23.3.09

Darwinisme et féminité

La "sélection naturelle" des plus faibles est un enseignement gratuit (car sans aucune preuve) du darwinisme. C'est sur ce pivot auquel souscrit jusqu'à beaucoup de membres du clergé et même une partie du Vatican, que se fonde l'idéologie moderne.

La nature agirait comme un éleveur en sélectionnant les meilleurs sujets.

On nous montre à l'appui de cette thèse gratuite (car improuvable) des troupeaux de gnous attaqués par des lycaons et l'on nous prie de croire que c'est le plus faible des gnous qui est tué par les lycaons. Il devient la proie par sélection naturelle.

Objections : dans le monde des mamifères les femelles sont plus petites et plus fragiles que les mâles. Elles le sont d'autant plus qu'elles portent en elles l'avenir de l'espèce. Si une femelle est gravide, elle est plus faible que les autres femelles non gravides, ne parlons pas des mâles. Puisque le seul moyen d'espérer se sortir d'une attaque de lycaons est de courir vite avec les autres et plus vite que les autres.

Il faudrait croire que la femelle gravide sera la proie la plus facile pour les prédateurs. Et donc, serait-elle très forte, et très belle et enfermant dans son sein le plus beau des gnous, elle sera tuée... Avec le plus beau des mâles qui à l'inverse des lâches se sacrifiera pour le troupeau.

Le saut logique qui veut passe de la sélection des sujets reproducteurs par les éleveurs doués de raison (qui protègent leur femelles, bien évidemment) à la sélection naturelle qui octroie sans preuve cette faculté à la nature est ici mis en échec par la constatation de ces faits. Le paralogisme darwiniste est évident.

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