30.11.07

La suffisance et le néant de l'abbé Laguérie

L'abbé Philippe Laguérie est mon beau-frère, il m'a pris mes enfants pour les retourner contre moi.

Le cardinaux et les évêques en rient encore ! Un con qui s'est fait prendre ses enfants, mais si c'est pour la bonne cause !

Laguérie vient donc de pondre encore une de ses sentences, en lard rance :

"J’en profite pour saluer les sympathiques internautes du Forum Catholique. Mais de grâce, ce conseil : dormez la nuit. Que de bêtises ça nous éviterait le jour. Le curé d’Ars avait-il raison : « tout ce qui est fait après 22h00, l’est pour le diable » ?"

Ta gueule Laguérie, de quoi te mêles-tu ? Et pour qui te prends tu, espèce de petit suffisant.

A condition que la sentence du curé d'Ars soit authentique, elle en serait valable que pour son époque et elle serait excessive et ridicule, tout curé d'Ars qu'il est. Et toi Laguérie tu te moques de braves gens qui te font confiance !

"Il ne faut guère s’étonner de cette agitation. Voilà 30 ans que, si les questions du Magistère (Munus docendi) font l’objet d’études régulières, les questions de Juridiction (Munus Sanctificandi et Munus regendi) sont laissées en friche, tant du côté des traditionalistes que du côté des conciliaires. On a préféré se jeter au visage des étiquettes et des insultes (« intégristes », « ralliés », « libéraux », « modernistes », « schismatiques » etc.…) qui masquent, et témoignent aussi, du vide intellectuel ainsi cultivé. Le FC vient malheureusement de nous donner ces jours-ci, malgré quelques belles interventions, une petite idée de cette friche. Sans vantardise et avec beaucoup d’inquiétudes, voilà 20 ans que je me dis que ce vide va faire de la casse. Il faut donc se mettre à étudier sérieusement ces questions difficiles et délicates sous peine de sombrer dans l’imbécillité ou le sectarisme. D’autant que ce nouveau Pape brouille à lui seul toutes les pistes et que les désobéissants d’hier deviennent les fidèles d’aujourd’hui et vice-versa. Et parce qu’il l’a déjà bien commencé dans son livre magistral « Non lieu sur un schisme », c’est M. l’abbé Héry que l’Institut va charger de débrouiller ces questions, avec sa finesse et sa ténacité légendaires."

Munus docendi : la charge d'enseigner
Munus sanctificandi : la charge de sanctifier (de rendre saint)
Munus regendi : la charge de diriger

Si vous comprenez ce que Laguérie veut dire, vous avez gagné. Il écrit comme un journaliste fatigué, ou comme un prospectus de grande surface par ses images inadéquates.

Quant au "vide qui va faire de la casse", alors là il est fort, ce vide. Il doit se décrire car comme vide qui fait de la casse, ça le décrit bien.

Et le "vide (décidemment il y tient au vide) qui est cultivé", ça vaut aussi son pesant de cacahouètes. "Cultiver le vide" de la pensée laguériste. Oui mais comment cultive-t-on le vide ?

Obscur comme à son habitude, il joue le grand dirigeant et charge l'abbé Héry qui a écrit des énormités sur la liberté religieuse (mon fils les lisait en s'extasiant, je lui ai dit que c'était inepte) de nous parler de la sanctification et de la direction du peuple.

C'est la volonté de puissance, la volonté de mépriser tout ce qui n'est pas lui qui motive le triste nietzschéen qu'est Philippe Laguérie.

Les citations de Laguérie ont été tirées d'ici

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2911079_bon_pasteur

Autre témoignages sur Vincent Imbert.

"« Ce qui m’a le plus révolté dans l’avalanche médiatique, c’est la répétition en boucle d’une multitude de mensonges. Tous les médias ont repris ces inepties comme s’ils n’avaient aucun souci de vérifier la vérité. Vincent n’était pas tétraplégique. Aucun médecin n’a dit à Marie que son fils avait une lésion de la moelle épinière. Vincent n’était pas aveugle même s’il ne voyait pas bien. Vincent n’avait pas de perfusion (...). Vincent, pour ceux qui l'ont connu et véritablement aimé, n'est pas mort dans la dignité ».

« La disparition forcée de Vincent Humbert a été chez nous à Berck un cas unique dans l’histoire de notre hôpital. Mais elle a fait naître beaucoup d’angoisse ici et, j’imagine, ailleurs. (...) Pourquoi avoir tué Vincent ? S’il y a une logique à cette mort, on devrait admettre qu’il y a, dans notre hôpital, des centaines de patients de plus qu’il faudrait tuer ! Si on commence à tuer pour ça, on va finir par tuer tous ceux qui entrent à l’hôpital. Et ceux qui survivent sans progrès au bout de deux ans, qu’est-ce qu’on en fait ? Doit-on les achever ? »

« Au nom de la vérité et de l’amitié, j’ose vous dire que Vincent avait encore plein de choses à vivre. Il y a aujourd’hui, dans nos hôpitaux, beaucoup de Vincent qui sont dans des situations dix fois pire que lui. Et les familles veulent que leur proche continue à vivre. Même le patient, quand il peut s’exprimer, veut continuer l’aventure de la vie. Il y a certes, des jours, des moments de dépression. A nous, personnel soignant, de les soutenir, on est là pour cela. Mais il nous faut un climat de confiance ».

texte intégral ici

Pour les médecins qui ont accompagné Vincent Humbert, le téléfilm travestit la réalité. « C'est une accumulation d'éléments tous plus misérabilistes les uns que les autres qui trempent dans l'eau de rose et ne visent qu'à une chose : faire verser des larmes à la ménagère de moins de 50 ans », avait prévenu le Dr Pascal Rigaud, chef du service de rééducation fonctionnelle où séjournait Vincent (« Le Quotidien du Médecin » du 6 septembre 2007).

Pour le Dr François Danzé, chef du service de neurologie du centre héliomarin de Berck-sur-mer : « C'est une opération indigne, qui vise à faire du pathos à bon marché sur une histoire qui a profondément bouleversé les membres de nos équipes »."

Dit une dépêche de zenit.

Je suis moi-même haï par ma mère. Elle me fait des procès (en fait on les lui fait faire, mais les autorités font semblant de ne pas comprendre), a été complice de l'enlèvement de mes enfants à mon autorité et mes responsabilités de père. Pourtant cela reste ma mère quoi qu'il arrive.

Un magistrat français, pas plus prévaricateur que d'autres, a jugé que je ne devais plus voir mes enfants mineurs.

Je connais donc les gens qui profitent des dysfonctionnements familiaux pour se mettre de l'argent dans les poches, sans égard pour rien, sans égard pour la famille et les relations sacrées des parents avec les enfants. Les gens qui profitent de votre faiblesse induite par les dysfonctionnements familiaux pour tirer le maximum de vous et vous piétiner, pour tirer le maximum d'argent des malades mentaux (les autorités, les juges, les avocats) quand ce n'est pas pour vous tuer comme dans le cas de Vincent Imbert.

Vincent Imbert, TF1 et la désinformation

Vous pourrez voir ici une vidéo signalée par le blog d'Yves Daoudal.

http://www.dailymotion.com/video/x3lcjb_le-kine-de-vincent-humbert-parle_events

Cette vidéo filme le témoignage du kinésithérapeute de Vincent Imbert. Il témoigne de la réalité sur Vincent Imbert et surtout du mensonge du téléfilm de TF1 (il a vu le film)

Comme d'habitude lorsqu'"ils" veulent faire passer une loi, "ils" créent une "affaire" un montage qu'ils vont faire passer à la télévision, dans les journaux.

Si l'on choisit de s'élever au-dessus de ce cloaque fait de mensonges et d'homicides, il me semble que l'on ne peut faire l'économie, pour expliquer cet étrange et massif fait social, d'une structure, d'une société ou plutôt d'une mafia qui nous manipule et, en nous manipulant, nous gouverne.

Elle a une connaissance, tournée vers l'astuce, de la psychologie et de la sociologie, cette société, elle utilise ses connaissance dans ce sens. Nous savons tout cela, à la manière de l'astronome qui a déduit l'existence de Pluton du mouvement des astres voisins. Sans l'avoir vue, il savait qu'elle existait.

29.11.07

Sarkozy a dû recevoir les parents d'Anne-Lorraine

La nouvelle est tombée sur le site de yahoo. info

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071129/tts-france-sarkozy-victimes-ca02f96_1.html

Le Président Sarkozy va recevoir ou a reçu les parents d'Anne-Lorraine ainsi qu'une enseignante agressée par un élève.

Marie Rivet sur son blog s'était étonnée de la discrimination opérée entre les parents des accidentés de Villiers le Bel et les parents d'Anne-Lorraine.

A notre niveau, vu que j'ai fait aussi un post sur la question, nous avons dû contribuer à réparer cette inégalité choquante. Mieux vaut tard que jamais !

(Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy devait recevoir à la mi-journée les parents d'Anne-Lorraine Schmitt, jeune femme poignardée à mort dimanche dernier dans le RER D, annonce son porte-parole dans un communiqué."


Voir mon précédent post d'hier :

http://denismerlin.blogspot.com/2007/11/sarkozy-reoit-les-familes-enfin.html

et celui de Madame Marie Rivet du même jour :

http://marie.cedrix.org/log/index.php?2007/11/28/1096-anne-lorraine

Stop à l'Isalmisation en Europe SIOE, annonce une manifestation à Marseille

Le SIOE est une organisation dirigée du Danemark.

http://www.stopislamisationdesesprits.blogspot.com

Mon amie Elisseievna me signale :

La manifestation aura lieu le 08 décembre à partir de 13 heures devant le World Trade Center de Marseille, siège de la représentation régionale de la Commission Européenne.

Cette manifestation est d'esprit non engagé religieusement.

Elle revendique seulement le droit à la laïcité, aux droits de l'homme, au respect de la dignité humaine et de l'égalité entre les hommes.

Donc je soutiens cette manifestation à laquelle je ne pourrai pas participer car j'habite trop loin.

Voici le communiqué tel que Ellisseievna me l'a transmis :

Stop à l'Islamisation de l'Europe (SIOE) organise une manifestation à Marseille le samedi 8 décembre 2007, à partir de 13 heures,devant le Centre méditerranéen du Commerce International, batiment World Trade Center abritant la représentation régionale de la Commission Européenne, 2 rue Henri Barbusse à Marseille 1er.

Plus de mosquées dans l'Union européenne jusqu'à ce que nous ne voyons des églises, des temples et des synagoguesà la Mecque

La date est la plus proche de la Saint Nicolas, jour de fête des enfants en Europe.
Comme dans d'autres villes européennes, la construction d’une grande mosquée est projetée à Marseille, ce que SIOE considère comme un exemple des nombreuses tactiques utilisées pour l'Islamisation de l'Europe.
On sait que beaucoup de projets sont financés par l'Arabie Saoudite, qui interdit une autre religion dans ses frontières.
Tandis que les mosquées sont construites, des édifices religieux non-musulmans sont détruits en Turquie qui aspire à rejoindre l'UE.
SIOE s'oppose à l’entrée de la Turquie et d'autres pays islamiques dans l’UE même s'ils sont dans le continent européen.
L'Union européenne proclame être un bastion de liberté et la tolérance et prétend que de tels principes devraient s'en étendre au-delà des frontières “l'Union de nations”.
Au lieu de cela nous voyons un empiétement d'islamisme sur nos modes de vie sans réciprocité dans des pays islamiques, qui gravitent de plus en plus vers les sortes de philosophie islamiste que nous voyons dans l'Arabie Saoudite et l'Iran.
Des artefacts religieux non-islamiques sont régulièrement détruits ou vandalisés dans des pays islamiques.
La construction de ponts ne signifie pas seulement permettre aux pays islamiques de financer la construction de mosquées, souvent énormes, partout en Europe. Elle devrait aussi signifier que les pays islamiques encouragent l'Hindouisme et des temples Bouddhiste, des synagogues, des églises et d'autres édifices religieux non-islamiques dans leurs frontières propres.
Les politiciens européens devraient l'exiger au lieu de stérilement apaiser des despotes théocratiques.
La manifestation de Marseille de SIOE doit paisiblement protester contre le projet de construction d’une grande mosquée dans cette ville.

Contact :
Anders Gravers
SIAD et le Danemark SIOE
DenmarkTel 0045 9677 1784
00456191 6026

Stéphane Gash
SIOE l'Angleterre
Le tél 0044 1228 547317

Les silences des médias. Nouveau Code du travail

Pour les médias, Marie-Lorraine est déjà enterrée, et pourtant elle ne le sera que demain à la cathédrale de Senlis.

En revanche l'enterrement des accidentés de Villiers est annoncé : il se déroulera au Sénégal (pays de Madame Rama Yade) et au Maroc (pays de Madame Rachida Dati).

Autre silence :

Le Code du Travail va subir d'importantes modifications. C'est le silence dans les médias officiels.

Prenons un exemple, un petit extrait de ces modifications profondes.

L'article 34 de la constitution de 1958, un des plus contestables car il introduit une complication extrême dans le droit, sans justification. Cet article 34 permet à la technocratie (bureaux des ministères remplis d'anciens élèves des école ENA et ENM) de légiférer en se passant des discussion des représentant du peuple. Cet article 34 établit donc des domaines réservés aux règlements pris sans débat et sans décision du Parlement pour certaines matières.

Il est bien évident qu'en instituant cette distinction obligatoire, on allait tout compliquer et permettre des décisions arbitraires de "techniciens" sans aucune légitimité démocratique, des "techniciens" imbus de leur "technique" et nourris d'auteur totalitaires ou fou du XIXème siècle (Nietzsche notamment) pourront en fait changer la substance du droit et donc toute la société.

Comme cette distinction de l'article 34 de la constitution est artificielle, elle entraîne une certaine pagaille, comme toute distinction au "frontières".

Le Code du Travail qui est constitué principalement d'une partie législative (soumise au Parlement) et d'un partie réglementaire (dont les auteurs sont les technocrates) traite des différentes matières sous ces deux rubriques.

Des matières qui se trouvaient dans la partie législative (donc protégée par des garanties de discussions publique) seront rangées dans la partie réglementaire (donc arbitrairement rédigée par les technocrates) Il est remarquable que dans le projet de loi, ce n'est pas l'inverse.

Pour donner une idée de la clarté du travail je cite un extrait du rapport de Madame Procaccia au Sénat :

http://www.senat.fr/rap/l06-459/l06-459.html


"- la désignation de l'autorité administrative compétente : désormais, la partie législative fait simplement référence à « l'autorité administrative », qui est identifiée dans la partie réglementaire (par exemple le préfet) ; par exception, les mentions de l'inspecteur du travail et du directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle ont été maintenues dans la partie législative lorsqu'ils agissent dans le cadre de leurs pouvoirs propres d'inspection du travail ;"

C'est un tout petit extrait du casse-tête que constitue ce rapport et ce nouveau texte.

Cela va donc permettre aux bureaux de redésigner, à leur choix, les autorités compétentes, sauf exception naturellement.

Il paraît que les médias ne s'intéressent pas à ce bouleversement du droit du travail parce c'est trop "compliqué". Le droit est facilement technique et compliqué, c'est pourquoi il est si difficile de le faire partager. Mais on finit pas se demander si cette refondation complète n'est pas là pour, de nouveau, désorienter les acteurs de droit du travail qui avaient l'habitude du Code du Travail. Et si le silence des médias n'est pas dû à une volonté d'occulter ce très important événement, car il n'était pas trop "compliqué" de signaler ce changement gratuit (enfin gratuit parce que cela ne fait rien progresser, mais ça a coûté et ça va coûter cher)

La partie réglementaire sera en vigueur au 1er mars 2008, la partie législative aussi, mais ce n'est pas sûr.

http://combat.blogspirit.com/archive/2007/11/28/le-code-du-travail-va-etre-reecrit-en-quelques-heures-a-l-as.html

28.11.07

Le christianisme pervers de certains chrétiens

On lit sur les blogs et sur les forums de la prose de gens bien intentionnés sur les prières qui seraient dues à l'assassin de Anne-Lorraine.


On se demande à quel titre cet individu aurait gagné le droit à ce que l'on consacre son temps à prier pour lui. Quel texte de l'évangile ? Prier pour les persécuteurs ?

Mais prier pour quelqu'un parce qu'il vous hait est pervers, on ne peut prier pour quelqu'un que parce qu'il est un être humain comme nous. Pourquoi serait-il pervers de prier pour un persécuteur en qualité de persécuteur, c'est parce que l'on doit s'aimer soi-même et les autres comme nous-mêmes.

Ils nous rebattent les oreilles ces "bons chrétiens" avec "halte à la haine". Mais la haine, ce n'est pas nous, ce sont les agresseurs. Ils encouragent ainsi les pires crimes, inconsciemment et avec tout plein de bonne intentions, je ne le nie pas.


Hé, Oui, Anne-Lorraine s'est défendue et a blessé sont agresseur, c'est grâce à elle qu'il a été arrêté. Sans haine peut-être mais elle l'a blessé et elle a eu raison, elle a failli le tuer, il a eu "de la chance", plus "chance" qu'elle, encore que sa mort soit admirable.

L'agresseur a eu la fémorale lésée, un rien et il était mort...

D'autre part, Jésus a dit "qui prend l'épée, périra par l'épée" ce qui est une sentence de droit pénal. (Mth 26, 52) Il n'était donc pas contre la peine de mort dans des cas particuliers, notamment de l'homicide ("prendre l'épée", veut dire ici : "tuer").

"Ps 115, 15. La mort de Ses saints est précieuse aux yeux du Seigneur. " traduction Fillion "Pretiosa in conspectu, Domini mors sanctorum ejus." dir le roi-prophète David. (Vulgate)

Et ce n'est pas parce qu'elle s'est défendue et qu'elle a failli le tuer qu'elle en est moins sainte.

Alors s'il vous plaît, arrêtez avec vos prières pour l'agresseur, vous pouvez prier pour lui si ça vous chante, mais n'en faites pas une obligation perverse.

Sarkozy reçoit les familes (enfin, certaines)

Dans mon précédent post, je relayais une information donnée par le site du Figaro selon laquelle Sarko hésitait à recevoir les familles des personnes tuées dans un accident de la circulation (présomption d'innocence oblige, c'est un accident)

Les hésitations sont finies, il reçoit les familles de ces personnes, accompagnées de leur avocat et du maire de Villiers le Bel.

La famille de Marie-Lorraine ne sera pas reçue, sa mort n'a donné lieu à aucune émeute. Elle ,elle est morte héroiquement.

En France : "silence on tue"

La mort de Marie-Lorraine est déjà du passé pour les médias.

Ce matin sur le site du Figaro, pas un rappel rien.

Monsieur Sarkozy devait recevoir les familles des deux morts par accident qui ont causé tant et tant et qui causent encore tant et tant de dégâts en Île de France, sans compter les policiers blessés grièvement dont certains ne s'en sortiront pas.

Sur ces policiers sur le détail de leurs blessures : silence.

Alors je relaie l'information, les obsèques de Marie-Lorraine se dérouleront samedi 14 heures en la cathédrale de Senlis. Selon le Salon Beige

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

"Un millier d'hommes étaient présents à Villiers selon, après qu'on eut relevé 130 blessés dans les rangs de la police en deux jours. En novembre 2005, 3 semaines d'émeute avaient blessé 200 fonctionnaires des forces de l'ordre. C'est dire l'intensité des combats."

Cent trente blessés sur un millier d'homme en deux jours ! Silence ! C'est bien plus grave que novembre 2005 ! Silence !

Au dernière nouvelles Sarkozy renoncerait, (en fait il hésite), à recevoir les familles des deux morts par accident qui ont causé cent trente blessés (dont combien sont en danger de mort du fait de leurs blessures ou resteront gravement handicapés : silence)

La France est un État démocratique où l'information est libre : c'est un dogme.

27.11.07

Procès ordinaires en France

"Hallucinant, le déroulement des débats où Kafka le dispute à Ubu. Une Présidente qui visiblement connaît mal le dossier, des tracts des JI attribués à Unité radicale, des actions d’UR attribuées aux JI. Un témoin (le surveillant maghrébin du lycée Maulnier), qui est arrivé après la « bataille », qui n’a rien vu et le dit, mais sur le témoignage de qui se fonde l’accusation. Une présidente qui interrompt systématiquement les avocats de la défense en leur demander d’abréger leur plaidoirie, mais laisse le Parquet s’exprimer à volonté.

Parlons-en du Parquet, de la soi disant « magistrature debout » !

Hallucinant, le comportement du vice-procureur Redon : un quintal de suffisance, d’arrogance, de mépris et de haine, véritablement de haine !, littéralement avachi dans son fauteuil, multipliant les plaisanteries douteuses à l’encontre des prévenus, les soupirs, les soufflements, pour qui « il importe peu de savoir qui a déclenché la bagarre », se demandant « mais c’est quoi un blanc ? », assénant « l’islamisation ça n’existe pas !». Redon, le digne représentant de notre société..."


http://www.blog-identitaire.com/


Les "identitaires" sont des gens qui distribuent, ou plutôt qui tentent de distribuer, gratuitement la soupe aux choux, dite "soupe au cochon".

Leur position à l'égard de la religion chrétienne est assez ambigüe puisqu'ils veulent en revenir au paganisme. Ce qui est absurde puisque les Gaulois ont rejeté le paganisme pour la religion juive, nettement supérieure, depuis plus de deux millénaires. Je ne suis donc pas d'accord avec eux : ce sont des identitaires anti-identité.

Cependant, s'ils veulent initier une action caritative en faveur des miséreux, personne de sensé ne peut le leur reprocher.

Ce qui m'intéresse ici est la description des deux procès que les magistrats leur ont intentés.

Cette description est malheureusement criante de vérité.

Le tandem procureur - présidente qui mène le procès n'est pas une création de l'esprit. Il est la réalité de la justice sortie de l'ENM en 2007 telle que je l'ai éprouvée et que je l'éprouve encore : brutalité, suffisance, mensonges cyniques.

Il génère ce sentiment que, dès avant l'audience, les jeux sont déjà faits. Elevés dans le Nietzschéisme nos petits magistrats se prennent pour des grands et pourtant...

26.11.07

Le violeur tueur "victime" de la jeune fille

La Salon Beige signale qu'alors que la secrétaire d'Etat organisait une minute de silence à la mémoire des femmes mortes de violence qui leur ont été faites, une jeune fille mourrait de l'agression que lui avait fait subir un agresseur sexuel.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/071126123629.9a54lltm.htm

Nous étions hier dimanche 25 octobre.

La jeune victime se rendait à la messe, lorsqu'elle s'est retrouvée seule avec son agresseur dans une voiture du RER D. Il l'a donc agressée. Elle s'est défendue, lui a infligé une blessure à l'aine. Il l'a lardée de coups de couteau dont un mortel au coeur.

Si l'individu était mort et qu'elle ait survécu, qu'il soit d'une origine "protégée" (simple hypothèse), on aurait crié au meurtre raciste de celle qui se rendait à la messe.

Mais comme c'est l'inverse et qu'il a pris la fuite, puis s'est évanoui sous la douleur, on respire.

Les policiers ont arrêté l'ordure humaine. Il est la cause d'une mort.

La seule sanction vraiment efficace est la peine de mort contre ceux qui ont infligé des blessures ou la mort à des femmes. Tous les raisonnements du monde, toutes les prises de position larmoyantes des autorités, seraient-elles ecclésiastiques, ne tiennent pas devant cette sentence de droit pénal prononcée par le Christ lui-même :

"Qui prend l'épée, périra par l'épée." Mth 26, 52

Principes de la vie en société

La vie sociale ne peut se passer de principe. La science sociale qu'est le droit pas plus que la philosophie ne se passe de principe.

Mais d'abord qu'est-ce qu'un principe ?

"Un principe est une vérité générale et fondamentale : loi, doctrine ou hypothèse étendue et fondamentale sur laquelle d'autres reposent ou dont elles sont dérivées. À la différence d'une loi qui est précise et provisoire, un principe a une portée plus large voire intemporelle."
Dit wikipedia.

Le Conseil d'Etat reconnaît l'existence "principes généraux du droit". Parmi eux le plus important n'est reconnu que depuis 1995 :

"7) Le respect de la dignité de la personne humaine (arrêt du CE COMMUNE DE MORSANG SUR ORGE du 27 octobre 95)."

http://www.aesplus.net/La-jurisprudence-et-les-principes.html

Le principe est donc une idée antérieure évidente par soi qui s'impose, qui informe tout raisonnement, toute motivation juste et, par conséquent, toute décision.

Le pape voudrait que l'on reconnaisse au dessus de la loi de la majorité les principes moraux contenus dans les dix commandements donnés à Moïse et appelés "loi naturelle".

"Dans son discours, le pape cite le n. 1955 du Catéchisme de l’Église catholique qui dit : « La loi naturelle énonce les préceptes premiers et essentiels qui régissent la vie morale. Elle a pour pivot l’aspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien, ainsi que le sens d’autrui comme égal à soi-même. Elle est exposée en ses principaux préceptes dans le Décalogue."

http://www.zenit.org/article-16349?l=french

"Aujourd’hui, a-t-il souligné, en partie à cause de « facteurs d’ordre culturel et idéologique, la société civile et laïque se trouve dans une situation d’égarement et de confusion : on a perdu la preuve originelle des fondements de l’être humain et de son action éthique, et la doctrine de la loi morale naturelle se heurte à d’autres conceptions qui en sont la négation directe ».

« Tout ceci a des conséquences énormes et graves dans l’ordre civil et social, a-t-il expliqué. Une conception positiviste du droit semble dominer chez de nombreux penseurs aujourd’hui ».

Dépêche du vendredi 5 octobre 2007.

La conception positiviste du droit est celle qui prétend que la loi est l'expression de la volonté générale et ne doit donc se référer à aucune norme objective qui lui soit antérieure.

Pourtant déjà en France la constitution de la Quatrième République, et celle de la cinquième prévoient le respect des principes inscrits dans les déclarations des droits de l'Homme du 26 août 1789 et dans le préambule de la constitution du 27 octobre 1946.

La déclaration des Droits de l'Homme de 1789 est un texte, à mon sens, obsolète qui n'a nullement empêché, voire a justifié, les régimes totalitaires (art. 6, première phrase : "la loi est l'expression de la volonté générale"). Beaucoup de ses articles sont cependant encore parfaitement valables.

Le "préambule de la constitution de 1948 est lui aussi un texte obsolète au moins en partie (articles consacrés à l'Union Française, disparue depuis longtemps) mais bon nombre des principes proclamés sont toujours d'actualité.

L'ensemble des ces deux textes est peu ordonné, il serait bon de les réécrire et à cette occasion d'élaguer les dispositions obsolètes ou dangereuses (surtout dans la déclaration du 26 août 1789).

La déclaration Universelle des Droits de l'Homme de l'ONU du 10 décembre 1948 est fondamentalement intéressante, mais sa définition de l'homme est susceptible de tromper : article 1er "[les hommes] sont doués de raison et de conscience". Cela est certes vrai, mais il ne faudrait que cela serve de prétexte à nier l'humanité des embryons, foetus, de certains malades, handicapés voire pire... Il faudrait au moins préciser cette définition.

Il est bon de s'être aperçu que la proclamation de principes antérieurs à la loi de la majorité était nécessaire. Mais il faut en changer la formulation en raison de l'omission, par exemple, du "droit à la vie" égal pour tout homme depuis la conception jusqu'à la mort naturelle.

Il convient d'insérer dans le texte à élaborer la référence au droit naturel "inscrit dans le coeur de tout homme", dont les principes sont matériellement exposés dans le Décalogue.

24.11.07

Darwin ou Moïse ?

On sait que les gens qui faisaient des recherches pour "réparer" l'être humains, pensaient sur la foi de l'embryogénèse généralement considérée comme "scientifique" que c'est en prenant des cellules d'embryon non spécialisées que l'on arriverait à créer des organes permettant de "réparer" par exemple les pancréas des diabétiques.

Il se trouve que cette voie qui supposait la destruction d'êtres humains (les embryons) pour en réparer d'autres, se faisait évidemment en sacrifiant les droits de l'homme et l'égalité fondamentale de tous les humains ; il se trouve que cette voie "prometteuse" se révèle être une impasse, elle est totalement inefficace, cependant que d'autre chercheurs semblent avoir réussi sur des cellules tirées de la peau d'êtres humains adultes ou des cellules du cordon ombilical.

Voir sur ce point la dépêche de l'agence zenit :

http://www.zenit.org/article-16696?l=french

et encore sur un colloque au Sénat

http://www.zenit.org/article-16704?l=french


Ces fait illustrent que les théories scientifiques ne sont nullement infaillible et qu'il faudra sans doute revoir la valeur des théories concernant l'embryogénèse, lesquelles ont conduit à cette impasse.

Sur le blog de Monsieur Daoudal (dont je ne partage pas les convictions politiques, mais peu importe)

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/11/23/cellules-souches-la-vraie-science-et-la-loi-naturelle.html

Sur le blog de Monsieur Daoudal donc, qui est un penseur chrétien de grande valeur, un des intervenants m'a mis au défi de trouver une théorie pouvant faire pièce à la théorie de l'évolutionnisme qui, partant de Hobbes en passant par J.-J. Rousseau, Darwin, Marx, arrive à Coppens ; théorie donc qui veut imposer comme une théorie "scientifique" irréfutable, une théorie fumeuse et pour tout dire, à mes yeux, ridicule.

Voici ma réponse légèrement modifiée :

"Merci à Raph de ma lancer un défi. Il est bien évident que je n'ai aucun titre à proposer une théorie, je vais plutôt lui répondre que s'agissant de matière historique, je crois au seul récit rationnel et qui correspond à l'expérience actuelle que nous avons de l'humanité : le récit dont l'auteur est Moïse.

Plus proche de nous Bossuet l'a mis en prose plus accessible :

"La première époque vous présente d’abord un grand spectacle : Dieu qui crée le ciel et la terre par sa parole, et qui fait l’homme à son image. C’est par où commence Moïse le plus ancien des historiens, le plus sublime des philosophes, et le plus sage des législateurs.
Il pose ce fondement tant de son histoire que de sa doctrine, et de ses lois. Après il nous fait voir tous les hommes renfermez en un seul homme, et sa femme même tirée de luy ; la concorde des mariages et la société du genre humain établie sur ce fondement ; la perfection et la puissance de l’homme, tant qu’il porte l’image de Dieu en son entier ; son empire sur les animaux ; son innocence tout ensemble [p. 8] et sa félicite dans le paradis, dont la mémoire s’est conservée dans l’âge d’or des poètes ; le précepte divin donné à nos premiers parents ; la malice de l’esprit tentateur, et son apparition sous la forme du serpent ; la chute d’Adam et d’Eve, funeste à toute leur postérité ; le premier homme justement puni dans tous ses enfants, et le genre humain maudit de Dieu ; la première promesse de la rédemption, et la victoire future des hommes sur le démon qui les a perdus."

Et si vous voulez savoir d'où Moïse a tiré son histoire de l'humanité naissante : "Moïse et nos anciens pères dont Moïse a recueilli les traditions (...)"

Pourquoi ? Parce que Moïse "Moïse le plus ancien des historiens, le plus sublime des philosophes, et le plus sage des législateurs."

Voilà ce que je crois. Mais je ne le crois pas sans preuve et gratuitement, car ce récit est corroboré par l'expérience quotidienne que nous avons de l'humanité.

Mes citations sont tirées de

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/textesdephilosophes.htm

Mais je n'ai aucune théorie scientifique, je crois une histoire.

D'ailleurs Rousseau l'inspirateur de Darwin commence par "commençons par écarter les faits", ce qui pour un historien de l'humanité, est une formule absurde :

"Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question."

http://fr.wikisource.org/wiki/Discours_sur_l%E2%80%99origine_et_les_fondements_de_l%E2%80%99in%C3%A9galit%C3%A9_parmi_les_hommes_-_Premi%C3%A8re_partie

C'est dans le "Discours sur l'Origine et les Fondements de l'Inégalité", soit une oeuvre historique.

Cela dit comprenez bien que je ne vous fait nullement un devoir de partager mes convictions, si vous voulez croire Jean-Jacques et Darwin, libre à vous, moi je crois Moïse et c'est aussi mon droit. "

A + chères amies lectrices et amis lecteurs.

23.11.07

Cruauté du droit technocratique : un nouvel exemple

Tous connaissent l'esprit violent des magistrats français. Ils méprisent et donc hurlent, gesticulent.

Leurs jugements sont des exemples de cruauté et d'esprit nietzschéen. Ils sont, comme souvent les orgueilleux, risibles par leurs faiblesses intellectuelles drapés dans des considérations qu'ils croient de grande hauteur. Le contraste provoque le rire.

Il me souvient de la déposition du Premier Président de la Cour de Cassation devant la commission Outreau. La commission lui parlait d'hommes de problèmes humains, de pauvres en prison sans l'avoir mérité, de magistrats fous, imbus d'eux-même. Il ne répondait que fonctions, notations. Pour lui le droit était un grand jeu de fonctions, un jeu de "pions" sur le grand échiquier de la société : la notion d'humanité et de justice, autant qu'il m'en souvienne, était totalement absente de sa déposition. Nous avions devant nous un parfait technocrate.

Selon cette proposition de loi (donc émanant d'un parlementaire) la prescription de droit commun qui est aujourd'hui de trente ans, passerait à cinq ans et laisserait subsister quelques exceptions pouvant aller jusqu'à vingt ans maximum à compter des faits. Je n'entre pas dans le détail.

Voici un extrait de la dépêche Lexis Natexis qui l'annonce

"S'agissant de la prescription extinctive, le texte prévoit l'abaissement du délai de droit commun de 30 ans à 5 ans, y compris en matière commerciale (C. civ., art. 2224 et C. com., art. L. 110-4). Ce délai a pour point de départ le « jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l'exercer ».


Prévoit ce projet de loi selon http://www.lexisnexis.fr/depeches/ .

Ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est l'expression "aurait dû connaître". Ces mots excluent une nouvelle fois les pauvres, les ignorants. On peut compter sur nos magistrats nietzchéens pour appliquer avec violence cette disposition anti-pauvres, anti-faibles.

Le droit français dans ses nouvelles dispositions, notamment dans ses dispositions de procédure et de droit civil concernant les biens est marqué par l'esprit de Nietsche. "Périssent les faibles et les ratés et qu'on les aide encore à disparaître."

C'est un esprit en inadéquation totale avec les droits de l'homme.

Cette phrase qui préside aux nouvelles lois, cette phrase du misérable Nietzsche qui signifie en réalité "vivent les malhonnêtes, les voyous très "adaptés" et vraiment malins, périssent les honnêtes et les naïfs" et donc, paradoxe habituel, un bonus accordé aux voyous et aux inadaptés sociaux, au gens opposés à la vie et à la santé sociale...

22.11.07

Du Syndicat de la Magistrature à Dante

Cher amis lecteurs,

Encore une fois j’allais vous entretenir du Syndicat de la Magistrature. Une association d’olibrius prétentieux tous ou presque issus de l’École Nationale de la Magistrature. J’avais lu le récit d'un de leurs exploits ridicules dans un arrêt du Conseil d’État.

Finalement, je préfère vous parler d’autre chose que de la sentine de la magistrature et des institutions françaises. Il faut savoir s’éloigner des cloaques moraux et intellectuels pour, de temps en temps, respirer le parfum de la nature, admirer les fleurs, et les exhalaisons de beautés de la nature humaine tant au physique qu'au moral.

Car l’être humain est beau, il est pacifique, il est amical et la méchanceté est chez lui contre nature.

Pour illustrer mes sentiments à l'égard de l'être humain, j'ai trouvé

Sur le site de l’abbaye suisse de Port-Valay,

J’ai trouvé ce texte, libre de droit, sur Dante (1265 – 1324) et Béatrice :

"Dante était encore dans l'enfance lorsqu'il perdit son père. Vers ce temps, une circonstance fortuite fit naître en lui la passion, si connue, qui eut tarit d'influence sur sa vie entière. Nous empruntons le récit de Boccace :

« C'était le 1er de mai, jour où, selon la coutume, Folco Portinari, homme en grande estime parmi ses concitoyens, avait rassemblé chez lui ses amis avec leurs enfants. Dante, alors âgé de neuf ans seulement, était du nombre de ces jeunes hôtes. De cette joyeuse troupe enfantine faisait partie la fille de Folco, dont le nom était Bice (3). Elle avait à peine atteint sa huitième année. C'était une charmante et gracieuse enfant, et de séduisantes manières. Ses beaux traits respiraient la douceur, et ses paroles annonçaient en elle des pensées au-dessus de ce que semblait comporter son âge. Si aimable était cette enfant, si modeste dans sa contenance, que plusieurs la regardaient comme un ange. Cette jeune fille donc, telle que je l'ai décrite, ou plutôt d'une beauté qui surpasse toute description, était présente à cette fête. Tout enfant qu'était Dante, cette image se grava soudain si avant dans son cœur, que, de ce jour jusqu'à la fin de sa vie, jamais elle ne s'en effaça. Était-ce entre deux cœurs un lien mystérieux de sympathie, ou une spéciale influence du ciel, ou était-ce, comme quelquefois l'expérience nous le montre, qu'au milieu de l'harmonie de la musique et des réjouissances d'une fête, deux jeunes cœurs s'échauffent et se portent l'un vers l'autre? Il n'importe; mais Dante, en cet âge tendre, devint l'esclave dévoué de l'amour. Le progrès des années ne fit qu'accroître sa flamme, et tant, que pour lui nul plaisir, nul confort, que d'être près de celle qu'il aimait, de contempler son beau visage, et de boire la joie dans ses yeux. Tout en ce monde est transitoire. A peine Béatrice avait-elle accompli sa vingt-cinquième année, qu'elle mourut (4). A son départ, Dante ressentit une affliction si profonde, si poignante, il versa tant et de si amères larmes, que ses amis mirent qu'elles n'auraient d'autre terme que la mort seule, et que rien ne pourrait le consoler (5). »

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque.htm

Dante, de son vrai prénom « Durante » soit Durant, ne mourut pas de la mort de Bice (diminutif de Béatrice, à prononcer « bitché »). Il lui resta toujours fidèle cependant et ne cessa de la louer, même après son mariage malheureux avec une femme acariâtre dont il eut six enfants dont une fille qui fut prénommé... Béatrice.

Peut-on imaginer que sa femme fut acariâtre d’avoir à supporter un mari qui ne pensait qu’à une morte ?

Car faut-il choisir entre « un lien mystérieux de sympathie, ou une spéciale influence du ciel, ou était-ce, comme quelquefois l'expérience nous le montre, qu'au milieu de l'harmonie de la musique et des réjouissances d'une fête, deux jeunes cœurs s'échauffent et se portent l'un vers l'autre » Pourquoi pas tout cela à la fois ?

L’homme a nécessairement besoin de la femme, de ses œuvres, de ses pensées pour être complet. Adam n’est pas sans Ève, Jésus sans sa mère et sans les saintes femmes. C’est la nécessité des œuvres spirituelles, intellectuelles et morales de la femme.

Cher amis lecteurs,

Encore une fois j’allais vous entretenir du Syndicat de la Magistrature. Une association d’olibrius prétentieux tous ou presque issus de l’École Nationale de la Magistrature. J’avais lu une de leurs exploits ridicules devant le Conseil d’État.

Et puis finalement, je préfère vous parler d’autre chose que de la sentine de la magistrature et des institutions françaises. Il faut savoir s’éloigner des cloaques moraux et intellectuels pour de temps en temps respirer et admirer les fleurs, la nature et les exhalaisons de beauté de la nature humaine.

Car l’être humain est beau, il est pacifique, il est amical et la méchanceté est chez lui contre nature.

Sur le site de l’abbaye suisse de Port-Valay

J’ai trouvé ce texte, libre de droit, sur Dante (1265 – 1324) et Béatrice :

Dante était encore dans l'enfance lorsqu'il perdit son père. Vers ce temps, une circonstance fortuite fit naître en lui la passion, si connue, qui eut tarit d'influence sur sa vie entière. Nous empruntons le récit de Boccace :

« C'était le 1er de mai, jour où, selon la coutume, Folco Portinari, homme en grande estime parmi ses concitoyens, avait rassemblé chez lui ses amis avec leurs enfants. Dante, alors âgé de neuf ans seulement, était du nombre de ces jeunes hôtes. De cette joyeuse troupe enfantine faisait partie la fille de Folco, dont le nom était Bice (3). Elle avait à peine atteint sa huitième année. C'était une charmante et gracieuse enfant, et de séduisantes manières. Ses beaux traits respiraient la douceur, et ses paroles annonçaient en elle des pensées au-dessus de ce que semblait comporter son âge. Si aimable était cette enfant, si modeste dans sa contenance, que plusieurs la regardaient comme un ange. Cette jeune fille donc, telle que je l'ai décrite, ou plutôt d'une beauté qui surpasse toute description, était présente à cette fête. Tout enfant qu'était Dante, cette image se grava soudain si avant dans son cœur, que, de ce jour jusqu'à la fin de sa vie, jamais elle ne s'en effaça. Était-ce entre deux cœurs un lien mystérieux de sympathie, ou une spéciale influence du ciel, ou était-ce, comme quelquefois l'expérience nous le montre, qu'au milieu de l'harmonie de la musique et des réjouissances d'une fête, deux jeunes cœurs s'échauffent et se portent l'un vers l'autre? Il n'importe; mais Dante, en cet âge tendre, devint l'esclave dévoué de l'amour. Le progrès des années ne fit qu'accroître sa flamme, et tant, que pour lui nul plaisir, nul confort, que d'être près de celle qu'il aimait, de contempler son beau visage, et de boire la joie dans ses yeux. Tout en ce monde est transitoire. A peine Béatrice avait-elle accompli sa vingt-cinquième année, qu'elle mourut (4). A son départ, Dante ressentit une affliction si profonde, si poignante, il versa tant et de si amères larmes, que ses amis mirent qu'elles n'auraient d'autre terme que la mort seule, et que rien ne pourrait le consoler (5). »

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque.htm

Dante, de son vrai nom « Durante » soit Durant, ne mourut pas de la mort de Bice (diminutif de Béatrice, à prononcer « bitché »). Il lui resta toujours fidèle cependant et ne cessa de la louer, même après son mariage malheureux avec une femme acariâtre dont il eut six enfants dont une fille qui fut prénommé... Béatrice.

Peut-on imaginer que sa femme fut acariâtre d’avoir à supporter un mari qui ne pensait qu’à une morte ?

Car faut-il choisir entre « un lien mystérieux de sympathie, ou une spéciale influence du ciel, ou était-ce, comme quelquefois l'expérience nous le montre, qu'au milieu de l'harmonie de la musique et des réjouissances d'une fête, deux jeunes cœurs s'échauffent et se portent l'un vers l'autre » Pourquoi pas tout cela à la fois ?

L’homme a nécessairement besoin de la femme, de ses œuvres, de ses pensées pour être complet. Adam n’est pas sans Ève, Jésus sans sa mère et sans les saintes femmes. C’est la nécessité des œuvres spirituelles, intellectuelles et morales de la femme.

21.11.07

La Victoire de Claire P. devant le Conseil d'Etat

En complément de mon post d'hier, ce qu'il faut bien comprendre, c'est la victoire inaperçue et naturellement passée sous silence, même par les médias alternatifs, de Madame Clare P.

En effet, lorsque j'écrivais en mai

ici

http://www.blogger.com/blog-this.g

Et ici :

juridique et culturel: Lundi de Pentecôte et les droits de l’homme.

que le travail non rémunéré du lundi de Pentecôte était une violation des droits de l'homme, une résurgence de l'esclavagisme, je n'ai eu aucun écho. Heureusement une dame courageuse et son avocat a eu l'idée de saisir la justice de cette horreur. Elle a fondé son argumentation à peu près sur la mienne. Mais naturellement n'attendez pas de Claire Chazal qu'elle mentionne, même une seconde ce genre de contestation.

Tant et si bien que le tribunal qui doit regarder assiduement TF1 a trouvé scandaleuse l'argumentation de Claire P. Avoir des idées en dehors de Claire Chazal ! C'est un recours abusif !

Le Conseil d'Etat (juridiction d'appel du Tribunal Administatif en matière de contentieux administratif) a quand même jugé qu'il s'agissait bien de travail forcé et donc, selon moi, d'esclavage.

Il a seulement dit que même si matériellement, il s'agissait de travail forcé, il n'y avait pas atteinte aux droits de l'homme en raison de l'exception prévue par la Convention Européenne des Droits de l'Homme, de "l'obligation civique normale".

Pour l'instant, laisssons de côté l'affimation contestable du Conseil d'Etat.

Comprenons bien que le Conseil d'Etat a jugé qu'en principe la "journée de solidarité" est matériellement du travail forcé, mais que cela est excusé par la Convention des Droits de l'Homme.

Ce n'est pas sans conséquence :

1) on peut se poser la question de la modification ou de la clarification de la Convention Européenne des Droits de l'Homme. Cette formule ("obligation civique normale") peut amener et de fait, elle induit des abus (voir la décision du Conseil d'Etat). Il faut donc une modification de la Convention sur ce point.

2) Même en l'état actuel de la jurisprudence du Conseil d'Etat (sans modification de celle-ci), une seconde journée de même type pourra plus facilement être jugée abusive (alors même que, selon moi, même la première viole un principe sacré, mais ce n'est pas la question ici)

3) Surtout, surtout le Conseil d'Etat a jugé que cette journée était du travail forcé, même s'il l'excuse.

Grande victoire donc de Madame P., passée sous silence partout. La CFTC s'en souviendra, je l'espère lors de la prochaine journée de travail forcé.

Un recours devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme serait envisageable. Il faut s'en méfier car cette cour est parfois surprennante et la victoire certaine pourrait se transformer en défaite... Pas évident donc, c'est là où il faut être très prudent...

20.11.07

Travail forcé ou Obligation Civique Normale ? Nouvel arrêt du Conseil d'Etat

Le gouvernement Raffarin a institué une "journée de solidarité" qui se traduit par une journée de travail non rémunéré.

Un dame Claire P. avait refusé de travailler le jour de travail sans rémunération par le directeur de l'hôpital dans lequel elle travaillait. La direction de l'hôpital lui a retenu un trentième sur son traitement.

Elle forme un recours contre la décision de la direction de l'hôpital devant le Tribunal administratif en faisant observer que la prétendue "journée de solidarité" est une journée de travail non rémunéré.

Selon moi, cette journée d'esclavage est contraire aux droits de l'homme.

Le tribunal de première instance lui inflige une amende pour recours abusif d'un montant de 500 € ! J'ai plus de respect pour la juridiction administrative que pour la judiciaire. Les jugements sont plus pondérés et mieux motivés, les juges plus honnêtes. Cependant quand on voit un tribunal condamner une personne soumise à un travail non rémunéré à 500 € pour recours abusif, nonobstant la qualité de l'argumentation, je finis par me poser des questions sur la qualité intellectuelle de tous les juges...

Bref, le Conseil d'Etat a quand même réformé cette disposition (500 € d'amende) particulièrement scandaleuse. Elle dénotait chez les juges de première instance une absence de délicatesse d'âme et de formation morale sur la valeur du travail et du salaire.

Cependant le Conseil d'Etat dans sa décision du 09 novembre 2007

http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0731.shtml

confirme celle du tribunal sur la licéité de cette journée d'esclavage en s'appuyant principalement sur l'article 4 alinéa 3 d. de la Convention Européenne des droits de l'homme, selon laquelle il n'existe pas de droit à rémunération de :

"d. tout travail ou service formant partie des obligations civiques normales."

http://www.lexinter.net/UE/droits_et_libertes.htm

Reste à savoir si une journée de travail gratuite fait partie des obligations civiques normales.

Félicitions-nous que le Conseil ait mis une barrière à l'extention de cette honte de la journée de travail non rémunérée : c'est la notion d' "obligations civiques normales" qui forment un obstacle, une barrière, ce qui n'est pas rien, ne soyons pas négatif, cela ouvre la voie à des contestations et est un "garde fou" contre le travail forcé généralisé.

Cependant cette notion est à mon avis déjà trop peu précise pour empêcher tout abus. La preuve, c'est qu'elle permet d'ouvrir une brèche dans ce principe sacré, qui empêche l'esclavagisme consacré par ce principe que tout travail mérite salaire (Luc X, 7).

Notons par exemple que la convention sur le travail forcé des enfants interdit :

"Article 5
1. Aucune concession accordée à des particuliers, à des compagnies ou à des personnes morales privées ne devra avoir pour conséquence l'imposition d'une forme quelconque de travail forcé ou obligatoire en vue de produire ou de recueillir les produits que ces particuliers, compagnies ou personnes morales privées utilisent ou dont ils font le commerce."
http://www.droitsenfant.com/travailc29force.htm

Or en l'occurrence le travail des agents hospitaliers est facturé aux clients ou usagers. Il s'agit donc d'un travail marchand dont l'Etat fait commerce ou du moins qui lui rapporte.

Il ne peut s'agir en conséquence d'une "obligation civique normale".

D'ailleurs cette notion devait être éliminée de la Convention Européenne car elle appelle des abus, comme c'est le cas aujourd'hui.

Il est évident pour tout individu de bonne foi que ramasser un papier gras dans la rue ou aider un aveugle à traverser, ou aider son voisin inondé, fait partie des "obligations civiques normales" qui n'ont pas à être rémunérées. C'est une question de bonne foi. Mais un travail donnant lieu à facturation de la part de l'employeur doit être rémunéré.

Nous sommes donc dans une situation très grave où nous pouvons constater que les principes généraux du droit ne sont plus respectés, car cette loi devrait donner lieu à des sanctions pénales.

18.11.07

Une personnalité scientifique entre euthanasie et vivre jusqu'au bout

L'histoire est signalé par l'irremplaçable Salon Beige.


Madame le docteur Sylvie Ménard est une Parisienne mariée et vivant en Italie, à Milan.

Elle occupe un haut poste, elle est chercheuse sur le cancer et a publié plus de trois cents fois internationalement sur le sujet. Elle est cancérologue.

Je traduis un extrait de la dépêche du Corriere della Sera

MILANO — «Ho il cancro», dice incredula a se stessa. «Ho il cancro proprio io che per trentanni l’ho studiato per curare gli altri », si ripete ogni secondo. «Ho il cancro e so che sono destinata a morire», è il suo pensiero fisso. La diagnosi che un collega medico le comunica il 27 aprile 2005 risuona come un mantra nella testa di Sylvie Ménard per una settimana: lei, alla guida dellOncologia sperimentale dellIstituto dei tumori di Milano, tra i fiori allocchiello della sanità a livello italiano, proprio lei improvvisamente si trova a non essere più la ricercatrice dalle 300 pubblicazioni internazionali sulle terapie antitumorali, ma solo una donna di 60 anni, compiuti il 1˚luglio, con un tumore al midollo osseo.

Tiré de ce site

http://amicidiradiomaria.wordpress.com/2007/10/27/%C2%ABero-per-l%E2%80%99eutanasia-ora-ho-il-cancro-e-voglio-vivere-fino-all%E2%80%99ultimo-giorno%C2%BB/

Traduction proposée :

Milan - "J'ai le cancer", dit-elle incrédule à elle-même. "J'ai le cancer, moi, vraiment moi, moi qui pendant trente ans l'ai étudié pour guérir les autres." se répète-t-elle chaque seconde. "J'ai le cancer et je sais que je vais mourir." C'est son idée fixe. Le diagnostic dont un collègue médecin lui fait part le 27 avril 2005 résonne comme un mantra [parole inlassablement répétée comme méditation, dans l'hindouisme] dans la tête de Sylvie Ménard pendant une semaine : elle qui guide l'oncologie expérimentale de l'institut des tumeurs de Milan, elle, une des gloire de la santé au niveau italien, elle, tout à coup n'est plus la chercheuse aux trois cents publications sur les thérapies antitumorales, mais seulement une femme de soixante ans, accomplis en Juillet, avec une tumeur à la moelle osseuse."



Ce cancer est mortel, en moyenne, à trois ans. Elle va donc, elle qui formait des voeux pour l'euthanasie, se convertir en une farouche militante anti-euthanasie.

C'est ce qui cause sa célébrité, car elle vient de faire une conférence lors d'un congrès anti-euthanasie.

Ce qui m'a touché dans cet extrait, c'est l'aspect humain. C'est cette émotion si familière en définitive, qui étreint cette femme. Elle ne pensait pas être un jour confrontée à une pareille épreuve. Le cancer c'était pour les autres, les fumeurs, les mangeurs... Elle vivait sainement... Elle a un cancer incurable et très grave, douloureusement insupportable...

Elle choisira d'être soignée en Italie et renonce aux USA. Elle juge le voyage inutile.

Elle parle ensuite de "by pass" dans son âme. De militante pro-euthanasie, elle devient anti-euthanasie par un "by pass" dans son âme. Mystérieuse formule.

En réalité, sa conversion n'est pas absolue car elle menace de se suicider si on ne soulage pas sa douleur par des soins palliatifs. Si on la soulage, elle veut vivre.

Après avoir renoncé, au début de sa maladie, à semer des fleurs dans son jardin, car elle pensait ne pas les voir pousser, en dernier lieu, elle a semé un arbre...

16.11.07

Entendre l'avocat d'un prévenu non comparant : un progrès.

Jusqu'alors, les avocats pouvaient représenter leur client seulement au civil. C'est-à-dire pour des litiges entre particuliers.

En revanche au pénal si l'infraction était d'une particulière gravité (!), aucun avocat ne pouvait même être entendu, et a fortiori ne pouvait représenter son client en déposant des conclusions pour forcer le tribunal à répondre (enfin, en théorie...).

L'intention du législateur était, officiellement, de faire comparaître le prévenu.

En fait on pouvait constater une sorte de pré-jugement du "prévenu" considéré comme un "pré-coupable". C'est l'esprit napoléonnien des magistrats français. Cela se traduisait par une extrême sévérité et volonté d'humilier le justiciable et l'avocat face à des magistrats dictatoriaux.

J'écris à l'imparfait, mais tout le monde aura compris que cet esprit est toujours présent. J'imagine l'avocat ayant demandé à défendre sa cliente en son absence. Comme il avait dû être reçu par les magistrats de la Cour d'Appel.

Sans doute cet avocat avait-il une cliente intelligente puisqu'il est allé jusqu'en cassation.

http://www.lexisnexis.fr/depeches/

En l'occurrence, il s'agissait de la mise en application de la nouvelle loi du 09 mars 2004, qui met en oeuvre le principe du "procès équitable" prévu par l'article 6 de la Déclaration Européenne des droits de l'homme, sanctionné par des arrêts de la Cour Européenne des Droits de l'Homme contre l'Etat français. Les magistrats, malgré la nouvelle loi avaient fait application de l'article 411 du Code de Procédure Pénale (mandat écrit obligatoire de la cliente à l'avocat) et avaient refusé de l'entendre et de prendre ses conclusions.

Par une incohérence, habituelle de la part du législateur français, la loi du 9 mars 2004 avait laissé subsister certaines dispostion de l'article 411 du Code de Procédure Pénale qui prévoyait et prévoit toujours un mandat écrit obligatoire, mais par l'article 410 al. 3 prévoyait aussi l'obligation pour le juge d'entendre l'avocat en dehors de cas limitatifs prévus par l'article 411. Aujourd'hui nous avons donc un article de loi (l'article 411), sans application. Il faudra retenir que des dispositions de loi sont injustes et inappliquées car violant les droits de l'homme, mais toujours écrites dans les textes officiels. Vous pouvez le vérifier au site legifrance, où cette disposition, ultra tarabiscotée de l'article 411 est maintenue, mais n'est plus à appliquer en vertu de l'article 410, du moins dans certains cas (attention), pour rester toujours simple !

Bref, aujourd'hui et grâce à la déclaration Européenne des Droits de l'Homme et à la Cour Européenne des droits de l'homme, la loi française est condamnée par la CEDH et la Cour de Cassation, mais personne ne le saura s'il n'a pas lu le jurisclasseur ou d'autres publications confidentielles et spécialisées. Car celui qui voudrait naïvement consulter legifrance pour connaître l'état du droit, en lisant l'article 411 comme l'avaient fait les juges des Cour d'Appel, ne le connaîtraenit pas... Et les juges français ne le lui apprendront pas.

Il paraît que la révolution aurait été faite pour rendre la loi compréhensible par tous : c'est raté. Il est même honteux et contraire aux droits de l'homme d'avoir des lois contradictoires et beaucoup trop compliquées, si bien que les magistrats ne les comprennent pas eux-mêmes.

En attendant, merci à la Cour Européenne des Droits de l'Homme et merci à la Déclaration Européenne des Droits de l'Homme, la France et les magistrats français en avaient bien besoin.

15.11.07

Discrimination "indirecte" et discrimination "positive"

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) a édicté une

"Recommandation de politique générale no 3 de l'ECRI : La lutte contre le racisme et l'intolérance envers les Roms/Tsiganes (adoptée par l'ECRI le 6 mars 1998)

Cette recommandation est retenue comme droit positif par un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme du 13 novembre 2007.

"(...)

Rappelant que la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance fait partie intégrante de la protection et promotion des droits de l'homme, que ces derniers sont universels et indivisibles, et sont les droits de tout être humain, sans distinction aucune ;

Soulignant que la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance vise avant tout à protéger les droits des membres vulnérables de la société ;

L'European Commission against Racism and Intolerance (ECRI) ne prend pas garde ici qu'elle discrimine les citoyens entre "vulnérables" et non vulnérables sur un critère... racial. Elle juge ainsi que tout Européen n'est pas vulnérable, sauf... ceux qui sont victimes du racisme, de l'antisémitisme et qui ne sont pas "de souche". C'est une grave discrimination coupable à l'encontre des Européens car il existe des Européens vulnérables, pauvres et déclassés.

"Convaincue que toute action contre le racisme et la discrimination devrait partir du point de vue de la victime et tendre à améliorer sa situation ;"

"Constatant que les Roms/Tsiganes souffrent aujourd'hui partout en Europe de préjugés persistants à leur égard, sont victimes d'un racisme profondément enraciné dans la société, sont la cible de manifestations, parfois violentes, de racisme et d'intolérance, et que leurs droits fondamentaux sont régulièrement violés ou menacés ;"

L'ECRI ne prend pas garde que par ces motifs généraux, elle diffame gravement les peuples européens.

Constatant également que les préjugés persistants envers les Roms/Tsiganes conduisent à des discriminations à leur égard dans de nombreux domaines de la vie sociale et économique, et que ces discriminations alimentent considérablement le processus d'exclusion sociale dont souffrent les Roms/Tsiganes ;

Convaincue que la promotion du principe de tolérance est une garantie du maintien de sociétés ouvertes et pluralistes rendant possible une coexistence pacifique ;

recommande aux gouvernements des Etats membres ce qui suit :

(...)

– S'assurer que la discrimination en tant que telle ainsi que les pratiques discriminatoires sont combattues au moyen de législations adéquates et veiller à introduire dans le droit civil des dispositions spécifiques à cet effet, notamment dans les secteurs de l'emploi, du logement et de l'éducation ;

(...)

– Combattre de manière vigoureuse toute forme de ségrégation scolaire à l'égard des enfants roms/tsiganes et assurer de manière effective l'égalité d'accès à l'éducation ; (...). »

2. La recommandation de politique générale no 7 de l'ECRI sur la législation nationale pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale (adoptée par l'ECRI le 13 décembre 2002)

60. Aux fins de cette recommandation, on entend par :

(...)

c) « discrimination raciale indirecte » le cas où un facteur apparemment neutre tel qu'une disposition, un critère ou une pratique ne peut être respecté aussi facilement par des personnes appartenant à un groupe distingué par un motif tel que la race, la couleur, la langue, la religion, la nationalité ou l'origine nationale ou ethnique, ou désavantage ces personnes, sauf si ce facteur a une justification objective et raisonnable. Il en est ainsi s'il poursuit un but légitime et s'il existe un rapport raisonnable de proportionnalité entre les moyens employés et le but visé. »


La discrimination "positive" est ainsi inscrite sur critères raciaux dans la loi et la jurisprudence européenne.

On se demande d'ailleurs pourquoi la lutte contre l'antisémitisme ne requiert pas la fin des tests de sélection. Il n'y a pas, malgré le racisme et la discrimination des Européens coupables, de tests visant à éliminer indirectement les Juifs.

Car dans l'arrêt, la Cour a condamné la République Tchèque en raison de tests d'orientation qui de fait n'excluaient pas tous les Roms mais la plus grande partie d'entre eux. Et orientait cette majorité vers des établissements spéciaux de soutien. Noter qu'il ne s'agissait nullement d'un phénomène systématique, mais d'un phénomène statistique fondé sur la culture Rom. Il y avait, des Roms dans les établissements "normaux".

Tout en reconnaissant que les parents Rom accordent peu d'importance aux études, la Cour fait reproche à l'Etat Tchèque de ne pas en avoir tenu compte. Il l'oblige ainsi à la discrimination postive, puisque ces mesures spéciales ne sont pas gratuites afin de sensibiliser les familles Rom.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme et l'ECRI dérivent ainsi vers le totalitarisme. Condamnant un Etat en raison des reproches amers, mais contradictoires, faits à sa population, il lui fait une obligation morale de s'occuper des relations familiale et de la culture des familles et non de toutes les familles, mais de familles racialement désignées.

9.11.07

Quelques jours de vacances

Je vais interrompre la tenue du blog pour la semaine, je remettrai de nouveau post le 18 novembre.

A bientôt, pour des articles toujours plus instructifs et sérieusement documentés...

8.11.07

La dialectique Fresche

« Le Salon Beige est lu en Chine et c'est un lecteur français expatrié à Shanghaï qui m'écrit, suite à la visite de Georges Frêche samedi dernier pour l'inauguration de la Maison du Languedoc-Roussillon à Shanghaï. A cette occasion, et en présence du consul de France, le président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon a prononcé un discours dans lequel notre lecteur a relevé ces phrases proprement scandaleuses :
"Le Tibet est Chinois comme l'Alsace-Lorraine est française [...] Vive Confucius, Vive Lao Tse, Vive Mao qui a rendu sa dignité à la Chine". »

Selon le Salon Beige ici http://lesalonbeige.blogs.com/

Arrêtons-nous le temps de ce post sur la dialectique Fresche.

Il affirme d'un ton sans réplique. Il profite de son poste d'orateur pour asséner des vérités à croire.

"Le Tibet est chinois comme l'Alsace-Lorraine est française". Il a "proposé" (si l'on peut dire lorsque l'on parle de ce petit dictateur) une comparaison et il en déduit une raison à croire. Il n'a rien démontré, il a fait peur.

Il égale Mao à Confusius, alors que Confusius est authentiquement chinois et Mao un clône marxiste, donc occidental. Il prétend que la Chine avait perdu sa dignité (et pourquoi donc ?) et que Mao la lui a rendu. Quand on sait qu'il a détruit d'innombrables oeuvres d'art chinoise... Sans compter les massacres et le goulag dit en Chine le laogaï. Il n'a rien démontré, il a flatté les autorités dans le sens du poil.

On peut être très inquiet lorsque l'on voit qu'un personnage de ce type domine la région Languedoc.

Une dernière question : qu'est-ce que la maison du Languedoc en Chine peut bien apporter au Languedociens ? C'est une occasion de dépenses extraordinaires, alors que beaucoup de gens du Languedoc souffrent de la pauvreté, une occasion de manier et dépenser pas mal d'argent... sans que l'on en voit la finalité.

Loi naturelle : en quel sens ?

Quand on est catholique on peut avoir peur de "choquer" nos interlocuteurs lorsque l'on parle d'éthique universelle. C'est-à-dire de morale commune à l'humanité entière.

Benoît XVI, citant le Catéchisme de l'Église Catholique, dans son discours du 5 octobre 2007 nous explique pourquoi la loi naturelle est universelle :

"Cette loi est dite naturelle non pas en référence à la nature même des êtres irrationnels, mais parce que la raison qui l'édicte appartient en propre à la nature humaine" (n. 1995)."

C'est donc bien la loi fondée sur la nature rationnelle de l'homme. C'est la raison qui édicte la loi.

La raison est en nous ce qui nous rend semblables à Dieu. Certes nous ne sommes qu'une image de la raison divine, une image lointaine, mais une image quand même.

Et "la juste raison, (...) est une participation à la Raison éternelle de Dieu." ibidem. Lorsque nous proférons des vérités nous participons à la Raison éternelle de Dieu : quelle dignité !

Comme nous sommes tous égaux, tous frères, la raison est notre moyen de communication et le fondement de toute communication entre humains.

C'est pourquoi au lieu de désespérer de l'irrationalité, car nous pouvons établir un dialogue avec tous les hommes de bonne volonté. Cela exclut ceux qui ne sont pas de bonne volonté certes, mais personne ne peut se soustraire à cet appel et tous doivent donc être a priori considérés comme de bonne volonté.

Le pape poursuit :

"La loi naturelle devient ainsi la véritable garantie offerte à chacun pour vivre libre et respecté dans sa dignité et à l'abri de toute manipulation idéologique et de toute décision arbitraire ou d'abus du plus fort. Personne ne peut se soustraite à cet appel."

L'appel à l'usage libre et indépendant de la raison est universel.

Je crois que c'est ce qui fonde la politique de dialogue avec toutes les religions. C'est sur ce
terrain que nous aurons un dialogue avec les musulmans, il ne peut être théologique puisque la théologie est au-dessus de toute discussion humaine selon la doctrine du Coran non créé. Mais il peut atteindre pour l'instant la morale et notamment la morale des droits de l'homme. Et selon le cardinal Tauran les domaines en seront la famille, la place de la religion dans l'éducation qui sont les valeurs de dialogue car "pour l'instant" on ne peut aller plus loin, car fondamentalement la différence tient à la non reconnaissance de la dignité de l'homme.

Le dialogue est réservé aux spécialistes.

Pour nous laïcs non spécialistes de théologie et de dialogue, ce seront les droits de l'homme et la raison qui sont le fondement de la société et qui s'imposent à tous, quelles que soient leurs croyances, qui seront le fondement de notre action sans disctinction de religion, de race, de sexe et autres discriminations illégitimes dans ce domaine moral.

Pourquoi ? Parce que le droit naturel s'impose à tous malgré l'obscurcissement de la conscience ou les déviations de la culture de certains. En effet elle découle de la nature humaine. Il ne peut donc être question sous prétexte de respect des coutumes ou des croyances de violation des droits fondamentaux de l'être humain. Chacun son métier : aux théologiens le dialogue mais au laïques les droits de l'homme.

7.11.07

Traitement de l'information : visite du roi d'Arabie chez le pape

http://www.zenit.org/

L'agence zenit rend compte de la visite "historique" selon l'expression des médias italiens du roi Abdallah bin Abdulaziz Al Saoud au pape Benoît XVI le 6 novembre 2007 au Vatican.

Cette visite est historique puisque l'Arabie Saoudite et le Saint Siège n'entretiennent pas de relation diplomatique et que toute présence juive est interdite en Arabie, cependant que les chrétiens ne sont tolérés que s'ils ne possèdent pas de bible et autres objets religieux, ne prient pas et ne réunissent pas.

Voici la source en anglais de l'interdiction des juifs en Arabie :

http://www.guardian.co.uk/international/story/0,3604,1156620,00.html

"The supreme commission for tourism's website lists those who will not be allowed in: Jews; people with Israeli stamps in their passport;" "Le site de la commission suprême de tourisme liste ceux qui ne sont pas autorisés : juifs ; les gens avec un cachet d'Iraël sur leur passeport;(...)"

D'une part le pape a voulu associer les juifs à cette visite puisque le communiqué commun publié à l'issue de l'entretien d'une demi-heure énonce :

"Le Saint-Siège et l’Arabie saoudite rappellent « la valeur de la collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs, pour la promotion de la paix, de la justice et des valeurs spirituelles et morales »."

Il s'agit donc d'un grand succès de la politique de dialogue, puisque le roi est venu à Rome. Notons qu'il a offert au pape un "dans un écrin un glaive d’or orné de pierres précieuses" (zenit) C'est évidemment un peu maladroit comme cadeau, mais il y en avait un autre plus classique (une statuette représentant un homme à dos de chameau protégé du soleil par deux palmiers)

Le quotidien l'Osservatore Romano précise :
« Dialogue interculturel et interreligieux ; collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs pour la promotion de la paix. Tels sont les thèmes de l’entretien entre Benoît XVI et le roi d’Arabie Saoudite, Abdallah bin Abdulaziz Al Saoud, reçu en audience avec sa suite au matin du mardi 6 novembre ».


L’O[sservatore] R[omano] également souligne le caractère « historique » de la rencontre, étant donné qu’il s’agit de la « première visite d’un Roi saoudite chez le pape ».

Il s'agit donc d'un grand succès de la diplomatie vaticane, de la politique de dialogue. Peut-être verrons-nous une jours une église à La Mecque ?

Eh bien si vous avez le temps lisez l'article du Figaro sur le sujet. Il est entièrement négatif, les fausses nouvelles concernant le discours de Ratisbonne, sur le cardinal Tauran de "mauvaise santé" (merci pour la vie privée), qui aurait fait des déclarations maladroites, tout est négatif selon le Figaro.

http://www.lefigaro.fr/international/20071107.FIG000000236_tete_a_tete_entre_le_pape_et_abdallah_d_arabie.html

Le recteur de la mosquée Al Azhar d'Alexandrie est qualifié de "plus haute autorité de l'islam sunnite", alors qu'il n'y a pas d'autorité religieuse dans l'islam.

"Dans son dialogue avec l'islam, le Saint-Siège tâtonne toujours et joue parfois de maladresse. " dit le même Hervé Yannou dans son article du Figaro.

et il illustre son propos ainsi
"Mais lorsque le cardinal [Tauran] a déclaré dans La Croix : « Avec certaines religions, on peut avoir des discussions théologiques. Mais avec l'islam, non, pas pour le moment »,"
Sans point de suspension... sans rien qui indique la suite.

Or le cardinal a dit dans son interview publié sur le site de la Croix :

"Peut-on avoir des discussions théologiques dans un tel cadre ?

Avec certaines religions, oui. Mais avec l’islam, non, pas pour le moment. Les musulmans n’acceptent pas que l’on puisse discuter sur le Coran, car il est écrit, disent-ils, sous la dictée de Dieu. Avec une interprétation aussi absolue, il est difficile de discuter du contenu de la foi…"

L'interview, dont j'ai tiré cette citation peut être lue intégralement ici :

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2317870&rubId=4078


On mesure la valeur de l'article du Figaro. Elle est nulle ; c'est un article trompeur.

Bref, heureusement avons-nous Internet contrôler les informations.