présidé par son frère qui dirige la revue « Esprit ». La revue intellectuelle « Esprit » est une revue de gauche. Le procès s’est déroulé pendant les années Mitterrand, en 1992.

Une nouvelle fois des soupçons se portent sur l’intégrité de la magistrature française. Selon M. Jourdan en effet, Fournier aurait recellé au moins un document accusant Roman.

Après les affaires Saint-Aubin, Outreau ; Borrel ; Bodein ; disparus de Mourmelon ; disparus de l'Yonne, affaire Roche, affaire Bouragué l’affaire Jourdan revient à la surface.

Cette affaire doublement tragique où un père ne peut obtenir justice pour le plus grand des crimes contre une toute petite fille, aboutira-t-elle ? Ce serait vraiment héroïque de la part des magistrats grenoblois de poursuivre leur éminent collègue, aussi, je suis très dubitatif.

Il faudrait revoir de fond en comble le système de formation des magistrats. Tant que l’on aura pas de magistrats intègres prêts à donner leurs vies pour la justice (car ils sont menacés), mais surtout mieux formés intellectuellement et moralement, plus respectueux des droits de l’homme et de la moralité, je continuerai à ne pas croire à la justice de mon pays.

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