8.9.07

Le livre de l'abbé Weil "que Dieu ai pitié de nous" est disponible

Ayant appris que l’abbé Wiell avait publié un livre sur Outreau et me considérant aussi comme une victime des juges français, j’ai voulu me le procurer.

Aussi bien à la FNAC de Marseille que chez un plus petit libraire, on m’a répondu « épuisé ». heureusement, il y a Internet. J’étais étonné pour un livre qui venait de sortir, j’imaginais un succès foudroyant. Cependant Monsieur Madiran avait déjà mis en garde contre cette réponse et heureusement aujourd’hui :

J’ai pu constater que le livre était toujours en vente :

http://www.oheditions.com/?page=extrait&id_article=60

J’ai pu obtenir gratuitement un extrait du livre de la part des éditions « Oh ! » (c’est leur nom)

« Ces trente et un mois de prison m’ont beaucoup appris, sur l’état de notre société, sur le pouvoir des institutions, sur l’impuissance d’un homme seul à se faire entendre. Je pense à la mort en prison de François Mourmand, qui répétait vainement qu’il était innocent. Aux larmes et aux cris de désespoir d’Odile Marécaux, que les gendarmes interrogeaient dans la pièce voisine de celle où j’étais moi-même soumis à leurs questions. Aux grèves de la faim et aux tentatives de suicide d’Alain Marécaux. À la profonde détresse des Legrand père et fils. À la colère et au désarroi de Franck et Sandrine Lavier, mes voisins de la Tour du Renard, qui avaient reconstruit une famille malgré les difficultés, et que l’institution judiciaire a balayés sans ménagement... (…) Pour moi, ces événements ont eu le mérite de me remettre en face des choix qui avaient spontanément guidé ma vie. De me contraindre à réfléchir tout en tâchant de ne pas perdre pied dans la tempête. Ce livre en forme d’autobiographie est le résultat de cette réflexion. (…) »

L’abbé Weil est sorti de la tempête ; Marécaux, lui a divorcé. Mourmand est mort (suicide ?). Ca, c’est irréparable.

Moi ça m’intéresse ce livre parce que cela me rappelle ma propre aventure.

Les magistrats français m’ont privé des visites de mon fils. Il régnait entre lui et moi un grand amour. Il était très intelligent, très doux. Même s’il m’était rendu aujourd’hui (ce qui semble impossible) les années perdues ne se rattraperont jamais.

Ils m’ont spolié des biens que j’ai reçu en héritage de mon père (mort en janvier 2000). Même s’ils m’étaient rendu aujourd’hui, ce serait bien tard. Ils m’ont insulté (notamment le nommé T. de Toulon) impunément. A cause des magistrats français je suis en proie à d’incroyables difficultés d’argent. Tout cela est le fruit d’un évident complot, de coups de téléphones et discussions de Palais, car il s’agit de dizaines de décisions toujours dans le même sens.

Le comble (enfin, il y a plusieurs combles) c’est quand j’ai été condamné par le nommé Le Gall président de chambre « sociale » à Nîmes (parent de l’évêque, c’est probable) à des dommages-intérêts spéciaux sans aucune autre raison que la haine que Le Galle me porte.

Non Monsieur l’abbé, ce n’est pas la classe ouvrière qui est en cause (quoique bien sûr elle plus de mal à se défendre lorsque les magistrats français l’attaquent), c’est l’incompétence juridique, l’inculture profonde, la malhonnêteté, la partialité des juges français qui est en cause.


Peut-être l'abbé l'a-t-il compris, ce n'est pas les magistrats français qui nous protègent, c'est Dieu.

4 commentaires:

Marie a dit…

La principale responsable de cette tragédie c'est tout de même l'horrible accusatrice !

Vous avez raison de parler de votre problème personnel, Denis.

Tous les jours on apprend une nouvelle décision bizarre prise par un juge ou un jury. Aujourd'hui c'est ce jeune soupçonné d'avoir mis le feu à un bus qui a été relaxé sans "autre forme de procès".

Unknown a dit…

Merci Marie, effectivement je "hais" les juges français, brutaux, malhonnêtes, seules deux femmes ont sauvé l'honneur.

Marie a dit…

Quand je parle d'accusatrice, je fais référence à la mère Badaoui!

Unknown a dit…

Badaoui n'a pu "fonctionner" que grâce à la folie des juges (et non de Burgaud seul).

Elle s'est aperçue qu'elle pouvait dire n'importe quoi et qu'elle serait crue. Mais vu la frusticité de la femme, sans les juges elle ne pouvait rien, voire n'aurait jamais accusé faussement qui que ce soit.