13.9.08

Parution du rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale

Selon le jurisclasseur la cour des comptes a fait paraître son rapport sur la Sécurité sociale le 10 septembre 2008.

Il fait remarquer que les ressources de la Sécurité sociale sont de plus en plus tirées des impôts. Les cotisations professionnelles représentant 97 % des produits en 1980, il ne représente plus que 59 % en 2008.

Cette statistique montre un changement radical de la nature de la Sécurité sociale par le changement du poste "recettes".

La Sécurité sociale n'est plus vraiment une "assurance" qui couvre un risque maladie-maternité-vieillesse au moyen de cotisations, mais devient un service de prise en charge de la politique relative au moeurs par l'idéologie d'Etat. Ce qui est contraire à la laïcité, l'Etat recevant sa morale de la nature humaine et ne la créant pas.

D'abord pour l'aspect "recettes" le droit naturel qui s'impose en tant que morale sociale à toute société et donc à la société politique, interdit que l'Etat prenne en charge une activité d'essence privée comme l'assurance. Il ne pourrait le faire qu'en cas de carence de l'initiative privée, ce qui n'est pas.

De plus le droit naturel implique que la contraception ne guérissant pas d'une maladie ne soit pas prise en charge au titre d'un risque "assurance maladie". Ici les deux mots de l'expression sont doublement mensongers, il ne s'agit ni de risque, ni de maladie.

Le droit naturel implique que l'homicide soit non seulement découragé, mais encore réprimé. Or ici l'homicide est remboursé au titre de "l'assurance maladie". Ici encore double mensonge, il ne s'agit pas d'un risque car la grossesse n'est pas un mal et il ne s'agit pas d'une maladie.

La fécondation in vitro qui suppose des actes contre nature, la congélation des embryons et la tuerie de plusieurs, est également remboursée (congélation, destruction etc.) par la Sécurité sociale. Or ici également il ne s'agit pas de maladie. La stérilité n'est pas une maladie et si la survenance d'enfant n'est pas un mal et ne peut l'être, la stérilité n'est pas une maladie et on ne peut tenter de l'écarter que par des moyens licites.

Bref, toutes ces dépenses sont contraires au droit naturel et au droit de l'homme à la vie et à la vérité. Cette idéologie s'impose toutefois à tous, même à ceux qui veulent vivre selon le droit naturel, par le biais des cotisations obligatoires.

Bien sûr la "Cour des comptes" n'en parle pas, elle veut encore augmenter les prélèvements, c'est tout ce qui l'intéresse.

L'assurance maladie du fait de ces prises en charge n'est pas une assurance maladie, elle est un acteur d'une mise en place d'une politique de biologie humaine par l'Etat. Ce totalitarisme est issu de l'idéologie de la satisfaction (la vie sociale étant envisagée comme devant procurer le maximum de satisfactions (satisfaction = seul bien) à l'individu adulte, quels que soient les moyens employés pour y parvenir). Que ce totalitarisme, contraire aux droits de l'homme, soit accepté avec enthousiasme par l'immense majorité de la population, n'en change pas la nature.

Cette majorité ne se forme d'ailleurs que parce qu'il existe une complicité d'une partie du clergé catholique, de la classe médiatique et de la classe enseignante pour dissimuler les vrais problèmes que posent ces pratiques.

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