30.9.09

Témoignages sur l'Opus Dei.

La canonisation de saint Escriva de Ballaguer a servi d'arme défensive à l'Opus Dei.

Tout critique devient impossible, le fondateur a été canonisé. Cependant la canonisation n'est pas une garantie de perfection dans l'oeuvre fondée.

On est stupéfait de lire ceci sur le "Forum catholique" :

""Etrangement", dites-vous ? Lorsqu'on s'imisce dans votre vie privée, qu'on ponctionne votre compte en banque, qu'on vous impose un confesseur qui vous invite à vous flageller quotidiennement et qu'on vous oblige à héberger chez vous un adepte aux ordres qui répond à votre place au téléphone, alors, oui, il y a de quoi péter les plombs...

Vous me répondrez que tout cela étant pratiqué pour la plus grande gloire de Dieu, ça n'a pas d'importance ?"


Non, bien sûr si l'on ne respecte pas les droits de l'homme, y compris le droit à la vie privée, on n'est pas une bonne organisation. Dieu lui-même traite l'homme avec grand respect (Rerum novarum de Léon XIII).

Exercices spirituels de saint Ignace : les humilités.

Aujourd'hui sur le site "L'évangile au quotidien", l'enseignement de saint Ignace de Loyola sur les "trois sortes d'humilité" :

"Les trois sortes d'humilité : La première sorte d'humilité est nécessaire au salut éternel. Elle consiste à m'abaisser et m'humilier autant que cela m'est possible pour que j'obéisse en tout à la Loi de Dieu notre Seigneur. De la sorte, même si on faisait de moi le maître de toutes les choses créées en ce monde ou s'il y allait de ma propre vie temporelle, je n'envisagerais pas de transgresser un commandement, soit divin soit humain...

La deuxième sorte d'humilité est une humilité plus parfaite que la première. Elle consiste en ceci : je me trouve à un point tel que je ne veux ni ne m'incline davantage à avoir la richesse plutôt que la pauvreté, à vouloir l'honneur plutôt que le déshonneur, à désirer une vie longue plutôt qu'une vie courte, étant égal le service de Dieu notre Seigneur et le salut de mon âme...

La troisième sorte d'humilité est l'humilité la plus parfaite : c'est quand, tout en incluant la première et la deuxième, la louange et la gloire de sa divine majesté étant égales, pour imiter le Christ notre Seigneur et lui ressembler plus effectivement je veux et je choisis davantage la pauvreté avec le Christ pauvre que la richesse, les opprobres avec le Christ couvert d'opprobres que les honneurs ; et que je désire davantage être tenu pour insensé et fou pour le Christ qui, le premier, a été tenu pour tel, plutôt que « sage et prudent » dans ce monde (Mt 11,25). "


Tous les mots portent dans cet exposé très subtil. Ce n'est pas un texte à lire à toute vitesse, comme on lirait un article de quotidien.

D'ailleurs en le lisant on ne comprend pas tout immédiatement, très loin de là !

A noter que la première humilité consiste à obéir aux lois divines. Ces lois divines nous enjoignent d'obéir aux commandements divins et humains.

Noter la différence entre loi et commandement. La loi est divine, le commandement peut être humain. Le commandement est donné en vertu de l'autorité que l'on détient.

Il s'agit d'un commandement (qui peut être) humain. La volonté de Dieu et la voie du salut passe par la soumission aux hommes.

A rapprocher de l'article du cardinal Ratzinger sur la crise moderne (Liberté et vérité) où il démontre que l'idée directrice de toute la crise moderne, c'est le refus de la soumission aux institutions, aux hommes, donc aux commandements humains. Et pourtant, cette soumission ne doit pas être absolue puisque le commandement divin est prioritaire ; ce qui n'empêche nullement que cette autorité soit normalement obligatoire et pas facultative du tout.

On ne fera pas l'économie de la pensée si l'on veut vivre en homme et sauver son âme. Il faut classer soigneusement les principes, les cas. Il faut d'abord classer les principes, il ne faut pas faire de l'exception le principe.

Enfin avant de nous attaquer aux deux autres degrés supérieurs de l'humilité, commençons par le premier, c'est un vaste programme.

28.9.09

La raggione non è una dea ne un incompetente.

Ecco un estratto da un discorso di Benedetto XVI dal 09 August 2009 sulla razionalisti (razionalismo assoluto e la deriva del relativismo razionalismo critico) :

"Il razionalismo fu inadeguato perché non tenne conto dei limiti umani e pretese di elevare la sola ragione a misura di tutte le cose, trasformandola in una dea; il relativismo contemporaneo mortifica la ragione, perché di fatto arriva ad affermare che l’essere umano non può conoscere nulla con certezza al di là del campo scientifico positivo."

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090805_it.html

Razionalismo è particolarmente cartesianesimo.

Comunque la rivoluzione francese, seguendo l'ideologia francese, ha istituito il culto della « dea Ragione ». Questa effimera culto (1792-1793) ha voluto sostituire la religione cattolica al culto delle « dea Raggione ».Esso si basava sulla convinzione che la ragione era l'unica fonte di conoscenza. A Parigi fù promosso da Chaumette membro del comune di Parigi e dagli « inviatti in missione » della « Convention », l’assemblea legislatore.

Questo culto effettivo ritardò perché nel 1787, Kant aveva pubblicato la sua Critica della ragion pura. Per dimostrare, egli dice, che la ragione non permette di affrontare argomenti metafisici razionalmente. Cioè, Dio, l'esistenza e l'immortalità dell'anima, la libertà i tre soggetti della metafisica di Kant sono respinte al di fuori del campo di applicazione del razionale.

Kant è il padre della relativismo, in quanto il suo tentativo di conoscenza di base della metafisica fallì, dando luogo ad uno scetticismo universale incarnato nel relativismo.Non c’è verità altra che l'assenza di verità.

La possibilità di conoscere l'esistenza di Dio tramitte la raggione è di fede cattolica. Il kantismo è duque necessariamente non cattolico.

In questo testo, Benedetto XVI afferma che la ragione non è la misura di tutte le cose, ma è in grado di conoscenze metafisiche, oltré i risultati della scienza positiva.

Questa dottrina di Benedetto XVI reintroduce la libertà della conoscenza, la liberazione dalle catene del razionalismo puro e quelle del kantismo.

La raison humaine n’est ni une déesse, ni une incapable.

Voici un extrait d'un discours de Benoît XVI du 09 août 2009 sur les rationalismes (rationalisme absolu et rationalisme critique dérivant en relativisme) :

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0508093_catechese

"Le rationalisme fut inadapté parce qu'il ne tint pas compte des limites humaines et prétendit considérer la raison comme mesure de toute chose, la transformant en une déesse. Le relativisme contemporain offense la raison, parce qu'en définitive il en arrive à affirmer que l'être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà du champ de la science positive."

Le rationalisme c’est surtout le cartésianisme. Le pape fait probablement allusion au fait que lors de la Révolution française, à la suite de l’idéologie française, on institua le culte de la « déesse raison ». Ce culte éphémère (1792-1793) voulait se substituer au culte catholique. Il reposait sur la croyance que la raison était la seule source de connaissance, elle détenait la souveraineté en ce monde.

Toutefois, ce culte retardait puisque dès 1787, Kant avait publié sa Critique de la raison pure. Afin de démontrer, selon lui, que la raison ne permettait pas de traiter des sujets métaphysiques rationnellement. Dieu, l’existence et l’immortalité de l’âme, la liberté les trois sujets de la métaphysique selon Kant sont rejetés hors du champ de la rationnel.

Kant est le père du relativisme, puisque sa tentative de fonder les connaissances métaphysiques sur la morale échoua, donnant naissance à un scepticisme dissimulé sous le relativisme. Il n’y a de vrai dans ces matières métaphysiques que l’absence de vrai.

Cependant, la possibilité de la connaissance de l’existence de Dieu par la raison est affirmé par la foi catholique, le kantisme et ses successeurs sont donc nécessairement acatholiques.

Dans le texte Benoît XVI affirme à la fois que la raison n’est pas la mesure de toute chose, et j’ajoute car beaucoup de choses la dépassent absolument ; mais la raison est capable de connaissance métaphysiques certaines au de-là donc de la science positive.

Cette doctrine réintroduit la liberté dans la connaissance, la libérant des carcans du rationalisme pur et de celui du kantisme.

En matière juridique, le rationalisme critique a donné naissance au "positivisme juridique" qui poursuit ses ravages encore aujourd'hui en France, enfermant le droit dans la seule loi positive.

27.9.09

Actes juridiques et actes de fait de la société française.

On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante.

(Benoît XVI, 16 septembre 2006)

Tiré du blog de Jeanne Smits.

Une société qui "légalise" le crime, qui bafoue et même combat l'égalité des êtres humains dans leurs droits fondamentaux, en proclamant hypocritement qu'elle la défend, voit tous ses actes juridiques (lois, décisions de "justice") réduits à des actes de fait, sans aucune valeur juridique.

C'est ce que mon blog constate. Les actes juridiques par une conséquence nécessaire finissent par violer la nature et la raison, comme le ferait un criminel d'habitude pour lequel l'esprit n'est plus fait pour énoncer la vérité et dire la justice, mais satisfaire des intérêts.

Réalité de l'avortement et enterrement d'avortés.

Sur le Salon beige la référence à une vidéo sur des pratiques de catholiques américains.

Ils vont fouiller dans les poubelles des avortoirs, il récupèrent les embryons et foetus morts et ils offrent des funérailles dignes aux restes des enfants.

Le clergé accepte de pratiquer des cérémonies à l'issue desquelles les enfants sont enterrés dans un cimetière. Ainsi les petits qui ont été privés du droit de vivre par leur mère et par les "médecins" sous la protection des "autorités" civiles, avec le consensus de la populace retrouvent leur dignité humaine. Des humains témoignent leur solidarité à d'autres humains, ces enfants sont réintégrés dans l'humanité.

L'enterrement a lieu en blanc, comme il est habituel pour les enfants.

C'est accompli gratuitement, tout à fait gratuitement. Les petits qui sont morts et les familles qui les ont fait disparaître, ne procureront aucun avantage à ces personnes qui ensevelissent les morts. Ensevelir les morts fait partie des oeuvres de miséricorde. Les enfants (l'étymologie de "infans", c'est : celui qui ne sait pas parler) avortés sont habituellement jetés dans des fours crématoires.

Non seulement ces enterrements sont didactiques, mais surtout ils constituent un apaisement, une remise en ordre, une purification de la société, une réparation à l'égard de ces enfants, c'est quelque chose de mystérieux, d'ineffable qu'accomplissent ces gens, nous ne le comprendrons qu'après notre mort.

You tube a censuré la vidéo, Yahoo accepte de la diffuser, selon le blog americatho.

25.9.09

Les astrologues nous gouvernent.

Selon le fil du Figaro

"Sur internet, plusieurs sites indiquent que Meredith Duquesne - qui prétend avoir été engagée par Hillary Clinton pour ses prédictions - aurait également été consultée par Nicolas Sarkozy. Et toujours selon Le Parisien, l'astrologue figurait d'ailleurs mardi soir parmi les invités VIP d'une réception organisée par le couple Sarkozy-Bruni..."

Cette astrologue figurerait aussi parmi les conseillers de Ségolène Royal.

Ainsi cette escroquerie qu'est la prédiction de l'avenir par les astres figure parmi les références intellectuelles et morales de Sarkozy-Bruni, de Ségolène Royal, de Hillary Clinton.

Il ne faut pas s'étonner de la tournure prise par l'affaire Sarkozy-Villepin et de la nullité du procès en cours (nullité intellectuelle). Seul maître Spizner, à ma connaissance (car je ne connais le procès que par les comptes rendus des journalistes), sort de la médiocrité. En se penchant sur les acteurs de ce procès on aperçoit tout au fond du puits de la bêtise : la "partie civile".

Cela rend philosophe sur le "réchauffement climatique" et autres sujets du G20, mais cela inquiète pour les décisions que prendront ces gens. Si ces gens sont si crédules, comment leur faire confiance, alors qu'ils font pitié ?

24.9.09

Repugnant or republican ?



http://yvesdaoudal.hautetfort.com/media/01/00/1402322696.jpg

Nos amis irlandais doivent voter une deuxième fois pour ou contre le traité de Lisbonne (auquel ils ont dit "non". Le perroquet qui n'a pas compris ce que dit le peuple, demande de voter une nouvelle fois.

Parodiant le parti au pouvoir en Irlande notre humoriste a changé "republican" en "repugnant". Ce qui donne le "Repugnant party".

Quant à l'affiche, elle dit "les chatons ont besoin de l'Europe, oui aux câlins." Le chaton est "craquant", on aimerait bien le caresser.

On sait que le peuple français n'est plus autorisé à donner son avis sur les traités internationaux que si le gouvernement le propose (article 11 de la constitution) au Président de la République qui semble libre d'en demander l'organisation, même si ces traités portent révision de la constitution.

Villepin va accuser Sarkozy d'atteinte à la présomption d'innocence.

Nous vivons de grands moments judiciaires. Les avocats de Villepin (à moins que ce ne soit lui-même) ont eu l'idée d'assigner Sarkozy pour atteinte à la présomption d'innocence. Selon le fil du Figaro.

Sarkozy ira se défendre et invoquer son immunité et l'affaire ne pourra être jugée que lorsque Sarkozy ne sera plus président de la République.

Ce sera en référé et en vertu de l'article 9-1 du code civil :

"Lorsqu'une personne est, avant toute condamnation, présentée publiquement comme étant coupable de faits faisant l'objet d'une enquête ou d'une instruction judiciaire, le juge peut, même en référé, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que l'insertion d'une rectification ou la diffusion d'un communiqué, aux fins de faire cesser l'atteinte à la présomption d'innocence, et ce aux frais de la personne, physique ou morale, responsable de cette atteinte."


Pourtant Sarkozy est "garant" de l'indépendance du pouvoir judiciaire (article 64 de la constitution) et jouit en conséquence d'une immunité. Ainsi ce n'est pas devant le juge des référés, mais une procédure d'impeachment de l'article 7 § 4 de la constitution devant le Conseil constitutionnel qui devrait être mise en oeuvre.

Faute de consensus, cette procédure pourtant seule vraiment légale ne sera pas entreprise.

Bof, on s'en moque il y a belle lurette que la France n'est plus un Etat de droit, depuis au moins la légalisation de l'avortement et l'institution de la religion musulmane comme religion d'Etat par un certain rappelez-moi son nom déjà Ha, oui... Nicolas Sarkozy.

Cette affaire tourne au burlesque et prouve au moins une chose, c'est que notre président n'est pas très intelligent et que ses démêlés judiciaires prêtent à sourire, voire à la franche rigolade.

Le procès Sarkozy Villepin : la barbarie française

Le président de la République, qui est partie civile, mais qui ne demande pas de dommages-intérêts (?) pour l'instant, mais qui en demandera le moment venu quand il se sera fait une idée sur les culpabilités, a déclaré qu'un juge indépendant avait désigné "les coupables".

Le même Président de la République est garant de l'indépendance de la magistrature.

Sarkozy dans le procès est une partie qui ne demande rien qu'à pouvoir parler. Cette demande absurde est un outrage pour le tribunal.

Le tribunal accepte ainsi au début des débats une constitution de partie civile d'un individu qui ne peut être témoin, ni poursuivi, d'un individu devenu partie qui ne demande pas de dommages-intérets et ne se défend de rien et le tribunal accepte respectueusement ce galimatia, qu'il n'accepterait pas d'une partie "ordinaire".

Le tribunal a renvoyé le jugement de la recevabilité de la constitution de partie civile avec son jugement sur le fond, mais a accepté respectueusement que l'avocat de Sarkozy intervienne au procès, préjugeant ainsi, en écoutant les interventions de cet individu qui intervient ainsi peut-être sans titre (selon moi certainement sans titre) et fausse tous les débats, les rendant nuls, ainsi naturellement que le jugement qui s'en suivra. Il rend d'ailleurs nulle toute la procédure, l'appel ne pouvant plus se tenir si le jugement est nul (absence de double degré de juridiction, nécessaire en matière pénale).

Quel cirque que la "justice" française. Je ne sais pourquoi cela évoque pour moi les Marx Brothers et le titre d'un de leurs films "Une nuit au cirque". Mais si en regardant les Marx brother's on rit sans arrière pensée et on élève son âme en réfléchissant à la condition humaine, en France à l'occasion du procès Sarkozy/Villepin, on ne rit que la gorge serrée car il ne s'agit pas de fiction, mais de vraie justice et d'avilissement de la nature humaine. Si l'on traite ainsi en France l'honneur des hommes dans un procès très, très signalé, qu'en sera-t-il de la justice (j'entends la justice qui consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû, pas des prestations des clowns judiciaires français) dans des procès "ordinaires" ?

"Outrancier" pourquoi les commentaires du Salon beige le sont

"Michel Janva" du Salon beige me répond que bon nombre de mes commentaires sont censurés parce qu'outranciers.

Prenons deux exemples :

1)

Prendre à partie une dame sur sa vie privée, c'est modéré ?

En revanche protester contre ce commentaire, c'est outrancier ?

2)

Dire que l'on mange casher parce que les viandes rejetées par les rabbins sont remises dans le circuit ordinaire, c'est être modéré.

Et en revanche faire observer que cette affirmation est absurde et faire remarquer que les viandes cashers font baisser les prix des viandes "ordinaires" au détriment des familles qui mangent casher, c'est être outrancier ?

L'acception du mot "outrancier" n'est apparemment pas la même pour monsieur Janva que pour moi. En réalité, je dérange le confort intellectuel intégriste, c'est pourquoi je suis censuré.

23.9.09

Les intégristes du Salon beige m'ont donné un direct en plein visage

Non, rassurez-vous, je n'ai pas reçu un direct du droit en réalité, c'est une image. Les intégristes catholiques ne sont pas pour la violence physique. Il préfèrent la violence morale.

Une dame se présente pour le "Front national" et vit en concubinage, selon ce qu'elle dit elle-même, alors que cela ne regarde personne, puisque c'est sa vie privée. Mais enfin, comme elle en parle, je dis cela pour situer le débat et sa hauteur.

Parmi les répliques rigolotes j'extrais une partie de celle d'un nommé "Frédéric Wiell"

"Pour votre information, le concubinage est un péché mortel devant Dieu. Il est exclu d'une personne en concubinage obtienne le salut sans un sincère repentir. Si des enfants devaient être amenés à être élevés par une personne vivant en concubinage, il y aurait de surcroît scandale. Je donne pas la citation qui condamne le scandale ainsi fait devant des enfants car vous l'avez justement cité.

Je précise qu'informer qu'une personne met en grave péril son salut éternel est une oeuvre de charité."

C'est là que j'ai reçu le direct du droit en plein visage. Je me suis affalé dans les cordes, mes deux coudes au niveau de mon visage, les jambes étendues, sonné pour un bon quart d'heure. Hou, la, la ! que ça frappe fort un intégriste !

Les intégristes confondent tout et ressemblent aux islamistes auxquels ils croient s'opposer. Ils se prennent pour des directeurs de conscience, ou des évêques ou pour les deux. Ils s'opposent ce faisant au Christ-Roi qui a dit "rendez à César, ce qui est à César et Dieu, ce qui est à Dieu."

Bien sûr, j'avais posté un commentaire sur le Salon beige. Il a été caviardé comme un certain nombre de ceux que je perds mon temps à écrire sur ce blog lu principalement par des lefebvristes et assimilés et qui ne tient pas à perdre son public.

22.9.09

La constitution de partie civile du chef de l’Etat, au moins une inconvenance.

Le chef de l’Etat s’est constitué partie civile dans l’affaire Clearstraem contre l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin.

Selon l’article 64 de la constitution :

« Le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire. »

L’article 67 alinéa 2 de la même constitution lui confère une immunité :

« Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. »

Le chef de l’Etat tient une place éminente à la jonction des pouvoirs exécutif et judiciaire il a même un certain pouvoir sur les décisions juridictionnelles (par le droit de grâce).

Dès lors sa constitution de partie civile est au moins inconvenante.

Est-elle constitutionnelle ? La déclaration des droits de l’homme du 24 août 1789, qui a valeur constitutionnelle, dispose dans son article 16 que l’existence même de la constitution est subordonnée à la détermination de la séparation des pouvoirs. Or la constitution est muette sur la question de l’intervention du chef de l’Etat dans une instance judiciaire, sauf pour l’en dispenser (article 67). La carence de la constitution sur ce point est trop évidente.

Il nous faut donc juger au moyen des principes.

L’égalité fondamentale de tous les êtres humains semble impliquer que s’il ne peut être témoin, il ne peut a fortiori être partie. S’il est dispensé de concourir à la vérité des faits judiciaires, s’il ne peut être poursuivi (donc être partie poursuivie), il ne peut être partie poursuivante. En étant partie poursuivante, il veut influencer une décision. C’est tout à fait légitime lorsque l’on n’exerce pas les éminentes fonctions de Président de la République, mais cela devient illégitime lorsque on les exerce.

C’est pourquoi, malgré l’absence d’un texte précis, la constitution de partie civile du chef de l’Etat dans un procès jugé par des magistrats dont il est garant de l’indépendance, me semble être inconstitutionnelle comme contraire à la séparation des pouvoirs qui implique l’indépendance de l’autorité judiciaire.

Les juges parisiens ont renvoyé le jugement du moyen soulevé par de Villepin à la fin du procès. Ils n’ont sans doute pas pris garde que la présence de l’avocat du Président de la République au cours des débats, rendra les débats et donc leur jugement absolument nuls. Mais ce sera un jugement français, cela n'a pas beaucoup d'importance intellectuelle ni morale.

21.9.09

Le "Forum catholique" diffame les jeunes catholiques.

Le "Forum catholique" usurpe un titre indu. Les lois de l'Eglise interdisent de se nommer "catholique", sauf autorisation spéciale de la hiérarchie.

Un posteur sous le pseudonyme de "Polydamas" jette le discrédit sur ses coreligionnaires et diffame ignominieusement les jeunes filles.

En publiant sans ciller la littérature de ce garçon louche, il favorise les viols dont des jeunes filles vierges peuvent être victimes, car il les présente comme des femmes de moeurs légères. Le violeur s'imagine souvent qu'il fait plaisir à ses victimes. Alors que ces jeunes filles sont vierges, il les décrit à sa façon : lubrique.

Et voilà, le salaud qui publie cette ordure se fait plaindre, se fait cajoler par la grande troupe des imbéciles de ce sinistre forum.

Que de turpitudes sur ce forum par ailleurs chatouilleux pour des vétilles ! Il avale goulument le chameau et il filtre le moucheron sans ménagement et sans politesse. Collaborer à cette saloperie me semble une faute morale.

"Homophobie" un concept flou utilisé à des fins de diffamation.

Il semblerait que le Parlement européen ait condamné la Lituanie. Ce pays avait pris une loi faisant défense de promouvoir l'homosexualité à l'école et dans tous les médias accessibles aux enfants.

Selon le blog d'Yves Daoudal

"Le député Jean Lambert (prononcer Djiine, c'est une charmante Verte britannique : photo), co-signataire du projet de résolution, a déclaré : « Le Parlement européen a envoyé un message clair au gouvernement lituanien, que l'homophobie n'a pas sa place dans l'Union européenne - ni dans la société, et ne peut certainement pas être consacrée dans une quelconque législation. »"

Ainsi, c'est le mot "homophobie" qui tient lieu de raisonnement. Il est destiné à paralyser l'adversaire et à interdire toute réflexion.

En réalité, s'il est bien évident que les personnes homosexuelles ont droit, comme tout être humain, aux droits fondamentaux : liberté religieuse, intégrité physique, droit à la réputation, droit à la vie privée, la promotion de l'homosexualité ne s'en oppose pas moins aux droits de l'homme. Or aucun droit de l'homme ne peut être invoqué contre un autre droit de l'homme (article 30 de la déclaration universelle)

La prétendue défense des homosexuels n'est en réalité qu'un hypocrite prétexte destiné à détruire la nature humaine dans laquelle est gravée la raison qui édicte le droit naturel.

Or ce droit naturel est exprimé dans la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Cette déclaration fait partie du droit positif universel.

La position de la majorité des députés du Parlement européen est en contradiction avec le droit à une famille reconnu par la déclaration universelle des droits de l'homme.

Article 16 de la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 :

1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
(...)
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

Si la famille est l'élément fondamental de la société, c'est qu'elle est ordonnée à la procréation des enfants et à leur éducation, ce que ne peuvent être les relations homosexuelles.

Le parlement européen est donc une institution tyrannique ordonnée à la satisfaction tyrannique de pseudos "droits de l'homme" prétextes à violer les droits de l'homme (contre l'article 30 de la même déclaration).

Nous avons à faire à des tyrans ne respectant pas la liberté de la famille, ni la liberté d'éducation, ni la liberté des peuples. Ces institutions totalitaires n'ont aucune existence légale, le droit et le devoir de leur résister nous est donné par la nature.

De plus cette idéologie de "libération" du droit naturel déchire l'humanité. Le droit naturel correspond à la réalité de l'être humain dans sa nature d'animal raisonnable.

Ce droit naturel nous met en communion avec tous les hommes quelles que soient leurs races, leurs religions ou leurs nationalités respectives.

La négation du droit naturel est une négation de vérités accessibles à la raison. C'est d'ailleurs pourquoi cette vérité du droit naturel unit tous les hommes. L'esprit humain est universel.
Ainsi ceux qui nient ces vérités, se ridiculisent, nient l'évidence, déchirent l'unité de l'humanité. Ils nient l'humanité en ce qui fait son essence même : la raison. Oui, ils nient l'humanité. On pourrait dire qu'il s'agit d'un crime contre l'humanité qui aboutit d'ailleurs au grand massacre des embryons et des foetus et bientôt des vieillards, des malades, des handicapés (les foetus trisomiques sont déjà systématiquement avortés) puis... de qui ne plaira pas.

On retourne ainsi subrepticement à la barbarie nationale-socialiste et communiste, au moins dans leurs principes communs de négation des droits de l'homme.

Pour cela les tenants de cette idéologie utilisent impunément la diffamation. En effet, en employant le mot vague d'homophobie, ils pratiquent l'amalgame et sous-entendent que ceux qui veulent défendre le droit à une famille et le droit à l'éducation sont des criminels qui veulent s'en prendre aux droits fondamentaux des personnes homosexuelles.

20.9.09

Feu au Grand Orient : les intégristes se déchaînent.

Lu sur le Salon beige à propos d'un important incendie survenu le 19 septembre au Grand Orient de France :


Un individu qui ose signer "Caritas" écrit :

"Mais ces gens, a peine morts, brulent tous en enfer!
Le nombre d'âmes françaises en enfer est impressionnant étant donnée l'importance de la FM ici. Il faut prier pour leur conversion."

Non seulement ce genre d'affirmation est faux, mais l'affirmation semble hérétique selon ce post

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=506069

Nous sommes ici devant les ravages provoqués par les "exercices de saint Ignace" prêchés à la mode intégriste.

Il n'y manque même pas le prosélytisme, pourtant condamné par Benoît XVI.

Je ne comprends pas très bien la politique de publication du Salon beige qui censure souvent mes commentaires sans que je comprenne pourquoi et qui, en revanche, publie ce genre de commentaire scandaleux.

"De suite" dans le langage juridique ne signifie pas "tout de suite".

Dans l'ancienne rédaction de l'article 1655 du code civil "de suite" avait le sens "de ce fait".

On peut toutefois se poser la question, s'agissant de la résolution d'un contrat de vente, s'il ne s'agissait pas de l'expression technique juridique "de suite". Voici ce que disent de cette expression juridique deux de mes sources.

Le dictionnaire de l'Académie dans sa huitième édition note v° "suite" :

"En termes de Jurisprudence, Droit de suite, Droit qui permet de suivre une chose en quelque lieu qu'elle ait passé. Les meubles n'ont pas de suite par hypothèque, Il ne peut point y avoir d'hypothèque sur les meubles."

A mon avis d'ailleurs non "en quelque lieu", mais "en quelque main" qu'il se trouve. En effet les "immeubles" son immobiles et ne peuvent changer que de main et non de lieu, seuls les meubles sont mobiles... Il manquait d'un juriste à l'Académie française.

http://194.214.124.200/dendien/scripts/generic/cherche.exe?host=interface_academie8.txt;mthk=1;forced=41;s=3141820575;mot=SUITE;pot=40,53,41,42,43,44,46;
from=atilf,51,3141820575;ru=no;

Car le vocabulaire juridique de l'association René Capitant édition mars 1987 p. 766 donne, au mot "suite" :
"1 Attribut du droit réel permettant au titulaire de celui-ci de saisir le bien grevé du droit en quelque main qu'il se trouve. Ex. droit de suite du créancier hypothécaire entre les mains du tiers acquéreur de l'immeuble hypothéqué (C. civ. a. 2116)"

Des "progressistes" aux "intégristes" les catholiques tous unis dans le mépris de la liberté religieuse.

Lu sur le "Forum catholique" une résumé d'un article paru dans la revue "Les études", revue officielle des jésuites. Cet article porte sur l'"intégrisme.

La thèse, très rebattue, de cet article est que les "intégristes" ne sont que des hypocrites, car ils cachent des desseins politiques sous des dehors religieux. Ils s'inspireraient de Maurras "contre Maritain" (1). La revendication de la messe en latin, sous la forme promulguée par saint Pie V ne serait qu'un prétexte. Notons le caractère absurde du raisonnement qui affirme que la défense de la messe de saint Pie V est politique, sans que l'on comprenne très bien pourquoi ces gens défendraient un rite en faveur d'une politique (à moins de prétendre que saint Pie V était maurrassien). De plus ce raisonnement sous couvert de description est en réalité une accusation d'hypocrisie.

Il est difficilement qualifiable de faire croire que des centaines de milliers de "lefbvristes" ne seraient que des hypocrites, se forçant à la prière et à la messe pour des motifs politiques. La hauteur de vue, le respect des hommes ne sont pas le fort de ce jésuite. Il écrit en idéologue pour lequel seules les idées comptent, sans souci de la réalité, même manifeste.

La réalité est toute autre bien évidemment. Le lefebvrisme n'est pas tributaire de Maurras. Schématiquement le lefebvrisme est tributaire d'une lecture hâtive des textes antérieurs au Concile Vatican II et d'une lecture hâtive des textes de Vatican II, en particulier de "Dignitatis humanae". Il est aussi tributaire de l'inculture, en particulier juridique, de ses partisans et de ses adversaires.

Lorsque Paul VI et à sa suite les évêques vont tenter d'interdire la messe en latin, ils vont le faire sans titre (juridique). Avant saint Pie V, le Saint Siège n'avait édité aucun missel, chaque diocèse avait son missel et son rite. Lorsque saint Pie V édite un missel, il le rend obligatoire dans certains cas et pour certaines personnes (catholiques latins, n'ayant pas de rite en vigueur depuis plus de deux cents ans etc.), mais surtout il l'autorise. Et l'autorise pourquoi ? Parce que ce missel n'a rien contre la foi ou les moeurs. Et puis c'est tout. C'est pourquoi et il précise, dans Quo primum qu'aucun des usagers de son missel ne pourra jamais avoir de scrupule de conscience à l'utiliser.

Or la compétence juridique du pape sur les prières des catholiques ne porte que sur les matières de moeurs ou de foi. Un pape ne peut pas imposer des prières pour des raisons d'opportunité. Il peut seulement interdire des prières contraires à la foi ou aux moeurs ou suspectes de l'être. Si saint Pie V avait interdit les rites récents à son époque, c'est qu'ils y avait un risque de diffusion par ces rites de l'hérésie niant la transsubstantiation. Mais en toute occasion le pape et les évêques doivent respecter la liberté religieuse (Dignitatis humanae), droit inhérant à la personne humaine et donc antérieur à l'Eglise.

Benoît XVI s'est aperçu (mais il ne doit pas être le seul au Vatican) qu'il était impossible d'interdire le missel de saint Pie V pour quelques motifs que ce soient, surtout si ces motifs étaient purement disciplinaires. (2)

Ainsi en violant la liberté religieuse des catholiques le pape Paul VI et les évêques de l'époque (et même d'aujourd'hui) ont fourni involontairement un titre à la résistance lefebvriste laquelle était parfaitement fondée à invoquer la... liberté religieuse. Mais comme par ailleurs les mêmes lefebvristes condamnaient la liberté religieuse, cela ajoutait à la confusion.

En effet, pour bien juger du cas gardons à l'esprit que les lefebvristes sont des êtres humains, qui ont donc gravé dans leur coeur le droit naturel et donc la liberté religieuse, ce qui leur faisait voir que leurs droits étaient violés par Paul VI et confortait, à juste titre, le sentiment qu'ils étaient victimes d'une injustice. Ainsi la confusion est totale : ceux qui se proclament défenseurs de la liberté religieuse la violent et ceux qui la condamnent sont victimes de sa violation par le Saint Siège et les évéchés.

Le piquant de cette affaire, c'est que les progressistes et les lefbvristes communient, les premiers en pratique, les seconds en "doctrine" et en pratique dans l'irrespect de la liberté religieuse, droit naturel inhérant à la personne humaine, serait-elle catholique.

(1) La Fraternité saint Pie X répand les oeuvres philosophiques de Maritain (Eléments de philosophie), mais rien ne résiste à l'idéologie, même et surtout pas les faits. Mais il est vrai qu'elle condamne les droits de l'homme et surtout le droit de l'homme à la liberté religieuse, à la suite notamment du cardinal Antoniani (ex-théoricien de la "tolérance" religieuse), cardinal qui n'avait rien d'un maurrassien.

(2) Alors dans son Motu proprio de juillet 2007, il va inventer que la messe de Paul VI a été partout acceptée volontiers. Affirmation contestable puisque en réalité "on" n'a rien demandé aux fidèles et que des millions de catholiques (y compris des prêtres et des évêques) ne vont l'accepter qu'à contre-coeur sous les menaces et les injures des médias, et les objurgations de Paul VI invoquant faussement le Concile (qui condamnait justement ses prétentions !). Beaucoup assénaient même : "schismatiques", vous irez en enfer !". En affirmant cette acceptation Benoît XVI pense se procurer un titre à interdire la messe de saint Pie V comme messe paroissiale restreignant ainsi la liberté des catholiques. Le pape invoque ce titre juridique curieux : "Il faut bien que les clercs suivent, puisqu'ils sont leurs chefs." Il crée ainsi un dangereux précédent pour le droit disciplinaire de l'Eglise, introduisant un motif démocratique limitant la liberté de l'évêque et celle du prêtre.

19.9.09

Institutions et développement

Un passage de l'encyclique "Caritas in veritate" me semble traiter de l'insuffisance des institutions pour promouvoir le progrès et le developpement "unitaire et intégral" de la personne humaine :

"Tout au long de l’histoire, on a souvent pensé que la création d’institutions suffisait à garantir à l’humanité la satisfaction du droit au développement. Malheureusement, on a placé une confiance excessive dans de telles institutions, comme si elles pouvaient atteindre automatiquement le but recherché. En réalité, les institutions ne suffisent pas à elles seules, car le développement intégral de l’homme est d’abord une vocation et suppose donc que tous prennent leurs responsabilités de manière libre et solidaire. Un tel développement demande, en outre, une vision transcendante de la personne; il a besoin de Dieu: sans Lui, le développement est nié ou confié aux seules mains de l’homme, qui s’expose à la présomption de se sauver par lui-même et finit par promouvoir un développement déshumanisé. D’autre part, seule la rencontre de Dieu permet de ne pas “voir dans l’autre que l’autre”,[17] mais de reconnaître en lui l’image de Dieu, parvenant ainsi à découvrir vraiment l’autre et à développer un amour qui “devienne soin de l’autre pour l’autre”."


Noter que ce "on" qui a "souvent pensé" peut être catholique et même semble l'avoir souvent été. Il s'agissait d'une erreur que rectifie le pape. Outre les institutions, le développement demande une "vision" de l'homme qui à son tour demande un amour "désintéressé".

18.9.09

Un condamné libéré par la magistrature est soupçonné d'un nouveau viol

En France si les présumés innocents sont en prison pendant des années, les condamnés sont libérés.

Le suspect, déjà condamné à de multiples reprises, notamment pour des violences aggravées, avait été condamné à une peine de 7 ans de prison le 10 décembre 2003 par la cour d'assises du Val-de-Marne pour viols et agressions sexuelles. La cour d'assises des Hauts-de-Seine l'avait à nouveau condamné pour viols sous la menace d'une arme à une peine de 10 ans de prison le 24 mai 2005.

Il était libéré d'un centre de semi-liberté ce chérubin (qui doit faire pleurer de compassion son juge de l'application des peines). Il est soupçonné d'avoir violé une nouvelle personne à Orly dans la nuit du 8 au 9 septembre 2009. Comme dirait la présidente de l'association des juges de l'application des peines, la criminalité a toujours existé.

Treiber : Après Outreau nouvel épisode honteux pour la magistrature

Un nommé Treiber maintenu en prison par les magistrats français depuis près de quatre ans et qui prévoyaient de le maintenir en prison, sans l'avoir jugé, pendant encore environ six mois (jusqu'en avril 2010), soit environ cinq ans et demi, a écrit à un journaliste qu'il se présenterait à son procès.

«J'avais confiance en la justice mais je me suis trompé, écrit-il. On s'est acharné sur moi, sur mon entourage, en oubliant d'approfondir les relations de Géraldine (Giraud, dont le corps a été trouvé le 9 décembre 2004 au fond d'un puisard dans la propriété de Jean-Pierre Treiber à Villeneuve-sur-Yonne, ndlr).»


Cet homme, présumé innocent, est donc en droit de se plaindre d'avoir été "pré-jugé" coupable, car on ne maintient pas un homme en prison cinq ans et demi si on le présume innocent.

Voici donc un homme recherché par la police (quarante policiers travailleraient spécialement à sa recherche !) alors qu'il est présumé innocent. Un homme sans revenu, sans avocat coûteux ne compte pas en France. Il peut être incarcéré au nez et à la barbe des institutions européennes, sans avoir été jugé et le fait qu'il soit privé de liberté par ceux qui sont "gardiens" de la liberté individuelle, ajoute à l'ironie cynique des institutions françaises et européennes et de leurs acteurs chèrement stipendiés.

Mystère de la femme dans l'humanité.

Selon l'Evangile au quotidien citant Mulieris dignitatem de Jean-Paul II :

"Depuis le commencement de la mission du Christ, la femme montre à son égard et à l'égard de tout son mystère une sensibilité particulière qui correspond à l'une des caractéristiques de sa féminité. Il convient de relever en outre que cela est confirmé particulièrement face au mystère pascal, non seulement au moment de la crucifixion, mais encore à l'aube de la résurrection. Les femmes sont les premières près du tombeau. Elles sont les premières à le trouver vide. Elles sont les premières à entendre : « Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit » (Mt 28,6). Elles sont les premières à étreindre ses pieds (Mt 28,9). Elles sont aussi les premières appelées à annoncer cette vérité aux apôtres (Mt 28,1-10; Lc 24,8-11)"


La bonne nouvelle de l'évangile qui est celle de la résurrection est annoncée aux apôtres par des femmes. Jésus parle aussi de l'ensemble de l'humanité comme une collection d'êtres "nés de la femme" (Luc 7,28). Cet élément entre dans la définition au moins littéraire, du concept d'être humain. A la suite de cette expression, on ne voit plus les gens que comme fils ou fille d'une mère dont ils sont sortis.

En lisant la loi en faveur de la scientologie. La barbarie française

La loi du 12 mai 2009 dite de "clarification du droit" réserve des surprises intéressantes pour le juriste et le lettré.

La "clarification du droit" peut consister à changer un mot dans un article... en démontrant que le réformateur n'a rien compris à la loi qu'il modifie.

L'article 1655 du code civil prévoit la résolution de la vente en cas de non-paiement du prix de l'immeuble. Le magistrat doit résoudre la vente à la suite du non-paiement du prix. Il le fait "de suite" au non-paiement. Comme nos rédacteurs stipendiés ne connaissent pas le français, ils ont lu "de suite" comme signifiant "aussitôt". Dès lors, dans leur esprit, il fallait changer la loi, puisque l'expression "de suite" prise adverbialement est fautive.

Ainsi dans l'article 1655 du Code civil, l'expression "de suite" est remplacée par "aussitôt". Or "suite" signifiait dans la précédente rédaction, c'est-à-dire dans le langage juridique "en quelque main que [le bien] se trouve" ou bien "de ce fait" et non "rapidement" "tout de suite". L'expression "de suite" n'était pas une expression adverbiale, mais un article suivi d'un substantif.


Nos députés stipendiés ont voté les yeux fermés, sans discussion. Le législateur légifère à toute vitesse, les bureaux de la chancelleries rédigent pour eux, (ces bureaux sont composés des magistrats sortis de l'ENM). Ce qui compte, c'est que les parlementaires touchent, et que "nos" magistrats deviennent légalement des robots à qui la loi prescrit depuis peu de statuer sans prendre le temps de la réflexion.

17.9.09

Réflexion sur l'argument historique

L’argument historique.

En regardant « C’dans l’air » d’hier j’admirais comment la présidente de l’« association des juges de l’application des peines » disait que la « délinquance » avait toujours existé, attaquant ainsi l’ancienne société française. Elle tentait par ce biais de banaliser la criminalité et la délinquance en relativisant la situation actuelle.

En quelque sorte cette femme nous expliquait que l’histoire prouvait que statistiquement, il ne se passait rien en matière de criminalité ou de délinquance.

Ce sont les mêmes (les tenants de la même idéologie) qui vous disent qu’autrefois au moyen âge, du temps où les catholiques faisaient la loi, il se passait des choses horribles qui ne se passeraient plus aujourd’hui.

Donc il ne se passe rien, et il se passe quelque chose.

Il ne se passe rien quand il s’agit de « prouver » que la situation est « normale », « habituelle » malgré tout ce qui se passe (explosion du nombre des crimes de viols par exemple).

Mais il se passe quelque chose quand il s’agit de « prouver » que les « droits de l’homme », entendus comme une « libération » du droit naturel, sont un progrès (en attendant le règne de la charia, autre négation du droit naturel).

Il faut remettre l’argument historique à sa place.

L’argument historique permet de faire passer en jugement des gens morts, de les condamner sans qu’ils puissent se défendre. L’agressivité à l’égard des morts est une ignominie.

A beau parler qui vient de loin : parler d’un temps révolu permet de dire ce que l’on veut sans être contrôlé ni contredit par les témoins, tous morts. Ce sont des « faits » parfaitement malléables à l’idéologie.

Autre temps, autres mœurs, nous ne pouvons juger avec notre mentalité d’aujourd’hui les faits d’hier (à les supposer établis).

L’argument historique est donc un argument nécessairement fallacieux à ces deux points de vue ; celui qui l’invoque dans des sujets de société actuels devrait être disqualifié, comme l’était à mes yeux l’idéologue présidente des « juges » de l’application des peines.

16.9.09

Quand Dieu nous invite à danser.

“Lc 7,32. Ils sont semblables à des enfants assis sur la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des airs lugubres, et vous n'avez pas pleuré.”

Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus-Christ se compare, Lui et Jean-Baptiste à des joueurs de flute.

Il semble, selon le cite jesusmarie (Fillion commenté), qu’à l’heure de la récréation les écoliers orientaux jouaient de la flute et invitaient ainsi leurs camarades à danser.

N’est-il pas charmant que Dieu se compare, à un musicien (uni aux hommes), invitant qui veut, à danser, ou alors, au choix, si l’humeur est triste à un musicien jouant des airs tristes invitant à pleurer ?

La mairie d'Angers viole la constitution en toute impunité

Le "Festival des accroche-coeurs" est subventionné par la mairie d'Angers.

Monseigneur l'évêque d'Angers remarque sur le site de son diocèse qu'à l'occasion de ce "festival" :

« le sacrement de l’Eucharistie a été tourné en dérision. La célébration de la messe est le cœur de notre pratique religieuse. Dans le pain et le vin consacrés, les fidèles catholiques croient à la présence réelle du Christ. La volonté de moquer publiquement leur foi en divers lieux de la ville, y compris au bas de la montée St Maurice, en face de la cathédrale, vient bafouer le droit au respect des religions».

Rappelons au maire d'Angers et aux "zautorités" judiciaires que la constitution de la République en son article 1er dispose

"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances."


Ce qui serait inadmissible si le triste "festival" était d'initiative privée et non subventionné devient un véritable crime contre la constitution lorsque ce minable "festival" est d'initiative municipale et subventionné avec les deniers de tous et donc des catholiques et que des gens gagnent leur vie par ce crime, en prélevant des sommes sur les deniers publics.

Mais ce crime restera impuni. La France n'est pas un Etat de droit, ses autorités ne respectent pas les droits de l'homme notamment pas l'égalité de tous devant la loi, ni la liberté religieuse (article 1er et 7 de la déclaration universelle du 10 décembre 1948).

15.9.09

Aujourd'hui l'Adolorata (en français : Notre-Dame des sept douleurs)

Stabat Mater dolorosa
Iuxta crucem lacrimosa
dum pendebat Filius. (....)

Christe, cum sit hinc exire,
da per Matrem me venire
ad palmam victoriae.

Quando corpus morietur,
fac ut animæ donetur
Paradisi gloria.

Amen ! In sempiterna sæcula. Amen.


La mère des douleurs

se tenait près de la croix

à la quelle pendait son fils

(...)

O Christ lorsque viendra l'heure de sortir de ce monde

Faites que votre mère me conduise

à la palme de la victoire.

Quand mon corps mourra
Faites que mon âme obtienne
La gloire du paradis.

Nouvelle fête de la Sainte Vierge aujourd'hui. Vive Marie et vivent les Marie !

Le grotesque des revendications lefebvristes.

Les lefebvristes bataillent contre la liberté religieuse. Leur thèse est que l'Eglise a un droit sur les consciences (y compris sur celle de ce pauvre Lulo et, selon lui, sur celles des non-baptisés !) et que l'Etat doit mettre en oeuvre la coercition contre les récalcitrants sur ordre de l'Eglise. Certains semblent même revendiquer que l'Etat puisse avoir l'initiative en matière de coercition religieuse. Le problème, c'est qu'ils sont en dehors de l'Eglise. Ils réclament ainsi que l'Eglise puisse les punir.

Heureusement pour eux que ni l'Eglise, ni l'Etat ne les écoutent, sinon, ils iraient en prison.

Profanation du 15 août par TF1

Revenons à cet été, car l'affaire est intemporelle.

Dans l’émission « cinquante minutes inside » était délicatement programmé pour l’Assomption (fête de la "dormition" de Marie élevée au ciel par son Fils avec son corps), à 19 heures un reportage sur la prostitution à La Vegas, avec images très suggestives.

On voit à qui on a à faire chez TF1. Car cette émission n’est pas habituellement pornographique, le choix de ce thème pour le 15 août à 19 heures, n'est évidemment pas gratuit.

On assiste aussi à l’inaction des autorités et à l’absence de réaction du peuple.

Pourtant cet attentat contre la famille et cette profanation se doublent ici d’une violation de la liberté religieuse. Les catholiques ont le droit de fêter leurs fêtes en paix sans être attaqués sournoisement par la chaîne béton.

14.9.09

"Rien de ce que nous faisons n'est perdu." Aujourd'hui fête de la Croix glorieuse

Angélus du 13 septembre 2009

« Chers amis, nous célébrerons demain la fête de la Croix Glorieuse, et le lendemain Notre-Dame des Douleurs. La Vierge Marie, qui crut à la Parole du Seigneur, ne perdit pas foi en Dieu quand elle vit son Fils repoussé, outragé et mis en croix. Elle resta aux côtés de Jésus, souffrant et priant jusqu'au bout. Et elle vit l'aube radieuse de sa résurrection. Apprenons d'elle à témoigner de notre foi par une vie d'humble service, prêts à payer de notre personne pour demeurer fidèles à l'Evangile de la charité et de la vérité, certains que rien de ce que nous faisons n'est perdu. »

http://www.zenit.org/article-21970?l=french



"Rien de ce que nous faisons n'est perdu", y compris nos travaux les plus humbles comme manger ou boire.

I Cor 10,31. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.


Traduction Fillion site http://magnificat.ca/textes/index.html

I Cor 10,31. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

Crise du lait et faim dans le monde

Le problème de la faim dans le monde est moins aigu qu'il y quelques dizaines d'années. Quoiqu'il semble que, contrairement à la tendance générale depuis 1962, le problème a subi récemment des fluctuations en mal (environ 115 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde en plus des 800 millions déjà existants) en 2008-2009 selon le rapport du Programme alimentaire mondial (organisme dépendant de l'ONU et voué au secours des populations mal nourries dans le monde).

En regard, nous avons en France la crise du lait qui pousse les producteurs désespérés à déverser leur production à l'égout, et les producteurs de fruits et légumes à laisser leur production pourrir sur l'arbre.

En rapprochant ces deux faits, on ne peut que constater le besoin d'une organisation mondiale pour la répartition des richesses et la rémunération des producteurs. Le libéralisme et le socialisme qui règnent en maîtres dans le monde intellectuel démontrent leur incapacité à résoudre les problèmes économiques et sociaux.

Alors la solution passera-t-elle par l'action des ONG catholiques ? Rien n'est moins sûr. Un organisme comme le Comité catholique contre la faim pollue son action humanitaire (et par là gaspille ses forces) dans le saccage conscient de la syntaxe (verbe transitif employé transitivement : "bouge la planète"), par la diffusion de la fable du "réchauffement climatique" et de l'idéologie écologiste enfin dans la culpabilisation pharisaïque des "autres".

Il faut aussi noter le caractère ambigu de cette lutte contre la faim qui reste muette sur l'avortement et la limitation des naissances (rien au mot "avortement" sur le site de cet organisme). Quand on défend l'homme on défend tous les hommes. Le malthusianisme est ainsi prêché par omission. En filigrane à la propagande de ces "vertueuses" associations chrétiennes contre la faim apparaît en effet le malthusianisme. N'est-on pas tenté de dire : "Ha ! si tous ces gens avaient été avortés, nous n'aurions pas besoin des les nourrir" ? Alors que les enfants avortés manquent pour la mise en valeur de la terre, car la société est avant tout entr'aide et que l'avortement est un abaissement moral pour celles qui le subissent et ceux qui le mettent en oeuvre donc ouvre la voie à la corruption et à l'oppression des pauvres. Ce qu'il faut c'est aider au développement INTEGRAL (y compris moral et intellectuel) de l'individu et non le supprimer. (encyclique Populorum progressio 14)

La nature est faite pour l'homme et non l'homme pour la nature (Caritas in veritate 48)

"Dans la nature, le croyant reconnaît le merveilleux résultat de l’intervention créatrice de Dieu, dont l’homme peut user pour satisfaire ses besoins légitimes – matériels et immatériels – dans le respect des équilibres propres à la réalité créée. Si cette vision se perd, l’homme finit soit par considérer la nature comme une réalité intouchable, soit, au contraire, par en abuser. Ces deux attitudes ne sont pas conformes à la vision chrétienne de la nature, fruit de la création de Dieu."


http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html

D'autre part la sacralisation de la nature, mise au-dessus de l'homme, par l'idéologie écologiste et répandue par le CCFD est un puissant vecteur de sous-développement et donc de faim.

13.9.09

L'amour de la croix selon Edith Stein

Méditation sur la croix par Edith Stein martyre chrétienne des nationaux socialistes

"Souffrir et être bienheureux dans la souffrance, se tenir debout sur la terre, aller de par les chemins poussiéreux et caillouteux de cette terre tout en siégeant avec le Christ à la droite du Père (cf Col 3,1), rire et pleurer avec les enfants de ce monde sans cesser de chanter avec les choeurs angéliques la louange de Dieu, voilà la vie du chrétien, jusqu'à ce que se lève l'aurore de l'éternité. "

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
L'Expiation mystique / Amour de la Croix, 24/11/1934 (trad. Source cachée, 1999, p. 234)


Selon L'Evangile au quotidien http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR

11.9.09

Histoire de minarets en Suisse et communiqué des évêques helvêtes.

Le parti Union démocratique du centre est à l'origine d'une initiative populaire pour l'interdiction générale des minarets sur le territoire suisse.

Il ne m'appartient pas en tant que citoyen français de me prononcer sur cette initiative de nos amis suisses.

Les évêques suisses ont publié un communiqué aux termes duquel ils demandent de voter "non". Cela donne lieu à des débordements d'indignation anti-épiscopale sur les sites de monsieur Daoudal et dans les commentaires du Salon beige. Il est prononcé à cette occasion le mot pavlovien de "dhimmi".

Pourtant ces prises de position résultent de la lecture hâtive de ce communiqué.

Non, les évêques ne sont pas contre l'interdiction des minarets, ils sont contre l'interdiction générale de construction de minarets en tant que minarets.

Cette interdiction qui viserait une religion particulière, n'est pas légitime en raison de la liberté religieuse. En revanche la construction des minarets est soumise aux règles générales de constructions (respect du paysage, respect de la tranquillité publique, de la sécurité publique, de la volonté des habitants fondée sur de justes motifs, des droits de l'homme dans les prêches etc., tous motifs LAICS parfaitement valables).

De plus en interdisant la manifestation d'une religion particulière, nous donnerions des arguments aux musulmans qui veulent l'interdiction du christianisme et affaiblirions ceux qui veulent le respect de la liberté religieuse. Ainsi chaque camp (l'occidental et le musulman) continuerait à camper sur l'INJUSTICE.

Lisons le communiqué épiscopal sans passion et avec bienveillance. Nos évêques sont nos docteurs, nos pères et nos protecteurs. Il faut scruter leur pensée au lieu de les vilipender à notre grand détriment, créant la division parmi les chrétiens.

Ramadan : arrestations en Egypte

"En Egypte, 150 personnes ont en effet été arrêtées pour avoir rompu en public le jeûne du ramadan. Le fait, indique la même source, a été dénoncé auprès de l'agence espagnole « Efe » par le directeur d'un mouvement libéral chrétien, un copte, Samwel Alashay.

C'est la première fois qu'une telle campagne d'arrestations a lieu en Egypte, a-t-il souligné, et elle a touché la minorité chrétienne : 10 % de la population n'est pas musulmane sunnite et ne participe pas au jeûne du ramadan entre le lever et le coucher du soleil.

Or, M. Alashay rappelle que les lois égyptiennes garantissent une « totale liberté » sur ce point. Pour L'Osservatore Romano, les personnes arrêtées ont ou fumé ou mangé dans la rue avant le coucher du soleil, dans les régions d'Aswân, de Daqahlîya, de la Mer Rouge et de Port Said.

Certains ont été libérés moyennant une caution de 500 lires égyptiennes, soit 100 dollars. Le mouvement de M. Alashay a adressé une lettre au ministère égyptien de l'Intérieur pour demander qu'on interroge les officiers de police responsables de ces arrestations."


http://www.zenit.org/article-21951?l=french

Certains disent poursuit la dépêche, que ces arrestations sont une réponse à une grève envisagée pour demander plus de facilité dans la construction des églises en Egypte. Ce qui a donné lieu à une fatwa menaçant les musulmans donnant de l'argent pour la construction d'églises. Cette fatwa serait critiquée par certains musulmans. De fait une fatwa ne représente que l'opinion de celui qui l'émet. Il n'y a aucune autorité spirituelle en islam.

Enfin on peut dire que la justice réclame qu'il n'y ait aucun machiavélisme et que l'on ne fasse jamais le mal (arrestations arbitraires) pour faire taire des revendications.

10.9.09

"Dignité humaine" proposition de loi constitutionnelle

Un député a déposé une proposition de loi constitutionnelle. Cette proposition a été publiée sur le site de l'Assemblée nationale le 07 septembre 2009. Cette proposition tend à compléter le préambule de la Constitution en y insérant une référence à la "dignité humaine".

Via le Salon beige, sur le site "bioéthique" voici l'exposé des motifs de la proposition (extrait) :

Considérant que "la plupart des constitutions des Etats membres de l'Union Européenne contiennent un chapitre spécifique stipulant l'inviolabilité de la dignité humaine", contrairement à la France qui y fait pourtant explicitement référence dans nombre de ses textes de loi, et que le citoyen européen exige "le respect de la dignité humaine, valeur universelle due à tout être humain du fait même de son existence d'humaine", le texte propose de "réparer cette omission constitutionnelle".

On ne peut qu'applaudir cette proposition.

L'exposé des motifs est toutefois un peu faible. Si l'on reconnaît la dignité humaine (alors que la déclaration du 26 août 1789 est muette sur la question), c'est parce que l'homme est un animal raisonnable capable de raison. C'est dans la raison et dans sa capacité à la vérité que l'homme trouve sa dignité parce qu'il y trouve sa ressemblance avec Dieu, Vérité incrée.

Notons que les lefebvristes dénient à l'homme sa dignité lorsqu'il commet le mal (un crime par exemple). C'est un paralogisme. Nous sommes tous pécheurs, moi le premier, mais eux aussi et tout le monde. Même Mgr Lefebvre était un pécheur et même Mgr Fellay en est un (pardon, mais c'est de foi catholique).

Nous n'en sommes pas moins dignes, même après avoir commis un acte déraisonnable, donc indigne de l'homme. Les lefebvristes sont dans l'erreur (selon moi), ils n'en restent pas moins des hommes dignes de respect.

L'homme, même dans l'erreur (mais gardons à l'esprit que c'est une erreur, selon celui qui la lui impute), n'en garde pas moins sa dignité qui ne réside pas dans l'énonciation actuelle de la vérité, mais dans sa capacité à l'énoncer car doué de raison, et dans le fait qu'il est fait à l'image de Dieu.

"Dieu seul, qui a créé l'homme à son image et l'a racheté du péché, peut offrir une réponse véritablement adéquate aux interrogations humaines les plus radicales grâce à la Révélation accomplie en son Fils fait homme: en effet, l'Évangile « annonce et proclame la liberté des enfants de Dieu, rejette tout esclavage qui en fin de compte provient du pêché, respecte scrupuleusement la dignité de la conscience et son libre choix, enseigne sans relâche à faire fructifier tous les talents humains au service de Dieu et pour le bien des hommes, enfin confie chacun à l'amour de tous ». Compendium de doctrine sociale.


Dommage que le véritable fondement de la dignité humaine, le fait que l'homme soit l'image de Dieu, soit occulté par cette proposition de loi, manifestement tributaire du positivisme juridique et de la dogmatique laïciste. Mais ne boudons pas notre joie, il s'agit d'une bonne proposition qui ne peut qu'être soutenue.

9.9.09

Arbitraire judiciaire

Les condamnés n'accomplissent pas leur peines, sous prétexte que les prisons sont surpeuplées. En revanche les non-condamnés peuvent rester des années et des années en prison.

Un certain "Amédée" sur le Salon beige, probablement influencé par les syndicats de magistrats, prétend que si certaines affaires n'aboutissent pas, c'est la faute de la police qui ne respecte pas les procédures. Argument absurde puisqu'en l'occurrence on parle d'affaires ayant abouti à des condamnations.

De plus, ce ne sont pas les policiers qui maintenaient Treiber sans l'avoir jugé et qui le détenaient pendant des années. Or cette pratique s'apparente à la détention arbitraire d'autant plus condamnable que les condamnés ne purgent pas leurs peines.

Nous sommes dans l'absurde et l'arbitraire de la part de ceux qui sont dans la constitution désignés comme les "gardiens de la liberté individuelle" (article 66 de la constitution)

"Art. 66. - Nul ne peut être arbitrairement détenu.

L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi."

Le paradoxe lefebvriste ou pourquoi les lefebvristes n'iront pas en prison

Les lefebvristes bataillent contre la liberté religieuse. Leur thèse est que l'Eglise a un droit sur les consciences (y compris selon ce pauvre Lulo sur celles des non-baptisés !) et que l'Etat doit mettre en oeuvre la coercition contre les récalcitrants sur ordre de l'Eglise. Certains semblent même revendiquer que l'Etat puisse avoir l'initiative en matière de coercition religieuse (on ne sait pas, mais cela a peu d'importance... c'est du lefebvrisme). Le problème, c'est qu'ils sont en dehors de l'Eglise. Ils réclament ainsi que l'Eglise puisse les punir.

Heureusement que ni l'Eglise, ni l'Etat ne les écoutent, sinon, ils iraient en prison.

L'évasion de Treiber fait réfléchir à une nouvelle "bavure" de la "justice" française

Un nommé Jean-Pierre Treiber vient de s'évader de la prison. Il devait comparaître devant la cour d'assise après CINQ ans de détention "provisoire".

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Depeches/Affaire-Giraud-Lherbier-evasion-de-Treiber-125920/

Exactement incarcéré depuis le 25 novembre 2004, il devait comparaître devant la Cour d'assise au mois d'avril 2010. Les juges ne sont pas pressés.

Ainsi en France, un homme peut être détenu plus de CINQ ans sans avoir jamais été jugé.

On croyait ces pratiques révolues. Pouvoir enlever cinq ans d'une vie d'un homme sans qu'il ait été déclaré coupable, c'est sans conteste contre les droits de l'homme, à la liberté et à la présomption d'innocence.

Nouvelle preuve que la France n'est pas un Etat de droit, car la détention arbitraire (probablement pour faire "craquer" le mis en examen) est une pratique qui ravale le juge au niveau du tortionnaire.

Finalement qui est coupable ?

8.9.09

8 septembre Nativité de la Sainte Vierge

Aujourd'hui 8 septembre Nativité de la Sainte Vierge :

« Saint Denis, dans l’une de ses lettres, nous assure qu ‘ « était si belle, que , sans la foi qui nous apprend qu’il n’y a qu’un seul Dieu, on l’eût prise pour une divinité » (…) dans l’âme de Marie, tout était merveilleusement bien ordonné : l’esprit était soumis à Dieu, le sens était soumis à l’esprit, et la chair obéissant à l’un et à l’autre avec une juste dépendance ; la volonté ne prévenait point le jugement, l’appétit ne prévenait point la raison, et les passions ne s’élevaient qu’autant qu’une sage discrétion leur permettait de paraître. »

"Elle naquît le 8 septembre, sur les montagnes de Judée, et dans la maison des bergeries de saint Joachim, son père. Peu de temps après, on offrit pour elle le sacrifice ordonné, pour effacer le péché originel, bien qu’elle ne l’eût pas contracté, et on lui donna le nom de Marie ; au bout de quatre-vingts jours, sainte Anne, pour obéir à la loi, la porta au temple, afin d’y faire les cérémonies de sa purification ; mais elle ne l’y laissa pas, pour cette fois attendant, pour la dédier aux saints autels, qu’elle fût en état de marcher toute seule. Dieu, de son côté, lui donna un ange gardien, qui, selon Ildefonse et le B. Pierre Damien, fut saint Gabriel »

Extraits de l’ouvrage de Mgr Guérin intitulé « Les petits bollandistes » t. 10 pp. 575 - 581
Accessible sous de lien

http://jesusmarie.free.fr/vies_de_saints.html

7.9.09

Etendre la main pour la justice

Aujourd'hui évangile de la messe est Luc 6, 611.

C'est l'histoire de cet homme qui avait la main "desséchée" (traduction Fillon), une autre traduction (celle des évêques) "paralysée". Il au handicapé "Etends ta main" et cela devant la synagogue assemblée et il guérit cette main le jour du sabbat.

Voici le commentaire de cet évangile par saint Ambroise de Milan tel qu'il est mis en ligne aujourd'hui par l'Evangile au quotidien :

"Tu as donc entendu les paroles du Seigneur : « Étends ta main ». Voilà le remède pour tous. Et toi qui crois avoir la main saine, prends garde que l'avarice, prends garde que le sacrilège ne la paralyse. Étends-la souvent : étends-là vers ce pauvre qui t'implore, étends-là pour aider le prochain, pour porter secours à la veuve, pour arracher à l'injustice celui que tu vois soumis à une vexation imméritée ; étends-là vers Dieu pour tes péchés. C'est ainsi qu'on étend la main ; c'est ainsi qu'elle guérit."

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090907

Le juriste a un beau programme : "arracher à l'injustice celui que tu vois soumis à une vexation imméritée"

5.9.09

"A chacun sa vérité", une vérité selon "Caritas in veritate"

Dans le paragraphe 1 de Caritas in veritate, Benoît XVI nous donne le principe qui guide son encyclique sur "le développement intégral humain".

"Chacun trouve son bien en adhérant, pour le réaliser pleinement, au projet que Dieu a sur lui: en effet, il trouve dans ce projet sa propre vérité et c’est en adhérant à cette vérité qu’il devient libre (cf. Jn 8, 22)." (1)

Paraphrase et commentaires :

Il existe un bien personnel, propre à chaque personne humaine. Ce bien est ineffable, car tout individu est ineffable. Ce bien n'est pas évident, même pour la personne qu'il concerne, il faut le chercher, il faut que chacun le cherche. Etant donné la nature sociale de l'homme, ce bien ne peut être trouvé dans la solitude, mais la société aide à le trouver.

Ce projet personnel pour chacun d'entre nous est voulu par Dieu.

Parce qu'il existe un projet personnel de Dieu sur chacun d'entre nous, il existe une vérité qui est personnelle. Et cette vérité libère. Elle nous permet de réaliser le bien qui nous est propre.

Dans cette perspective, il est vrai de dire "à chacun sa vérité."

Pratiquement, cela doit 1) nous rendre très respectueux de la vérité de chacun, de la vérité des uns et des autres. 2) Cela doit aussi nous engager à ne pas hésiter à faire respecter notre vérité. Ce respect est sacré parce que c'est Dieu qui a un projet sur chacun et qu'aucun n'est en droit de l'entraver ; aucun humain ne peut se substituer à Dieu dans son projet sur l'autre.

Cette vérité personnelle est la source de notre bien et donc de notre liberté, car seul le bien libère.

(1)Une erreur matérielle s'est glissée dans ce passage, la référence est Jn 8,32.

4.9.09

L'arme utilisée pour un crime provenait des scellés du tribunal de Saintes

Selon le fil du Figaro, une arme utilisée pour tirer sur une "camionnette" (sic) transportant des enfants provenait des scellés d'un tribunal. En l'occurrence, celui de Saintes...

Les journalistes ont une explication : le "concierge" du tribunal avait "trop bu" et il a "donné" cette arme à un individu qui a tiré sur le véhicule transportant des enfants.

Mais bien sûr ! Comme le dit Bigard, vous pouvez avaler, moi, je n'avale pas cette explication, d'ailleurs absurde : on ne peut "donner" que ce dont on est propriétaire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/04/01011-20090904FILWWW00338-fusilladea13-revolver-vient-du-tribunal.php

Voilà où en est la "justice" française.

3.9.09

De la drogue se "volatilise" dans le cabinet d'un juge nîmois

Selon cette dépêche du Figaro du 03 septembre relayant une information du Midi libre :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/03/01011-20090903FILWWW00264-tginimes-1kg-de-drogue-saisi-volatilise.php

De la drogue, de la cocaïne chez un magistrat instructeur nîmois et de la résine de canabis dans un autre cabinet nîmois se sont "volatilisées".

Quand je parle de "corruption des milieux judiciaires", voici une illustration de mes propos. Ici, c'est le triste tribunal de Nîmes chapeauté par la non moins triste cour d'appel de la même ville qui est sujet de ces curieuses "volatilisations".

Ayons une pensée émue pour les victimes d'Outreau !

Cela vient renforcer l'idée que la suppression des juges d'instruction n'est pas une si mauvaise chose !

Et songeons que pour un scandale publié par les médias, nous en avons dix (restons modérés, sans doute trop modérés) qui restent secrets...

Le problème du ramadan vu sous l'angle de la raison et de la culture française.

Une des composantes de la foi chrétienne est son respect pour la raison :

[Le cardinal Ratzinger] déclara alors : « (...) je trouvai fascinant d'observer comment, dans ces différents dialogues et cultures, [saint Augustin] définit l'essence de la religion chrétienne. Il vit la foi chrétienne, non pas en continuité avec les précédentes religions, mais plutôt en continuité avec la philosophie, entendue comme victoire de la raison sur la superstition... ».

En France le rationalisme qui déifie la raison, a régné depuis environ deux siècles et il a préparé son règne à partir disons de la "Crise de la conscience européenne" (depuis la fin du règne de Louis XIV). Mais le rationalisme est une exagération du respect de la raison dont il fait une déesse, seule source de toute vérité ; dans ce sens il est issu du christianisme par exagération. Le christianisme est une lutte patiente contre les superstitions qu'il considère comme un des plus grands péchés.

Contre les critiques du rationalisme, la foi chrétienne s'attache à prouver qu'elle n'a rien de contraire à la raison.

Le rationalisme est donc compatible avec le christianisme, la coexistence est possible : la raison est le seul langage commun à l'humanité.

L'irruption du ramadan dans la vie sociale française est une rupture profonde dans la culture de notre pays. La superstition, imposée par le clan, superstition radicalement indépendante de la raison, devient une valeur sociale respectable. C'est une mutation culturelle.

Saint Pie X et le juge d'instruction

Aujourd'hui 3 octobre 2009, fête de saint Pie X, c'est aussi l'époque où l'on discute de la "suppression du juge d'instruction".

Dans le discours prononcé lors de la canonisation de saint Pie X, Pie XII faisait cette remarque :

Car
"là où est Dieu, règnent l'ordre, la justice et le droit ; et, vice versa, tout ordre juste protégé par le droit, manifeste la présence de Dieu."

Et saint Augustin a fait remarquer que "l'oeuvre de la justice, c'est la paix."

Si aujourd'hui la France se tourne et se retourne de "réforme" en "réforme" à propos de la justice, c'est en raison d'un profond sentiment de dysfonctionnement de l'institution. Malgré toutes ces réformes, le sentiment ne disparaît pas.

Le chef de l'Etat nous propose une nouvelle réforme par la suppression du juge d'instruction.

Cela entraîne nombre de contestations. Pourtant, si nous mettons entre parenthèses le problème posé par les grandes affaires politiques ou assimilées, l'affaire d'Outreau et la solidarité manifestée par les magistrats à cette occasion avec l'injustice prouve la faillite du système et des hommes.

Une des raisons pratiques de cet échec est la fragilité du juge face aux pressions, et sa sensibilité aux corruptions du milieu judiciaire (y compris des greffes et des avocats). J'entends le terme "corruption" au sens large.

Donc, supprimer le juge d'instruction pour confier l'instruction à des magistrats moins "locaux" est plutôt une bonne chose. Paradoxalement le magistrat instructeur gagnera en indépendance.

Cependant le vrai problème est dans la mentalité cynique des magistrats, formés au positivisme juridique, donc cette réforme purement institutionnelle risque de simplement déplacer le problème.

A titre d'exemple sur la mentalité cynique :

1) A Outreau, n'oublions pas que parmi les victimes de la magistrature se trouvait une militante catholique, qui excitait la cruauté des conversations "elle pourra aller mettre un cierge", disaient-ils alors qu'ils la jetaient en prison. 2) N'oublions, ainsi que je l'ai démontré sur mon blog, que le Conseil d'Etat se permet de juger la façon dont les justiciables pratiquent leurs religions (religion musulmane en l'occurrence, mais peu importe la religion), commettant ainsi un grossier paralogisme, violant la liberté religieuse et prêtant le flanc à la révolte, démontrant que ces "magistrats" ne comprennent pas les bases même de la vie en commun.

En France, il n'y a donc ni justice, ni paix.

Nous sommes donc en barbarie.

Un remède prochain serait de former les magistrats au droit naturel, donc à la morale.

Un seul remède plus général : le Christ-Roi.

2.9.09

Les martyrs de la liberté religieuse des 2 et 3 septembre 1792

Commémorons aujourd'hui le martyr des victimes catholiques des massacres des 2 et 3 septembre 1792 à Paris.

Dans l'évangile au quotidien on trouve cette notice sur les héros :

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20090902&id=13326&fd=0


« Groupe de 191 martyrs, ils furent mis à mort pendant la Révolution. Ils furent emprisonnés sous l'Assemblée législative, pour avoir refusé le serment constitutionnel condamné par le Saint-Siège. Le 2 et 3 septembre, ils furent massacrés par la populace, de connivence avec l'Assemblée. Les membres éminents du groupe furent : Jean-Marie du Lau, archevêque d'Arles, François de Rochefoucauld, évêque de Beauvais, Louis, frère de ce dernier et évêque de Saintes, Augustin Ambroise Chevreux, dernier abbé général de la congrégation bénédictine de Saint-Maur, et Charles de la Calmette, comte de Valfons. Cent vingt des victimes furent tuées dans le jardin des carmes, rue de Vaugirard à Paris. Béatifiés par Pie XI en 1926. »

Ces victimes sont des martyrs de la foi, mais aussi de la liberté religieuse. Le serment obligatoire consistait en une approbation de la Constitution civile du clergé. Cette constitution mettait l’Eglise sous la tutelle de l’Etat.

D’une part l’imposition du serment était contraire à la liberté de conscience puisqu’il s’immisçait au nom de l’Etat dans la conscience des citoyens .

D’autre part la constitution civile du clergé était elle-même contraire à la liberté religieuse en imposant à une religion, sans aucun droit ni titre, des obligations contraires à la liberté naturelle de l’homme.

Les martyrs avaient un double titre à ne pas prêter ce serment.

La laïcité, c'est aussi la liberté religieuse. Un cardinal défend les deux au Brésil

Il semble que certains au Brésil veuillent supprimer les symboles religieux de l'espace public au nom de la laïcité, ce que conteste le cardinal Scherer.

Ce cardinal communique au Brésil sur les symboles religieux catholiques dans l'espace public :

http://www.zenit.org/article-21851?l=french

« la laïcité de l'Etat signifie aussi que celui-ci n'interfère pas dans les affaires des Eglises et dans les religions de manière indue, respectant leur autonomie interne pour s'organiser, sous réserve qu'elles ne portent pas atteinte aux principes constitutionnels ».

Pour le cardinal Scherer, « la laïcité de l'Etat est invoquée trop souvent et trop facilement, et de manière erronée ». « Elle n'autorise certainement en rien que l'on réprime les idées ou les manifestations religieuses, à moins que celles-ci ne soient clairement criminelles, comme dans le cas de l'incitation à la violence ou la promotion d'actes malhonnêtes ».

(…)

« Pour l'archevêque de Sao Paulo, la présence de symboles religieux dans les lieux publics « fait partie de l'histoire et de la culture du peuple et des ses libres manifestations ; jusqu'à présent celle-ci n'a jamais été vue comme un signe de manque de respect ou comme une offense à la liberté religieuse ».

« Au contraire, l'exclusion forcée de ces symboles dans les lieux publics de l'Etat pourrait, d'un moment à l'autre, certainement, susciter chez beaucoup de brésiliens, et pas seulement chez les catholiques, des actes de réprobation et leur donner la sensation de ne pas être respectés ».

La présence de symboles religieux dans l’espace public n’est pas contraire à la laïcité. C’est bien plutôt le laïcisme qui viole la liberté religieuse des populations lorsque celles-ci choisissent librement de professer une religion.

« [la laïcité] n'autorise certainement en rien que l'on réprime les idées ou les manifestations religieuses, à moins que celles-ci ne soient clairement criminelles, comme dans le cas de l'incitation à la violence ou la promotion d'actes malhonnêtes ».

Tout est dit : ce sont les droits de l’homme qui fondent le domaine d’intervention de l’Etat leque l en vertu de la laïcité de l'Etat doit respecter la liberté religieuse des citoyens.

Madiran contre l'épiscopat

Monsieur Madiran dénigre le clergé de France. Il prétend que les déclarations épiscopales sont toujours accompagnées de restriction mentales immorales, malhonnête. Ce passage d'un de ses articles donne l'occasion de réfléchir aux accusations de l'auteur :

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=502944

« Quand un président de l’épiscopat nous dit :

— La religion ne doit pas se mettre en contradiction avec les grands principes de la République,

nous sommes bien obligés de penser qu’intérieurement, et sans le dire, il ajoute :

— Uniquement toutefois dans les cas où ces grands principes républicains ne viendraient pas contredire la doctrine catholique du Christ-Roi.

Ou alors, s’il n’y avait pas cette restriction mentale, il faudrait comprendre que la doctrine du Christ-Roi est maintenant amendée ou abandonnée par l’épiscopat français. »

Cependant la déclaration Dignitatis humanae réserve expressément la doctrine du devoir à l'égard de l'unique Eglise du Christ, qui est "Jésus-Christ répandu et communiqué", dans son "introduction § 1"

« De même encore, le Concile déclare que ce double devoir concerne la conscience de l'homme et l'oblige, et que la vérité ne s'impose que par la force de la vérité elle-même qui pénètre l'esprit avec autant de douceur que de puissance. Or, puisque la liberté religieuse que revendique l'homme dans l'accomplissement de son devoir de rendre un culte à Dieu concerne son immunité de toute contrainte dans la société civile, elle ne porte aucun préjudice à la doctrine catholique traditionnelle sur le devoir moral de l'homme et des associations à l'égard de la vraie religion et de l'unique Église du Christ. (…) »

La perpétuelle agression de l’épiscopat par monsieur Madiran ne rend pas service à ses lecteurs. Elle a certainement joué un rôle important dans l’éclosion du lefebvrisme et elle le nourrit encore journellement dans ses erreurs.

1.9.09

Le prétendu "déicide" réfuté par les documents traditionnels de l'Eglise

Déicide ?

Catéchisme du Concile de Trente article "a été crucifié est mort" site jesusmarie.com :
Citation:

"Mais ce qu’il y a d’extraordinaire dans la Mort de Jésus-Christ, c’est qu’Il mourut précisément en Maître de la mort, au moment même où Il avait décrété de mourir, et de plus que sa mort fut l’effet de sa volonté, et non de la violence de ses ennemis. Il avait, en effet, non seulement réglé et arrêté sa mort, mais encore Il en avait fixé le lieu et le moment. Isaïe avait dit de Lui: Il a été offert (c’est-à-dire immolé), parce qu’Il l’a voulu. Lui-même, avant sa Passion disait à son tour: Je laisse mon âme pour la reprendre de nouveau. Personne ne Me l’enlève mais je la quitte de Moi-même. J’ai le pouvoir de la quitter, et J’ai le pouvoir de la reprendre. Et pour le temps et le lieu de sa mort, voici comment Il s’en explique lorsque Hérode Lui tendait des embûches pour Le faire périr: Allez dire à ce renard — Je chasse les démons, et J’opère des guérisons aujourd’hui et demain et le troisième jour Je mourrai. Et cependant il faut que Je marche aujourd’hui et demain et le jour suivant: car il ne faut pas qu’un Prophète périsse hors de Jérusalem.
Ce ne fut donc ni malgré Lui ni par contrainte, ce fut au contraire par sa pleine volonté qu’Il s’offrit Lui-même, et qu’il dit en s’avançant vers ses ennemis: c’est Moi ! et ce fut de son plein gré qu’Il endura tous les tourments injustes et cruels dont ils L’accablèrent.
Rien n’est plus capable de nous émouvoir et de nous toucher profondément que le souvenir et la méditation de toutes ses souffrances et de toutes ses tortures. Si quelqu’un avait souffert pour nous toutes sortes de douleurs, non pas volontairement, mais par nécessité et par contrainte, peut-être pourrions-nous ne voir dans ces souffrances qu’un bienfait relatif. Mais au contraire, s’il s’agissait de quelqu’un qui, pour nous, uniquement pour nous, aurait bien voulu souffrir la mort de son plein gré, et lorsqu’Il pouvait s’y soustraire, ce trait de bonté serait si beau et si grand, que le cœur le plus reconnaissant, non seulement ne saurait exprimer, mais même ressentir, toute la gratitude qu’Il mériterait. Quelle est donc l’excellence de la charité de Jésus-Christ envers nous, et comment mesurer tout ce qu’il y a d’immense et de divin dans le bienfait de la Rédemption ?"




Il ne peut y avoir déicide au sens propre puisque personne n'avait le pouvoir de tuer Jésus.

ibidem : cause de la mort de Jésus-Christ :
Citation:


Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sur ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides.



Exégèse :

1) Notez d'une part que le péché "des juifs" est au passé, c'est-à-dire du temps de ceux de la Passion. Mais de plus ce péché de colère, n'est pas celui de déicide.

2) Notez d'autre part que ce sont tous les hommes pécheurs et particulièrement les chrétiens, et même seulement les chrétiens qui sont déicides, les chrétiens qui retombent dans leurs péchés

3) Notez qu'au témoignage de l'Apôtre et donc de l'Esprit-Saint les juifs sont explicitement innocentés, infailliblement, du péché de déicide. L'oracle des Ecritures est infaillible.

Ce n'est donc que la vérité, laquelle est bien antérieure à la deuxième guerre mondiale etc. Il n'y a aucun opportunisme dans l'énonciation de cette vérité. C'est pourquoi l'accusation de déicide, selon moi, est non seulement une erreur, mais encore une faute, car c'est une diffamation et donc un crime énorme, puisque on mesure la diffamation au crime imputé à la personne (en l'occurrence les personnes ou la personne morale) est énorme, mais imaginaire. Exemple : si je dis XXX est un assassin et si je sais que c'est faux, le crime d'assassinat m'est imputé par la justice divine. Songez-y.

Parce Domine, parce populo tuo, ne irascaris in aeternum nobis.

Epargnez Seigneur, épargnez votre peuple, et ne demeurez pas éternellement en colère contre nous.

Il s'agit du peuple chrétien.

Pour le Christ-Roi

Jesu Rex admirabilis
Et triumphator nobilis
Dulcedo ineffabilis
Totius desiderabilis

Mane nobiscun Domine
Et nos illustra lumine
Pulsamentis caligine
Mundum reple dulcedine.

http://www.cpdl.org/wiki/index.php/Jesu_Rex_admirabilis_%28Giovanni_Pierluigi_da_Palestrina%29


Jésus Roi admirable
Et triomphateur noble
Douceur ineffable
Tout entier désirable

Restez avec nous Seigneur !
Que votre lumière nous éclaire
Chassez les ténèbres
Remplissez le monde de douceur.

(Traduction personnelle)

C'est le texte d'un morceau de Pier-Luigi Palestrina. La musique vous transporte dans l'espérance.