31.3.09

La grande moquerie des statistiques liées à l'utilisation du préservatif

Lu sur le site d'Yves Daoudal :

Dans le document de 165 pages de l'OMS, daté d'avril 2009 (bien : avril 2009), intitulé "Prévention, traitement et soins du VIH/SIDA dans le secteur de la santé", le paragraphe où est prônée une distribution massive de préservatifs ("Promotion et soutien de l'utilisation du préservatif") commence ainsi :

« L'utilisation correcte et systématique du préservatif masculin réduit le risque de transmission sexuelle du VIH de 80-90%. » (p. 17)


Voici le dogme "scientifique" qu'il faut croire.

Cette notion de "risque" de transmission du SIDA est, en l'occurrence des communications (volontairement ?) très peu rigoureusement définie. C'est la bouteille à l'encre.

Il semble toutefois évident que ce "risque" flou en lui-même, est évalué à la suite d'interviews.

- Monsieur, vous avez le SIDA, détendez-vous, monsieur, détendez-vous, ne vous crispez pas et répondez calmement à notre questionnaire d'anamnèse.

- M'enfin, votre questionnaire...

- Monsieur, calmez-vous, c'est pour la statistique et la SCIENCE, voyons ! (un moment)... Je commence la questionnaire d'anamnèse.

- Respectueux de la science, je vous écoute attentivement

- Lisez-vous attentivement le mode d'emploi du préservatif ?
- Et votre "partenaire" ?
- Au cours de ces deux dernières années combien avez vous eu de rapport sexuels ?
- Selon quel mode ? a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 1 avec préservatif(s) correctement utilisé a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 2) avec préservatifs incorrectement utilisés a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 3) sans préservatif a)..., b)..., c)..., d)... e)...

et le questionnaire peut se poursuivre ainsi selon un mode indéfini.

C'est donc une notion floue, dont la fréquence des occurrences est évaluée sur une période non précisée, sur la base des souvenirs de personnes qui ne tenaient pas de statistiques.

Et de tout cela on livre au grand public un pourcentage d'on ne sait quoi en définitive, qu'il doit confesser comme vérité établie, faute de quoi ledit public serait coupable de crime contre l'humanité (pas moins !).

A quel cirque intellectuel et "scientifique" ne se livrerait-on pas pour diffuser le SIDA, heu... pardon la débauche, Ahhhhrgh ! je rectifie, le préservatif... et diffamer le pape.

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