12.3.09

Alcool, acoolisme, alcooliques

"De quoi ai-je peur ? Bonne question !!!!!!!
Aucune idée consciente (enfin si mais là c la porte ouverte sur l'enfer de ma jeunesse et c trop dur........) ! donc, j'ai tellemnt de passif à ..vomir que je ne peux le faire qu'en buvant ! Et pourtant, actuellement, je résiste !.....grâce à toi, eh oui, falta morgana, nine est là pour me soutenir "

http://forum.doctissimo.fr/sante/alcool-tabac-drogues/alcool-sujet_168543_1.htm

Je connais des alcooliques, je connais des familles alcooliques.

Ce qui transparaît dans le forum "alcool", c'est que l'alcoolique ne vit que pour l'alcool. Au cours de sa jeunesse il a vécu dans une ambiance alcoolique ou pré-alcoolique, une ambiance anxiogène et maltraitante dans laquelle l'alcool était présenté comme le moyen de fuite, d'échapper à la maltraitance et à la peur.

La culture de ces familles semble être que l'alcool est une solution. Une solution à l'ennui, à la tristesse, à l'angoisse, une nécessité de la convivialité, l'alcool serait une solution pour l'oubli des difficultés de la vie. De plus ce serait une solution licite puisqu'acceptée par la société et même par l'Église.

Alors, ils vivent autour de l'alcool. Avec, sans, pour, contre, oui, non, bonheur, malheur, angoisses apaisement... tout est alcool. Vivre avec l'alcool, c'est le malheur, mais vivre sans alcool, c'est aussi le malheur, car c'est vivre sans la solution à TOUT.

L'entourage familial de l'alcoolique, après lui avoir présenté l'alcool comme la solution, lui présente l'alcool comme une mauvaise solution, un péché, une faute.

Dès lors l'alcoolique se plaint, à juste titre peut-être, de subir une "injonction paradoxale" : bois... ne bois pas. Bois pour être convivial et joyeux, ne bois pas pour ne pas être une loque.

L'indépendance de l'être humain est la solution, mais que dire à des sujets très dépendants ?

C'est ce qui semble ressortir des confidences des alcooliques sur le forum "alcool, tabac, drogues" de Doctissimo. Car bien évidemment l'alcool n'est pas une solution, il est peu important, il est à éviter et n'est pas une question. L'important, c'est d'aimer. (1)

(1) Cela dit, je ne mésestime pas le problème de la maladie alcoolique que soignent les médecins spécialisés.

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