2.9.09

La laïcité, c'est aussi la liberté religieuse. Un cardinal défend les deux au Brésil

Il semble que certains au Brésil veuillent supprimer les symboles religieux de l'espace public au nom de la laïcité, ce que conteste le cardinal Scherer.

Ce cardinal communique au Brésil sur les symboles religieux catholiques dans l'espace public :

http://www.zenit.org/article-21851?l=french

« la laïcité de l'Etat signifie aussi que celui-ci n'interfère pas dans les affaires des Eglises et dans les religions de manière indue, respectant leur autonomie interne pour s'organiser, sous réserve qu'elles ne portent pas atteinte aux principes constitutionnels ».

Pour le cardinal Scherer, « la laïcité de l'Etat est invoquée trop souvent et trop facilement, et de manière erronée ». « Elle n'autorise certainement en rien que l'on réprime les idées ou les manifestations religieuses, à moins que celles-ci ne soient clairement criminelles, comme dans le cas de l'incitation à la violence ou la promotion d'actes malhonnêtes ».

(…)

« Pour l'archevêque de Sao Paulo, la présence de symboles religieux dans les lieux publics « fait partie de l'histoire et de la culture du peuple et des ses libres manifestations ; jusqu'à présent celle-ci n'a jamais été vue comme un signe de manque de respect ou comme une offense à la liberté religieuse ».

« Au contraire, l'exclusion forcée de ces symboles dans les lieux publics de l'Etat pourrait, d'un moment à l'autre, certainement, susciter chez beaucoup de brésiliens, et pas seulement chez les catholiques, des actes de réprobation et leur donner la sensation de ne pas être respectés ».

La présence de symboles religieux dans l’espace public n’est pas contraire à la laïcité. C’est bien plutôt le laïcisme qui viole la liberté religieuse des populations lorsque celles-ci choisissent librement de professer une religion.

« [la laïcité] n'autorise certainement en rien que l'on réprime les idées ou les manifestations religieuses, à moins que celles-ci ne soient clairement criminelles, comme dans le cas de l'incitation à la violence ou la promotion d'actes malhonnêtes ».

Tout est dit : ce sont les droits de l’homme qui fondent le domaine d’intervention de l’Etat leque l en vertu de la laïcité de l'Etat doit respecter la liberté religieuse des citoyens.

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