6.9.08

La constitution publicitaire

Monsieur Jacques Bichot publie un très intéressant article sur la réforme des institutions.

Il remarquer que la constitution devient une sorte de fourre-tout publicitaire.

La constitution de Michel Debré est taillée en pièces alors qu'elle était une sorte de chef d'oeuvre.

http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article-2276-A-quoi-sert-la-Constitution-dans-une-%AB-democratie-illimitee-%BB-.html

Chirac et Sarkozy, soi-disant gaullistes ont utilisé et utilisent la constitution comme Fourre-tout publicitaire.

"L’avalanche des textes est telle que le législateur en arrive, y compris pour la Constitution, à ne plus très bien savoir où il en est. Ainsi l’article 25, relatif au Parlement, dispose-t-il depuis la réforme de juillet 2008 qu’une commission « se prononce par un avis public sur les projets de texte et propositions de loi délimitant les circonscriptions pour l’élection des députés ou modifiant la répartition des sièges de députés ou de sénateurs ». Fort bien, mais où est-il écrit qu’il existe des circonscriptions pour l’élection des députés ?"


L'auteur poursuit en remarquant que la disposition constitutionnelle est ici matériellement au-dessous de la loi électorale. Elle est du niveau d'un décret d'application.

Quand le pouvoir constituant ne sait plus trop où il en est alors que ces dispositions ont fait l'objet (théoriquement) d'une discussion par le Congrès, soit par tous les sénateurs et députés, c'est que nous ne sommes plus dans un état de droit ni dans un Etat de droit !

Où ont-ils la tête nos parlementaires ?

"Chaque sénateur (ils sont 331) gagne mensuellement 11 540 euros nets, dont la moitié environ (l’enveloppe destinée à couvrir ses frais professionnels) échappe légalement au fisc. A cela s’ajoutent de multiples avantages en nature : billets de train et d’avion gratuits, voitures mises à disposition… Malgré ce régime très favorable, seuls 90 sénateurs, selon les pointages très sérieux de cette assemblée, se donnent la peine de travailler assidument dans le cadre de leur mandat. En revanche, 120 n’y mettent jamais les pieds et 120 autres n’y sont qu’à temps partiel." remarque le Salon beige.


A quatre-vingt-dix sérieux, il n'y en a pas eu un seul pour s'apercevoir de la bévue des énarques et "magistrats" qui ont rédigé ce texte absurde ?

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