28.12.09

Les trois blancheurs : suite et fin de l'interview de M. Introvigne.

Que diriez-vous à une personne qui, au XIXème siècle et avec toutes les difficultés que ce choix comporte, penserait à s’engager dans Alleanza Cattolica ?

Que – comme le disaient les premiers catholiques contre-révolutionnaires français (l’expression s’est ensuite répandue au Québec) – qu’il y a trois choses blanches, les trois blancheurs [en français dans le texte], en les suivant le catholique ne se trompe pas : l’Eucharistie, la Sainte Vierge et le Pape. Etre proche du Pape et de son magistère est notre façon d’aimer aussi l’eucharistie et la Sainte Vierge. Au XXIème siècle c’est difficile. Nous sommes un agence, mais pour réussir à être une agence nous devons être – devant la pression d’un monde marqué par la « dictature du relativisme » évoquée par Benoît XVI – aussi une ambiance : d’où l’importance par exemple des fêtes pour les familles, des initiatives pour les enfants et pour les adolescents et encore plus de la vie spirituelle et des Exercices spirituels (parmi lesquels nous privilégions la méthode ignacienne). Mais être agence et ambiance n’est pas seulement un devoir. Vécu dans la joie, elle est la plus belle et joyeuse aventure que le monde contemporain permette encore d’expérimenter. C’est la plus belle aventure du monde.

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