22.2.09

Congé d'accompagnemetnt de fin de vie : un remarquable post de Jeanne Smits

Sur son blog madame Jeanne Smits se livre à une remarquable analyse de la mesure qui vient d'être votée à l'unanimité de l'Assemblée nationale : le congé d'accompagnement de fin de vie.

En effet, l'échéance de la fin de vie n'est jamais connue avec certitude. Certains s'accrochent à la vie : on donnaît six mois à Mitterrand, il a vécu treize ans de plus. On croyait que ma marraine allait mourir, elle a vécu dix-huit mois. En revanche on donnait quelques mois à ma mère et elle a vécu quelques semaines.

C'est donc un congé à l'échéance incertaine. Il est prévu pour trois semaines maximum. Quid du malade qui survit ?

En réalité cette belle unanimité cache ce fait que le (la) mourant(e) chez lui (elle) coûte moins cher que dans un hôpital, même en indemnisant le parent ou le proche. En effet la Sécurité sociale finance le soins palliatifs et cela coût très cher.

La question est bien : est-il raisonnable de tout socialiser, surtout dans une ambiance positiviste qui fait du coût le critère qui tend à dominer celui du droit et de la justice. Cela n'a rien à voir avec la fameuse lutte entre le "capitalisme" (ou prétendu tel) et le socialisme : la preuve, ils ont le même critère dominant du coût et votent à l'unanimité.

1 commentaire:

Marie a dit…

C'est une décision étrange et pourtant elle a été votée à l'unanimité ! Je me suis posé la même question que vous. Si au bout des trois semaines la personne n'est pas décédée, que fait-on ? On l'achève ?