18.1.10

De la loi naturelle du plus fort à la loi naturelle de justice.


La marche pour la vie d'hier nous permet de revenir sur ce qui fonde le droit de la mère à tuer l'être humain qu'elle porte en elle.

Dans ce prétendu droit de la mère, on retrouve le droit du plus fort. L'être porté en elle est totalement dépendant d'elle. Elle est la plus forte. L'être ne parle pas, son corps est tout petit et peut être facilement éliminé. C'est la loi naturelle du plus fort, de la plus forte en l'occurrence (1) d'éliminer le plus faible selon sa volonté arbitraire.

Tout l'effort de l'humanité éprise de bien et de progrès aura été de mettre hors la loi ce droit naturel du plus fort pour établir le règne de la justice. L'effet, sinon l'effort, des idéologies modernes (Darwinisme, marxisme, hédonisme, national-socialisme etc.) aura été de rétablir cette loi naturelle du plus fort. Ces idéologies s'incarnent socialement aujourd'hui dans le prétendu droit de la mère à avorter.

A l'opposé, dans le règne de la justice et du véritable droit naturel, ce ne sont plus les attributs extérieurs de l'être humain qui sont considérés (force physique, santé, richesse, force de l'intelligence, culture etc.), mais sa substance d'être raisonnable et par conséquent son égalité avec tout être humain.

Dans cette perspective de droit naturel métaphysique, l'enfant est l'égal de la mère, l'égal de ses parents.

(1) Ce sentiment d'être "la plus forte" perdure, paraît-il selon les psychologues, chez la femme lorsque l'enfant est tout petit. La femme-mère a le sentiment ambigu d'entière dépendance de l'enfant par rapport à elle. Ce sentiment doit être dominé par l'idée d'égalité.

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