22.7.09

L'insécurité et la délinquance contre les droits de l'homme

Un certain nombre d'organisations s'élèvent contre l'utilisation du "taser" et "flashball" par les forces de l'ordre.

Elles invoquent pour cela des faits graves où aurait occasionné la perte d'un oeil pour des manifestants pro-squatt.

Plaçons ces protestations en perspective.

La délinquance et la criminalité sont avant tout des atteintes aux droits de l'homme. L'homme a le droit de vivre dans la sécurité de ses biens et de son corps. Cela ne justifierait aucunement les atteintes aux droits de l'homme de la part des forces de l'ordre, au contraire, puisqu'elles sont au service des droits de l'homme.

Dans leur cas, l'utilisation de la force, proportionnée, est licite, alors qu'elle ne l'est jamais de la part des délinquants et des criminels.

C'est donc faire un usage partial du droit à la sécurité que de le retourner exclusivement contre les forces de l'ordre.

Gardons à l'esprit que les squats sont dangereux (hygiène, incendie), antisociaux (absence d'assurance) et créent des zones de non-droit criminogènes. Cela dit, bien sûr, il vaut mieux que la cohésion sociale soit préservée et que les actions policières se déroulent sans dommage physique pour quiconque, mais la lutte contre l'insécurité ne doit pas être sacrifiée. Il faut que les perspectives ne soient pas inversées, comme le fait le "Syndicat de la magistrature" (incroyable, mais vrai !)

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