12.6.08

Les lois répressives du Tribunal pénal international

La France a ratifié le traité de Rome du 18 juillet 1998. Aujourd'hui, le traité de Rome doit entrer en application en France après l'institution du Tribunal pénal international de La Haye, dépendant de l'ONU.

Bien, bien que la répression ne soit pas une obligation découlant des droits de l'homme. La répression n'est jamais instituée pour défendre une politique ou une idéologie, mais toujours pour rétablir un ordre troublé par le criminel, pour infliger une peine à un homme parce qu'il a abusé de sa liberté en commettant un infraction, notamment au cinquième commandement "tu ne tueras point" qui est le premier commandement prohibant.

Ce qui est plus inquiétant c'est que les rédacteurs des textes pénaux internationaux ne rédigent pas leurs textes conformément aux droits de l'homme.

La définition des infractions doit être stricte de façon que nul ne puisse être inquiété pour des actes non définis pénalement avant qu'il ne les commette.

Article 11 de la déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU


"1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie "

Le mot important est le mot "légalement" qui implique une définition stricte.

Hé bien il faudra mettre en prison les rédacteurs de la loi sur les crimes de guerre et ceux qui l'appliqueront dans certains cas :

On va permettre aux juges de raisonner par analogie en matière répressive. C'est la négation du droit.

"11° Les autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l'intégrité physique ou psychique."

"2° D'utiliser des gaz asphyxiants, toxiques ou assimilés et tous liquides, matières ou procédés analogues ; "

Ces textes ont été adoptés par le Sénat "petite loi" du 10 juin 2008.

Il semble que la Ligue des droits de l'homme de gauche n'ait réagi que pour demander encore plus de répression.

On va croire que je suis pour les génocideurs et autres calamités. Je ne verrais aucune objection à ce que les criminels communistes soient poursuivis, comme les criminels chinois, les criminels russes, les tortionnaires de la Volks Polizei et ceux qui ont génocidé les "Européens" à Oran en 1962, ceux qui ont tiré sur la foule en Algérie, ceux qui ont tué le P. Popieluszko, ceux qui ont torturé et tué en masse à la libération et tant d'autres génocideurs de gauche.

Non, je ne suis pas pour les criminels, mais je suis pour les droits de l'homme et contre la soumission à l'émotion, pour la promotion de la raison.

Le droit onusien en évacuant les principes de vérité et de justice, en arrive au nom des droits de l'homme, à enfreindre les droits de l'homme, en se fondant sur l'émotion.

Il faut remettre la raison au centre de la réflexion juridique.

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