16.2.10

La déposition de l'autorité par les lefebvristes


La conception erronée du bien commun par les lefebvristes (voir l'abbé Laguérie et son post sur le mariage) a des répercutions pratiques très importantes.

La doctrine lefebvriste fonde la déposition des autorités sur la volonté unilatérale des lefebvristes.

Suivons-les dans leur raisonnement, la société est fondé sur but, un bien commun qui dépasse ses membres (!). Si l'autorité, selon leur jugement infaillible et lefebvriste, ne procure pas le bien commun, elle n'exerce plus sa fonction et doit être déposée ou plus simplement considérée comme inexistante et exclue de la société au profit des détenteurs du vrai "bien commun".

Ce qui est valable dans l'Eglise où le pape et les évêques sont déposés est valable dans la famille.

Dès lors en effet que le bien commun n'est pas commun (selon l'absurde idéologie des lefebvristes), l'autorité sera exclue de la société, comme un agent pathogène d'un organisme. Toute revendication de la part de l'autorité sera nulle et non avenue car jugée tyrannique.

C'est ce qui fonde l'intervention des prêtres lefebvristes dans les familles où ils n'hésitent pas à séduire (le plus souvent chastement, sinon cela ne fonctionnerait pas) la mère de famille pour éliminer le père récalcitrant au lefebvrisme. Cette élimination peut être totale. Dès lors en effet que le bien commun n'est pas commun au père, le père peut être totalement éliminé de la société qu'il a fondée, dépouillé de ses biens et de son autorité naturelle sur ses enfants et la femme sera sacrée dès lors seule détentrice valable de l'autorité, affranchie de toute autorité maritale, martyr de la cause familiale, vraie sainte Rita. Tant pis, ou plutôt tant mieux si le père est escroqué, c'est justice, il n'avait qu'à se soumettre au lefebvrisme et surtout aux gourous lefebvristes.

Les choses étant ce qu'elles sont, l'escroquerie, la diffamation, la ruse, le complot ponctuel (1) seront évidemment préférées aux actes violents qui ne sont pas pratiqués.

Revenons au début : le droit du père n'existent pas en regard du bien commun. Le bien commun écrase les droits du père.


En revanche pour la doctrine catholique le bien commun est droit de chacun.

" La personne humaine est, et doit être le principe, le sujet et la fin de toutes les institutions sociales " (GS 25, § 1).


(1) Les lefebvristes forment une société semi-secrète, comme le parti communiste.

1 commentaire:

Marie a dit…

Je me demande comment, comme le font les lefebvristes, on peut empêcher la religion d'évoluer alors que c'est sa seule planche de salut.

Jolie photo encore une fois, et un grand merci d'être passé sur mon blog.