27.1.10

Droits fondamentaux et "droit" à l'avortement


Les "verts", les soi-disant écologistes, s'en prennent à un évêque qui a soutenu la marche pour la vie.

Il écrivent

"Nous regrettons que Mgr Delmas, évêque d’Angers, tombe dans des travers réactionnaires remettant en cause le droit fondamental à l’avortement. La solidarité est une valeur que nous défendons et qui ne doit pas être galvaudée par un ordre moral archaïque. Nous condamnons l’appel de Mgr Delmas en faveur de l’abolition du droit à l’avortement !"

http://www.perepiscopus.org/article-les-verts-s-en-prennent-a-mgr-delmas-43593835.html

Les droits fondamentaux sont les droits à la liberté religieuse, à la vie, à la non-discrimination.

Soutenir un "droit fondamental à l'avortement", c'est faire de la possibilité de l'avortement un droit qui ne peut être contesté sans remettre en cause les fondements de la vie en commun.

Or l'avortement est un mal. Les femmes qui avortent, même celles qui croient au prétendu "droit à l'avortement", trouvent-elles l'acte particulièrement plaisant et s'abîment-elles ensuite dans la contemplation de l'enfant mort ? Donc, c'est toujours un mal.

Vouloir empêcher la contestation du prétendu "droit à l'avortement", c'est vouloir limiter et donc nier la liberté religieuse.

Voici comment Gaudium et spes (52,3) parle de l'avortement :

La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables.


Enfin l'avortement est un acte discriminatoire arbitraire, car il discrimine ceux qui ont le "droit de vivre" et ceux qui ne l'ont pas par une décision qui viole le droit à la vie de la victime et donc son égalité avec tous les humains, il n'est fondé sur aucun droit. Le droit a un fondement rationnel et non arbitraire.

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