31.12.08

Profanation de croix : délit contre la liberté d'expression

Encore une fois des voyous s'en sont pris à un cimetière. La dépêche d'agence dit qu'ils ont fait cela "pour s'amuser".

Ils ont renversé des croix et les ont mises à l'envers.

Or la croix à l'envers n'est pas un signe d'amusement, c'est un rite satanique :

"(...) il y a les adorateurs de Satan, membres d'une "église", ceux qui participent à des rites, ceux qui sont séduits par "l'imaginaire satanique", portent des pendentifs 666 (le chiffre du diable), des croix à l'envers et écoutent du heavy metal. Rien d'interdit dans tout ça, en revanche les profanations de cimetières, violences, incitations au suicide ou à la haine raciale tombent sous le coup de la loi."

La loi prévoit justement cette entrave à la liberté d'expression des familles qui mettent des croix sur les tombes :

Article 431-1 du code pénal : "Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent code, l'exercice [de la liberté d'expression] est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende."

Que penserait-on d'un individu qui taguerait une synagogue avec des croix gammées et qui répondrait "c'était pour m'amuser". Le motif augmenterait l'indignation, à juste titre.

Il n'est pas juste, il est contraire à la liberté religieuse que les médias prennent pour argent comptant le motif "pour s'amuser" et comme une sorte d'excuse.

Il s'agit de délinquance contre la liberté religieuse, contre les droits de l'homme protégés par la déclaration universelle du 10 décembre 1948. On ne s'amuse pas avec les droits de l'homme. Et si on s'en amuse, dans un état de droit, on est puni et stigmatisé par les médias.

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