8.1.10

Encore un décision juridictionnelle semblant violer la liberté de conscience.

Selon le fil du Figaro, relayé par le Salon beige, le tribunal administratif de Rennes aurait annulé la subvention attribuée pour l’édification d’une statue. La raison semble être selon la dépêche que la statue représente Jean-Paul II avec en arrière plan une arche surmontée d’une croix. Ainsi s’il s’était agi d’une statue de Robespierre avec un gillotine en fond, il n’y aurait rien eu à dire, mais Jean-Paul II étant connu comme catholique et fier de la croix, subventionner la statue devient illicite…

En vertu de la liberté religieuse, si l'Etat n'est pas prophète et n'a pas de mission d'enseignement d'une religion, il peut en confesser une, a fortiori, peut-il choisir un élément de décoration à sujet religieux. Et on ne peut utiliser l'argument selon lequel cela pourrait heurter des sensibilités, une statue de Voltaire heurte terriblement les sensibilités catholiques et on les a édifiées pourtant dans l'espace public et l'Etat français entretien sa tombe en raison de son idéologie.

Réfléchissons et classons donc, s'il est vrai que les constructions de lieux de culte et leur entretien doivent rester à la charge des fidèles par une simple application de la justice naturelle, en revanche l'édification d'un statue ornant une place publique peut représenter une personnalité religieuse ou même un sujet religieux.

Autrement si l'on ne trouve rien à redire à statufier Voltaire, Rousseau, Napoléon, Churchhill, Clémenceau, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait représenter Jean-Paul II, avec ce qui a fait sa vie : la croix ?

- A cause de sa foi ? Mais il s'agit alors d'une discrimination illicite. A ma connaissance, la loi de 1905 ne crée aucune obligation de ne pas avoir de sujet religieux dans l’espace public. Ce n’est pas parce que l’Etat ne reconnaît aucun culte que des personnalités deviennent infréquentables dans l’espace public en raison de leur foi.

La saine laïcité n'est pas le laïcisme, idéologie agressive et totalitaire qui n’est que la résurgence du vieux scepticisme dogmatisé.

Les municipalités et les autorités publiques en général peuvent choisir librement le thème des décorations de l'espace public, c'est de droit naturel. C'est la liberté religieuse.

Une nouvelle fois le laïcisme viole la laïcité et la liberté religieuse en prétendant imposer une idéologie aux citoyens et aux autorités élues par le peuple.

Dommage que les juges français par défaut de formation jugent par paralogismes et violent le droit pivot des droits de l’homme : la liberté religieuse et discriminent selon la religion, la croyance, ce qui est illicite voir délictueux.

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