20.6.09

La culture au secours de la lecture de l'Evangile

Lc 10,4. Ne portez ni bourse, ni sac, ni chaussures, et ne saluez personne en chemin.

Un prêtre italien, il y a longtemps, avait fait un sermon sur ce passage de l’évangile de Luc.

A propos des chaussures, il n’est pas certain qu’ils se seraient procuré des chaussures car dans l’antiquité beaucoup marchaient pieds nus. J’ai en effet vu la relique d’un pied de saint André dans la cathédrale d’Aix en Provence. Selon ce que l’on m’a dit qu’elle avait été examinée par un médecin. Ce médecin en concluait que le pied avait appartenu à une personne habituée à marcher pieds nus. Je crois que cela avait fait l’objet d’un article dans le Figaro Magazine de l’époque (environ début des années quatre-vingt-dix).

Cette petite précision faite, venons en au propos principal de mon post.

Jésus, selon ce que j’avais compris du sermon, s’exprime ici par hyperboles. L’hyperbole est une figure de rhétorique dont les Orientaux sont friands. Elle consiste à dire plus pour signifier moins. Les Marseillais sont des fervents de l’hyperbole, le contraire de la litote.

Bref selon notre prêtre cela signifiait, « ne vous surchargez pas de bagages, ne prenez pas de fortes sommes d’argent, et ne perdez pas votre temps en bavardages ».

Il nous avait dit enfin, ce bon prêtre, que les disciples, en plein accord avec les ordres de Jésus, aussitôt cet avertissement entendu, avaient pris de l’argent dans leurs bourses, avaient fait leurs bagages et avaient salué aimablement les personnes de leur connaissance sur le chemin.

Pour lire l’évangile, il est nécessaire de le replacer dans le contexte historique et culturel des récits qu'il comporte. Selon notre pape en effet la religion catholique n'est pas une religion du livre.

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