7.9.07

Limites à la liberté religieuse la question deobandi

Des musulmans indiens fondent en 1867 le mouvement déobandi (une petite ville au nord est de New Dehli [traduction]

[...] pour préserver l'enseignement de la foi dans une période de règne non musulman et de changement social important en maintenant les musulmans à une norme de pratique correcte; pour atteindre ce but, il était essentiel de créer une classe dûment formée et qui a l'appui populaire, les ulama [un corps d'érudits musulmans reconnus comme des experts en droit canon islamique et en théologie (Oxford English Dictionary 2002, 1554)]

J’ai pris ces renseignements sur le site du Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU.

Consultable ici :

http://www.unhcr.org/home/RSDCOI/403dd2624.html

Ce mouvement déobandi est en opposition avec le mouvement également sunnite « barelvi » considéré comme moins fanatisé.

Monsieur Daoudal nous apprend que

« Selon un rapport de police que cite le Times, plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques, et 17 des 26 « séminaires » islamiques sont gérés par le mouvement Deobandi. Selon le Times, le chef de ce mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a exhorté les musulmans britanniques à ne pas tomber sous « l’influence diabolique » des non-musulmans, à ne pas nouer d’amitié avec eux car cela « tourne en dérision la religion d’Allah », et à « verser le sang » au nom d’Allah. »

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/09/07/deobandi.html

Il serait bon que les gouvernements d’Europe occidentale s’aperçoivent que la liberté religieuse n’est pas un paravent derrière lequel tout peut se pratiquer, l’appel au meurtre, ou l’intediction d’amitié, ce qui est un crime contre l’amour et donc contre l’humanité (l’homme aimant naturellement l’homme).

Il est un ordre public qui s’impose à tous les individus quelles que soient leurs croyances. Cet ordre public est au-dessus de leurs croyances ou incroyances (l’athée aussi y est soumis)

L’appel à l’homicide, l’appel à la haine doit être interdit.

«

Dans l'usage de toute liberté doit être observé le principe moral de la responsabilité personnelle et sociale: la loi morale oblige tout homme et groupe social dans l'exercice de leurs droits à tenir compte des droits d'autrui, de ses devoirs envers les autres et du bien commun de tous. A l'égard de tous il faut agir avec justice et humanité.
En outre, comme la société civile a le droit de se protéger contre les abus qui pourraient naître sous prétexte de liberté religieuse, c'est surtout au pouvoir civil qu'il revient d'assurer cette protection; ce qui ne doit pas se faire arbitrairement et à l'injuste faveur d'un parti mais selon des normes juridiques, conformes à l'ordre moral objectif, requises par l'efficace sauvegarde des droits de tous les citoyens et de leur pacifique accord, et par un souci adéquat de cette authentique paix publique qui consiste dans une vie vécue en commun sur la base d'une vraie justice, ainsi que par le maintien, qui se doit, de la moralité publique. Tout cela fait fondamentalement partie du bien commun et entre dans la définition de l'ordre public. Au demeurant, il faut s'en tenir à la coutume de sauvegarder intégralement la liberté dans la société, usage demandant que le maximum de liberté soit reconnu à l'homme, et que celle-ci ne soit restreinte que lorsque c'est nécessaire et dans la mesure qui s'impose.
citation extraite de la Déclaration Dignitatis Humanae du 07 décembre 1965.

Ici la mesure s’impose évidemment.

C’est bien de faire des rapports, mais si c’est seulemnt pour qu’ils aillent compléter les rayons des bibliothèques, autant ne pas les écrire.

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