12.1.08

"Hassis est mort"

Le journaliste libanais Camille Eid publie en italien un livre sur les convertis de l'islam.

http://www.zenit.org/article-16984?l=french

Il raconte qu'un converti de l'islam rentrant au pays après un exil forcé, frappe à la porte de sa mère et lui dit frappe à la porte de chez lui « Je suis ton fils Hassis », celle-ci [sa mère] répond : « Non, Hassis est mort ».

On aurait tort de croire que ce type de comportement (celui de la mère) est l'apanage de l'islam. Ce type de comportement je l'ai vécu dans ma famille, une première fois quand je suis devenu chrétien fervent, dans ma propre famille et une autre fois lorsque j'ai quitté le lefebvrisme. Alors tous mes enfants m'ont été retirés et je n'ai de relation précaires qu'avec une de mes filles.

Bien sûr comme nous sommes en Occident l'attitude n'est pas absolument identique : les lefebvristes ou les athées pratiques (qui se réconcilient d'ailleurs ! lorsqu'il s'agit de rejeter le "déviant") est plus teinté de "rationalité", mais le fond de fanatisme (islamique, chrétien ou athée) est le même. Remarquons que cela fonctionne contre le bien-être du fanatique qui croit que parce qu'il souffre, il est agréable à Dieu (ou fidèle à ses engagements maçonniques ou communistes).

Un autre élément est très important dans l'exposé de Eid est l'impression de libération que donne la foi chrétienne. Et pourtant elle est extrêmement difficile à croire : pensez Dieu s'est fait homme. Un homme comme vous et moi. Il y faut une grâce pour la confesser.

Et pourtant se livrer sans préjugé, avec sincérité à Jésus est source d'approfondissement constant de la paix et de la joie, même dans les souffrances, les déceptions, les amertumes de la vie. C'est aussi un miracle, nous vivons ce que Jésus n'a pas souffert. Il n'a pas connu la souffrance de la femme à qui on arrache son enfant, il n'a pas connu la maladie, il n'a pas connu le mépris de sa mère pour le fruit de ses entrailles etc.

Nous complétons en nous ce qui manque à la Passion du Christ. (Collossiens 1, 24). Quel honneur ! Nous sommes invités à compléter ce qui manque aux souffrances de Dieu.

Les convertis de l'islam, ce sont des fils de pauvres qui deviennent de la famille de Dieu, nous, nous sommes des gosses de riches qui croient que tout leur est dû.

4 commentaires:

Marie a dit…

Un converti de l'islam, c'est quelqu'un qui s'est converti à l'islam ou qui s'en est détaché?

Vous avez vraiment vécu des choses difficiles. Je suis contente d'avoir une religion ouverte et libérée.

Unknown a dit…

Chère Marie,

Il s'agit des convertis de l'islam vers (généralement) le christianisme.

C'est vrai que la religion chrétienne est une religion ouverte et libérée des tabous et des superstitiions. Mais vous avez à l'intérieur de la religion chrétienne des gens qui ont transformé la religion chrétienne en idéologie de fanatiques. C'est beaucoup plus rare qu'en islam, mais cela existe.

De fait, je pense que le fanatisme est une donnée de la psychopathologie humaine. Il s'étend à toutes les convictions (y compris athées et agnostiques).

Je ne doute pas que les magistrats qui sortent de l'ENM (presque tous athées) soient, comme Burgaud, des fanatiques obtus.

Anonyme a dit…

Cher Denis, ne vous fâchez pas, mais il me semble que dans votre dernier post, vous acceptez les idées de ces fanatiques. Je ne me retrouve pas du tout dans les idées de ce salon beige....

Au niveau des convertis, j'avais tout à fait compris l'inverse.

Unknown a dit…

Chère Marie,

Le Salon Beige, dont je sais que vous ne l'aimez pas, peut parfois être agaçant par un parti pris semi-lefebvriste.

Pardonnez-moi, mais pour la vie des embryons et des foetus, je suis d'accord avec une manifestation aimable. Mais c'est le Salon Beige qui attaque Mme Veil, pas les organisateurs de la manifestation.

C'est une maladresse. J'espère qu'ils finiront par comprendre.