31.3.10

Nouvelle violation massive de la liberté religieuse par "Le Monde"


Le Monde, journal officieux de la République française, publie un dessin de "Plantu" représentant le pape Benoît XVI en train de sodomiser un jeune garçon.

Le pape symbolise la religion catholique, en conséquence il s'agit d'une discrimination en raison des croyances et d'une incitation à la haine en raison des croyances.

Nous assistons en France à la violation impunie du droit positif (article 24 de la loi du 29 juillet 1881) et du droit naturel, cette violation a lieu par un organe de presse subventionné par les impôts des catholiques, ce qui est doublement délictueux.

La société française n'est pas une société civilisée (à quoi sert la "HALDE" ? par exemple, à quoi serti le Conseil consultatif des droits de l'homme ? etc.), mais l'absence de réaction de la communauté internationale, particulièrement celles qui se consacrent à la lutte pour les droits de l'homme, n'est pas non plus en faveur de celles-ci.

30.3.10

Abuse = sévices

On lit partout la dénonciation des "abus sexuels". C'est un anglicisme.

La traduction de "abuse" est "sévices" ou "mauvais traitement". "Sexual abuse" se traduit par "sévices sexuels".

Le Larousse traduit "abuse" par :
  1. noun
    1. (maltreatment) mauvais traitement m;
      (sexual) sévices mpl (sexuels);
    1. (of alcohol, power) abus m;
      drug ~ usage m des stupéfiants;
Une fois de plus j'ai commis un larcin, la matière de ce post m'a été donnée par un commentateur du Figaro.

J'ajoute que l'usage de produits stupéfiants ou illicite n'est pas un "abus", mais en français un "usage". Le simple usage est déjà un abus.

Le compendium de doctrine sociale et le principe de totalité


Le "Compendium de doctrine sociale" de l'Eglise catholique comprend un chapitre (le quatrième) sur les principes de la doctrine sociale, soit : 1) le bien commun, 2) la destination universelle des biens, 3) le principe de subsidiarité, 4) la participation, 5) la solidarité et enfin 6) les valeurs fondamentales : vérité, liberté, justice.

On note un grand absent : le principe de totalité qui s'exprime ainsi "la partie est faite pour le tout et non le tout pour la partie."

Il existe un opuscule de monsieur Madiran sur le principe de totalité qui aurait été, selon lui et selon Aristote si mes souvenirs sont bons (cet opuscule a disparu de ma bibliothèque, mais je l'ai lu), un principe social.

Il semble que ce principe valable lorsqu'il s'agit d'utilité perde sa validité lorsqu'il s'agit de société humaine. Car l'être humain n'est jamais à considérer comme utile, il est toujours une fin. Il n'y a donc pas de principe de totalité qui tienne dans la philosophie sociale.

Attention le Salon beige peut être dangereux, moi je n'aime pas "mon" prêtre


Parler de droit de l'homme ne plaît pas aux lefebvristes modérés ou extrémistes et à leurs voisins d'extrême droite.

Le Salon beige ne parle donc jamais des droits de l'homme, ni de la liberté religieuse. Ces prises de positions sont très dangereuses. Elles peuvent conduire au totalitarisme : Pour l'abbé Laguérie par exemple, le "bien commun" dépasse le bien de chacun (affirmation absurde), alors que l'homme transcende la société et ne peut jamais être traité en être utile, il a été voulu par Dieu pour lui-même (et non en vue d'une autre créature). Bien sûr il est créé pour Dieu, mais il n'est pas utile à Dieu.

Pour en revenir au Salon beige, s'il ne défend pas les droits de l'homme, il n'hésite pas à relayer les initiatives de prêtres très douteux saisissant la vague de persécution contre l'Eglise pour promouvoir leurs opinions contraires à la liberté religieuse catholique.

On apprend ainsi par un commentaire que le prêtre recommandé par "Michel Janva" se répand dans les médias contre le droit naturel et par conséquent les droits de l'homme.

"il est désolant de constater qu'il fait lui aussi parti des loups médiatiques pour salir la doctrine de l'Eglise. Donner des capotes aux jeunes de son diocèse (c'est ce qu'il a dit chez Ardisson) est d'une gravité extrême pour un prêtre. Idem, il a affirmé des choses hallucinantes sur l'avortement."


Ce qui fonde la lutte contre la campagne médiatique contre le pape et les catholiques ne peut être que juridique. Ce n'est pas directement la qualité de catholique du pape qui fonde sa défense, mais le fait que la campagne s'en prend, de plus par des moyens malhonnêtes (violation du droit de l'homme à la vérité), à un homme en raison de sa confession et donc à une confession, ce sont donc les droits de l'homme qui sont en jeu, et eux seuls.

C'est pourquoi lorsque l'on prend la voie de la défense spéciale des prêtres ou des catholiques, on fait fausse route et l'on peut soutenir des initiatives sans force, voire dangereuse, alors que l'occasion s'offre de donner l'exemple de "vivre ensemble" parce que l'on défend les droits de tout être humain quelles que soient ses opinions et non spécialement les prêtres catholiques.

Cela dit, c'est bien parce que le clergé (qu'il soit "progressiste" ou "traditionaliste") ne défend pas les droits de l'homme, même les droits des catholiques, qu'il existe aussi un grave problème clérical qui s'est traduit par un vrai problème de pédophilie lié à des doctrines libérales répandues dans l'Eglise et un problème d'irrespect des droits fidèles catholiques notamment en matière de doctrine et de liturgie. Heureusement le Saint Siège par la diffusion de "Compendium", par les autres documents notamment ceux du concile Vatican II aussi, permet de faire le point, de retrouver la boussole, loin des littératures de seconde zone.

Mais ces dernières considérations sont réservées à ceux qui ont la qualité de catholiques et cela ne concerne pas le public non catholique ; chacun ses problèmes qui ne regardent que les fidèles de la religion concernée. Les autres n'ont pas de titre à intervenir parce que ces dernières considérations du paragraphe précédent sont fondées sur la qualité de catholique.

28.3.10

La campagne actuelle contre le clergé catholique viole la liberté religieuse






Les faits de pédophilie de déroulent ailleurs que dans l'Eglise, c'est une évidence. Ils sont évidemment plus nombreux dans le monde que dans l'Eglise. Cela parce que la doctrine de l'Eglise condamne toute relation sexuelle hors mariage et évidemment fortiori le viol et la pédophilie.

Or la concentration des attaques contre le pape et le clergé, attaques qui utilisent la diffamation et violent la présomption d'innocence, violent en outre la liberté religieuse en désignant particulièrement et arbitrairement une communauté religieuse .

Cette campagne qui vise autre chose que la lutte légitime contre la pédophilie est discriminatoire, d'une discrimination fondée sur les convictions religieuses.

En jetant en pâture à des non-catholiques des cas, souvent fictifs, de crimes commis ou prétendument commis par des catholiques et seulement par eux, les médias fragmentent la société. Ils porteront une très lourde responsabilité si des troubles s'en suivent (pogroms anti-catholiques par exemple). Ils auront déchiré la société en violant la valeur pivot de la cohésion sociale : la liberté religieuse.

Les autorités judiciaires et politiques nationales et internationales qui restent indifférentes aujourd'hui devant les infâmes attaques contre l'Eglise sont complices.

27.3.10

Heureusement, il y a des choses que l'on ne maîtrise pas




"La promenade est nécessaire à la santé." aurait dit, si je ne me trompe, saint Thomas d'Aquin.

Hier lors de ma promenade une vieille dame se plaint de la météo, l'homme jeune à qui elle s'adresse lui répond "Heureusement, il y a des choses que l'on ne maîtrise pas".

Joli phrase que j'utilise sans payer de droits d'auteur, et, mon larcin accompli, je complète cette heureuse phrase par cette citation de l'Imitation de Jésus-Christ :

  • "Tel qu'un vrai Israélite, affranchi de toute servitude, entrez dans le partage et dans la liberté des enfants de Dieu qui, élevés au-dessus des choses présentes, contemplent celles de l'éternité; qui donnent à peine un regard à ce qui passe et ne détachent jamais leurs yeux de ce qui durera toujours; qui, supérieurs aux biens du temps, ne cèdent point à leur attrait mais plutôt les forcent de servir au bien, selon l'ordre établi par Dieu, le régulateur suprême, qui n'a rien laissé de désordonné dans ses œuvres."


Citation tirée du site : http://jesusmarie.free.fr/imitation_de_jesus_christ_livre_3.html


Nous sommes appelés à tout dominer, alors qu'il nous semble que nous sommes soumis. Cela ne peut s'accomplir que par une radicale révolution intérieure, ou plutôt une radicale libération intérieure.

26.3.10

Critique de la critique de Mgr Gherardini


Selon le blog Summorum pontificum, Mgr Gherardini écrit dans son livre de critiques de Vatican II :

http://www.summorum-pontificum.fr/article-l-affaire-de-notre-dame-de-paris-video-et-le-concile-un-debat-a-ouvrir-v-47302307.html

"Renversant la pensé de saint Thomas d'Aquin, selon laquelle Dieu ne peut créer en vue de fin étrangères à sa propre réalité, Vatican II fit de l'homme la "seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même" (GS 24)


Je ne relèverai pas l'affirmation du même Mgr Gherardini selon laquelle le relativisme serait dans les textes de Vatican II. J'ai démontré en effet que Vatican II condamnait infailliblement le relativisme dans le post en lien ici.

Pour ce qui est de l'accusation contre Gaudium et spes, relisons le seul paragraphe 24. Il commence par dire que l'homme a Dieu pour fin :

"Tous, en effet, ont été créés à l’image de Dieu, « qui a fait habiter sur toute la face de la terre tout le genre humain issu d’un principe unique » (Ac 17, 26), et tous sont appelés à une seule et même fin, qui est Dieu lui-même."


Le sens est donc le suivant l'homme a pour fin Dieu, l'homme est l'image de Dieu. Toutes les créatures sur terre sont donc ordonnées à l'homme. Et l'être humain doit se donner à l'être humain pour se trouver.

L'homme est bien le sommet et le centre de toute la terre et cela n'exclut pas qu'il ait Dieu pour seule fin.

L'antinomie que croit avoir trouvée Mgr Gherardini dans le texte de Gaudium et Spes n'en n'est pas une. Les deux idées ne s'excluent pas, elles ne sont pas contradictoires.

25.3.10

Et pourtant je ne signerai pas la pétition de soutien


Je ne signerai pas la pétition de soutien à Benoît XVI car elle ne mentionne nulle part la liberté religieuse.

Or la défense du pape ne peut taire ce droit fondamental.

"Dans les droits de l'homme sont condensées les principales exigences morales et juridiques qui doivent présider à la construction de la communauté politique. Ils constituent une norme objective qui fonde le droit positif et qui ne peut être ignorée par la communauté politique, car la personne lui est antérieure sur le plan de l'être et des finalités : le droit positif doit garantir la satisfaction des exigences humaines fondamentales."


Compendium de doctrine sociale § 388

Les attaques contre le pape ne sont pas admissibles parce qu'elles violent les droits de l'homme.

Nouvelles attaques contre Benoît XVI et pourtant je ne signerai pas la pétition de soutien


Une nouvelle sensationnelle selon la presse : Benoît XVI n'aurait... pas répondu à une lettre lui demandant d'arrêter un procès.

Voici ce qu'en dit Le Parisien :

"Un procès secret devant un tribunal ecclésiastique contre le père Lawrence C. Murphy avait été stoppé après qu'il eut écrit à Joseph Ratzinger le suppliant d'arrêter cette procédure, ajoute le Times.

«Je veux simplement vivre le temps qui me reste dans la dignité de mon sacerdoce», écrit le révérend Murphy au cardinal Ratzinger. «Je demande votre aide dans cette affaire» poursuit le religieux américain.

Aucune réponse de Joseph Ratzinger ne figure dans les documents, et Lawrence Murphy est mort deux ans plus tard en 1998 alors qu'il était toujours prêtre, ajoute le New York Times."


Il aurait été difficile au cardinal Ratzinger de faire que le prêtre ne soit plus prêtre, puisque Dieu lui-même ne le peut pas.

Voici ce que l'on reproche, c'est qu'un procès "secret" se serait arrêté (s'il était secret comment savent-ils qu'il s'est arrêté ?), mais un procès tenu à Rome... et aurait causé un préjudice à un procès public tenu à New-York en raison d'une non réponse à une lettre de demande de soutien.

C'est difficile à comprendre. Pour tout dire c'est totalement incompréhensible, sauf si l'on admet qu'il ne s'agit pas de lutter contre la pédophilie, mais contre le pape et par conséquent tous les catholiques par tous les moyens, même illégaux.

Enfin ce que je vois avec certitude, c'est que la campagne contre l'Eglise catholique viole les droits de l'homme et notamment la liberté religieuse et l'égalité des êtres humains. Elle viole encore le droit à la vérité par le mensonge et la diffamation.

Le but de cette campagne est bien d'exciter à la haine.

24.3.10

L'inéffable maître Soulier passe à l'attaque contre des jeunes majeurs

L'incroyable maître Soulier du barreau de Lyon passe à l'attaque, il demande pas moins de 100 000 euros de dommages-intérêts à une de mes nièces dont le seul tort a été de demander l'exécution d'une décision des non moins ineffables juges français (475 000 euros de réparations pour un bien loué 450 euros par mois, il fallait le faire, la cour d'appel d'Aix en Provence l'a fait).

Et quand maître Soulier assigne, il assigne, il veut assigner mes neveux et nièces dont une a vingt et un ans.

Voici un extrait de la prose du maître Soulier, avocat au barreau de Lyon :

"La manoeuvre doit être replacée dans le contexte des procédures invraisemblables dont M. XXX est victime. (...) On constate que certains membres de la famille XXX sont prêts à sacrifier leurs propres intérêts dans la succession de manière à mieux étrangler financièrement M. XXX dont le seul tort a été de défendre sa propre mère contre leur appétit." (sic)


Surtout ne parlez pas de maître Soulier au bâtonnat de Lyon, maître Soulier peut assigner un fils pour faire constater la mort de sa mère par un juge français ; c'est de maître Soulier, donc c'est très bien. C'est le monde judiciaire français.

Ici je ne me fatiguerai pas à demander le retrait de ces accusations de cannibalisme. Il est franc-maçon, il a tous les droits, même celui d'être très largement payé avec l'argent commun dérobé avec l'aide des magistrats pour insulter, diffamer, piétiner, salir des êtres très jeunes et aider un être visiblement malade à faire du mal. Pouah !

La provocation du cardinal Vingt-trois

Si vous voulez abattre un adversaire, organisez une provocation.

Le cardinal Vingt-Trois n'aime pas les "traditionalistes". Il ne les aime d'aucune sorte. Il veut leur disparition.

Pour cela il n'hésite pas devant la diffamation et la dénonciation calomnieuse comme il l'a fait à l'encontre des contre-manifestants du kiss-in. Le cardinal Vingt-Trois les a désapprouvés sans aucun titre moral ou juridique à le faire, et a tenu des propos tels que l'on pouvait penser que les contre manifestants étaient armés.

Ces contre-manifestants défendaient leur liberté religieuse et celle de leurs coreligionnaires, merci à eux.

Mais un certain haut clergé se croit tout permis et ramène tout à lui dès qu'il s'agit de catholicisme. Il viole régulièrement la liberté religieuse des fidèles.

Organiser une "conférence de carême" avec un rabbin qui viendrait critiquer le pape et réciter la "doxa" sur "le christianisme antisémite heureusement rectifié par Vatican II", était une fameuse idée, un "coup fumant" contre les lefebvristes et traditionalistes justment parce qu'ils partagent cette "doxa" erronnée !

Le piège tendu a fonctionné à fond...

23.3.10

Viol de la liberté religieuse en Suisse : il détruisait les croix



http://www.lagruyere.ch/fr/le-journal/les-editions/2010/20100316/croix-profanees.html

Un individu détruisait les croix édifiées en haut des montagnes.

"L’Eglise impose ce symbole au sommet des montagnes qui devraient être, de mon point de vue, des espaces de liberté. Les gens doivent se demander si les croix ont toujours leur raison d’être. Il me semble qu’il y a suffisamment de lieux de culte pour respecter les croyances de chacun. Et ne croyez pas que je veuille casser la tradition! "


Il ne s'aperçoit pas qu'il n'a pas la liberté de nier celle des autres. L'Eglise n'a évidemment pas les moyens d'imposer l'édification des croix. Ces croix ont été édifiées par des fidèles. Il n'existe aucune obligation catholique ou protestante d'édifier les croix en haut des montagnes. Si ces croix sont là, c'est que des gens les ont édifiées avec l'accord, ou plutôt à l'initiative des montagnards.

Il n'a aucun titre à bafouer la liberté religieuse des populations.

Magistrats héroïques

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/23/97001-20100323FILWWW00425-robert-boulin-reouverture-de-l-enquete-.php

Sous ce lien on peut lire que la fille de Robert Boulin demande la réouverture de l'enquête sur la disparition de son père retrouvé mort le 30 octobre 1979.

Il devient évident aujourd'hui que l'enquête sur la mort de Robert Boulin a été bâclée, volontairement bâclée. Cela d'autant plus que le dossier de la CIA ouvert au sujet du décès de Boulin reste clos. Mais pourquoi donc ? Ne demandez pas, vous n'aurez pas de réponse de la CIA.

Maître Morice l'avocat de la fille entêtée déclare que si l'enquête n'est pas réouverte ce sera un "déni de justice". Il est gentil cet avocat de mettre le verbe au conditionnel.

Pour moi, se pose la question de la valeur des magistrats français dont on se demande s'il ne serait pas bon qu'ils ne soient plus désignés, mais élus par le peuple souverain, au nom duquel ils rendent leurs décisions.

Mères héroïques

http://www.rue89.com/face-au-cancer/2010/03/21/caroline-aigle-enceinte-et-atteinte-dun-cancer-retour-sur-un-dilemme-14341

Signalé par le Salon beige, l'histoire de Caroline Aigle une femme qui était pilote d'avion militaire et qui devait devenir astronaute.

Pendant sa grossesse, elle est atteinte d'un cancer. Les médecins lui proposent l'"IVG" pour pouvoir la soigner (résultats des soins non garantis).

Elle refuse, décide de perdre des chances de survie pour la vie de son enfant. (Remarquons que, selon l'article du médecin, confrontés à un cas semblable, les médecins avaient pratiqué l'IVG et que la mère était morte quarante-huit heures après l'IVG, car l'avortement avait précipité la mort de la femme... Imaginons les conditions de la mort de cette femme...)

Le récit du médecin est glaçant aussi parce qu'il parle de "retirer" le bébé. Ce qui établit avec certitude qu'il sait qu'il s'agit d'un être humain à qui il envisage de "retirer" la vie. D'ailleurs tout le monde le sait, il n'y a que les juges de Strasbourg pour ne pas savoir.

"Ce bébé qu'une mère porte, quand je n'ai aucune certitude de toxicité, de quel droit devrais-je le retirer ? Dans le cas de Caroline Aigle, une IVG aurait peut-être précipité son état, ou tout simplement n'aurait-elle rien changé à l'échéance d'une maladie foudroyante ?

Maintenant, il existe un petit Gabriel qui a une histoire extraordinaire, avec une mère non moins extraordinaire qui lui a laissé la vie en disant : « Il a le droit autant que moi d'avoir sa chance. »

Un être humain n'est jamais toxique, il n'est jamais un moyen, même par rapport à un autre humain, mais toujours une fin.

Les femmes héroïques comme Caroline Aigle (nous avons aussi l'exemple de sainte Berrata-Molla, selon le commentaire lu sur le Salon beige), ces martyres de la maternité sont l'honneur de leur sexe. La femme dépasse infiniment la femme.

22.3.10

Le Post poursuit ses attaques contre la liberté religieuse des catholiques

Comme je l'ai signalé Mac Donald's utilisait la religion chrétienne pour sa publicité, il l'utilisait de plus de façon outrageante.

Naturellement le Post, se déchaîne contre le prêtre qui a dénoncé cela sur son blog.

Ce blog dépendant du journal Le Monde, qui avait fait une citation tronquée d'un de mes commentaires sur le Salon beige, écrit de ce prêtre en le désignant comme "le curé".

Peut-on rappeler à ce journaliste qui viole la constitution et la déclaration universelle des droits de l'homme, que l'on dit normalement "un prêtre" et non "un curé". Le terme "curé" pris pour désigner un simple prêtre est familier et souvent péjoratif. Dans un article sérieux, il ne peut être que péjoratif.

Encore une violation de la liberté religieuse et du respect dû à tout homme.

21.3.10

Ce qu'il y a de vrai dans la campagne médiatique





On a fait observer à juste titre que le scandale de la maltraitance à l'égard des mineurs n'est pas une exclusivité de l'Eglise. Il y a certainement une campagne visant particulièrement une croyance, qui a ce titre est illégitime, car elle ignore les attaques contre les enfants si elle ne sont pas le fait d'ecclésiastiques. Cela c'est pour la société civile, la société laïque.

Cependant, il est vrai que l'Eglise se doit d'être irréprochable sur la maltraitance en particulier des enfants. Il est particulièrement inadmissible que la maltraitance vienne des religieux catholiques, vu la doctrine qu'ils professent ou sont censés professer.

Moi-même ancien enfant maltraité dans une ambiance laïque, darwiniste, libérale, athée (idéologie maçonnique de l'homme-machine), puis adulte spolié, injurié, privé de ses droits fondamentaux, cyniquement moqué par la justice laïque française menteuse et parjure, je sais que la maltraitance, l'injustice ne sont pas l'exclusivité des religieux catholiques. J'ai d'ailleurs connu de véritables saints ou au moins des personnages vraiment vertueux parmi les ecclésiastiques.

Il convient toutefois de se demander d'où viennent ces maltraitances et l'on voit qu'elle sont nées environ avec les années soixante.

Le pape dans sa lettre aux catholiques irlandais tente de remonter aux causes anti-culturelles qui ont favorisé cette plongée vers la barbarie :

"Le programme de renouveau proposé par le Concile Vatican ii fut parfois mal interprété et en vérité, à la lumière des profonds changements sociaux qui avaient lieu, il était très difficile de comprendre comment les appliquer de la meilleure façon possible. En particulier, il y eut une tendance, dictée par de justes intentions, mais erronée, une tendance à éviter les approches pénales à l'égard de situations canoniques irrégulières. C'est dans ce contexte général que nous devons chercher à comprendre le problème déconcertant de l'abus sexuel des enfants, qui a contribué de façon très importante à l'affaiblissement de la foi et à la perte de respect pour l'Eglise et pour ses enseignements."

Dans le drame de la pédophilie, des auteurs comme Françoise Marette épouse Dolto (ultra catholique gnagna élevée dans le culte de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus corrompu en superstitions, superstitions élevées en vertu) ne sont pas tout à fait étrangers.

Mais sans doute faut-il remonter plus haut dans la hiérarchie de la pensée et se souvenir de Paul VI. A l'époque monsieur Madiran avait publié dans sa revue une nouvelle ou plutôt un récit de Jacques Perret. Monsieur Madiran était persuadé que ce récit était en rapport avec un discours de Paul VI dans lequel (de mémoire) celui-ci disait à peu près qu'il confiait l'Eglise à la Providence et qu'il ne fallait pas compter sur lui pour prendre des initiatives répressives. Dieu était plus grand que lui et Il veillerait sur l'Eglise bien mieux que lui-même ne pouvait le faire. Je cite de mémoire car je n'ai pas la collection d'Itinéraire à ma disposition. Ce à quoi Jacques Perret avait répondu que son récit n'était en rien lié à la politique de Paul VI, qu'il s'agissait seulement d'un récit écrit pour l'édification et le divertissement littéraire du lecteur.

J'avais lu ce récit de Jacques Perret avec beaucoup de plaisir. Le talent littéraire du narrateur était immense.

Selon mes souvenirs le thème, tiré d'une histoire vécue, était le suivant : au début du XIXème siècle un petit bateau part d'Europe en direction de l'Amérique avec une cargaison de vin fin, sous la responsabilité un capitaine très pieux, un second intelligent et des marins d'un esprit assez moyen.

Le capitaine confie son bateau à la Providence, et fait, au début de la traversée à peu près le discours de Paul VI. Malgré les avertissements de son second, il ne veut rien entendre : il confie la traversée à la Providence, il n'est pas plus grand que Dieu. Après quelques jours, le moins recommandable des marins, se glisse dans la cale pour voler du vin. Il doit en distribuer à ses camarades, il commence aussi à murmurer contre l'autorité qui n'y comprend rien. Et de fil en aiguille le bateau finit dans l'anarchie ; tout l'équipage est ivre, il jette le capitaine et le second à la mer. Le bateau sombre ou quelque chose comme cela ; en tout cas cela se finit très mal. Je relirais volontiers le récit si cela m'était donné.

Selon moi la maltraitance des enfants va de pair, voire découle du viol de la liberté religieuse.

Combien aujourd'hui le clergé français viole la liberté religieuse des catholiques ! Combien il est impossible de s'adresser aux autorités qui confient l'Eglise à la Providence, voire violent eux-même la liberté religieuse des fidèles...

Et en conséquence agressent ces fidèles comme ont été agressés et diffamés ceux qui s'étaient opposés au kiss-in devant Notre-Dame de Paris. Ceux-ci défendaient leur liberté religieuse et ils se sont fait agresser par le très haut clergé français (qui ramène tout à lui) ! Alors que le clergé n'a aucun titre à condamner la défense de leur propre liberté religieuse par les catholiques.

Si des gens, à l'époque des faits de maltraitance, avaient dénoncé les maltraitances du clergé aux autorités religieuses, puis publiquement, ils auraient été dénoncés comme ennemis de l'Eglise, comme des violents armés de battes de base-ball morales, comme des mécréants se défiant de la Providence qui veille sur son Eglise, des gens sans charité...

Les droits de l'homme ne sont pas abolis par les droits du clergé.

20.3.10

Un commentaire à méditer : ce n'est pas parce que l'on est catholique que l'on lutte contre l'avortement


Une personne signant du pseudonyme de "Christine" commente ainsi un post du "Salon beige" sur l'avortement :

"Quoi d'inquiétant à ce qu'un évèque s'inquiète du non respect de la doctrine de l'Eglise..." est une assertion qui n'a rien de catholique.

Je sais que je risque de choquer par de telles paroles, mais je n'en finis pas de m'étonner d'un raisonnement si répandu mais qui était il n'y a encore pas si longtemps éventuellement le propre de protestants à l'américaine mais certes pas de catholiques. "Tu ne tueras pas", avant même d'être un article du décalogue, est une part de la loi naturelle, inscrite au plus intime de la conscience de tout être humain qui n'est pas totalement déformé.

Que ce précepte ait encore plus d'importance pour un chrétien, la chose est claire, mais il est philosophiquement et donc théologiquement sans valeur de dire que le meurtre est inacceptable "parce que l'on est chrétien". Un chrétien est d'abord un être humain.

Et de tels raisonnements sèment la confusion.

J'ai régulièrement des amis ou collègues qui me demandent si je désapprouve l'avortement ou la légèreté des fréquentations (pour ne pas dire la cohabitation) avant le mariage parce que je suis chrétienne. Je réponds toujours que c'est une erreur d'interprétation : mes convictions chrétiennes renforcent certainement ma perception de mes obligations morales, mais la plupart d'entre elles ne découlent pas directement de ma foi. J'ajoute même souvent que c'est d'ailleurs pour moi une autre preuve flagrante de la véracité de l'enseignement de l'Eglise que de plus en plus, il semble qu'il n'y ait quasiment que les vrais chrétiens qui respectent la loi naturelle.
Malheureusement, des raisonnements comme "Je condamne l'avortement parce que je suis chrétien" non seulement sont philosophiquement faux, mais encore contribuent à rendre plus difficile aux non-chrétiens la perception de cette loi naturelle qui se retrouve ainsi, involontairement mais très réellement, implicitement niée."


Hormis ce membre de phrase : "n'a rien de catholique" qui me semble inexact parce que le critère employé n'est pas adéquat, car ce n'est pas de la compétence des fidèles, hormis cela, je souscris à ce commentaire. Toutefois "Christine" est obligée d'écrire vite, elle ne peut rectifier, donc je lui impute pas ce qui est, selon moi, une erreur.

"Parce que vous êtes catholique, vous pensez que..." non ce n'est pas une question de foi, c'est une question de raison que ma foi confirme, certes, mais qui n'en n'est pas moins une question de raison. Le titre auquel le jugement est porté, est la raison et non la foi. La raison est consubstantielle à la nature humaine. C'est cette nature rationnelle que partagent tous les êtres humains, quelles que soient leurs croyances ou incroyances et en dehors de laquelle il n'y a pas de liberté.

Je ne crois pas à l'histoire de Recife

D'ormesson et l'abbé Laguérie prennent prétexte de l'histoire de Recife pour attaquer la loi naturelle et l'Eglise qui ne fait que la dire et n'a aucun pouvoir de la changer, car elle est l'expression de la nature divine, elle-même. Il n'est pas au pouvoir de Dieu de vouloir la changer. Non pas que Dieu ne soit pas "tout puissant", mais il ne peut vouloir le mal.


Permettez-moi de dire que, dissimulé derrière le légitime voile de la vie privée, l'histoire de Recife me laisse perplexe. Le droit de l'homme à la vie privée est parfaitement légitime. Il ne peut servir à raconter des histoires invérifiables. Aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre : ici le droit à la vie privée ne peut servir à violer le droit à la vérité et donc à la vérification des récits.

C'est pourquoi cette histoire ne devrait même pas faire l'objet d'un débat par respect de ces deux droits de l'homme : 1) du droit à la vie privée et 2) du droit à la vérité.

Se désolidariser de l'abbé Laguérie

Dans mon précédent post je n'avais fait que des remarques de formes sur le post de l'abbé Laguérie que je n'avais pas lu en entier (j'ai rajouté ensuite une remarque sur le "braqueur de banques"). Sa prose a le don de me taper sur les nerfs, donc je ne fais le plus souvent que la survoler.

Jeanne Smits relayée par Chrétienté info, a pris la peine de le lire en entier. Elle en tire quelque chose d'horrifiant :

"La morale catholique permet d’évacuer le fruit d’un viol, considéré alors comme un injuste agresseur. Voyez les bouquins. "


Je ne savais pas que l'abbé Laguérie était ouvertement tombé si bas.

Il faut qu'il rectifie d'urgence, car il risque de provoquer des homicides.

L'abbé Laguérie cite l'Andromaque de Racine, mais j'aurais préféré Athalie


Enfoncez-vous bien cela dans la tête : cette chose n'est pas un être humain. Ou alors... il s'agit peut-être d'un "injuste agresseur", d'un dangereux bandit en train de brandir une arme.



L'abbé Laguérie applique cette citation de Racine au problème de l'avortement :

"Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance
Laisse le crime en paix et punit l'innocence."

Cette citation n'a aucun lien avec l'avortement ni même avec l'homicide. Elle est tirée d'Andromaque. C'est un répartie d'Oreste un des quatre principaux personnages de la pièce.

Oreste est un "looser". Il est toujours à la recherche du bonheur qui le fuit. Il est amoureux d'Hermione qui le repousse. Il voudrait se suicider mais préférerait que des gens se chargent de le tuer. Il est impatient contre la Providence. Il se voit pur et bon et toujours malheureux, il voit en revanche des méchants avoir de grands succès.

C'est dans ces circonstances qu'il murmure que la Providence est injuste, qu'elle laisse le crime en paix et punit l'innocence et que puisqu'il en est ainsi, il va se faire méchant pour mériter la haine des dieux qui seront enfin justes.

Oreste forme un personnage que nous qualifierions de dépressif et de suicidaire qui, à la fin de la pièce perdra totalement la raison, écrasé par l'homicide dont il se sera rendu coupable, homicide demandé par Hermione donc destiné à lui acheter le faveurs de la très charmante de ses rêves. Alors qu'en définitive cet homicide ne fera que le faire prendre en horreur par celle qu'il voulait enfermer dans la complicité d'un crime.

Hermione, son amour, lui déclarera avant de se suicider :

"et tu me fais horreur."

Et plus loin le traitera de "traître", de "monstre" :

"Adieu. Tu peux partir. Je demeure en Epire :

Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire,

A toute ma famille ; et c'est assez pour moi,

Traître, qu'elle ait produit un monstre comme toi.



Absolument rien à voir avec l'avortement.

D'ailleurs voici un plus large extrait de la tirade d'Oreste

"Mon innocence enfin commence à me peser.

Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance

Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence.

De quelque part sur moi que je tourne les yeux,

Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.

Méritons leur courroux, justifions leur haine,"


Il dit en quelque sorte, puisque les dieux sont méchants, hé bien soyons méchants au moins nous saurons pourquoi nous souffrirons. C'est un désespéré qui peut devenir dangereux.


Pour trouver un lien avec l'assassinat des enfants, je proposerais plutôt l'hypotypose extraite d'Athalie.

Le récit qui suit est mis dans la bouche de Josabet, la femme du grand-prêtre :


"De princes égorgés la chambre était remplie.

Un poignard à la main, l’implacable Athalie

Au carnage animait ses barbares soldats,

Et poursuivait le cours de ses assassinats.

Joas, laissé pour mort, frappa soudain ma vue.

Je me figure encor sa nourrice éperdue,

Qui devant les bourreaux s’était jetée en vain

Et faible le tenait renversé sur son sein.

Je le pris tout sanglant. En baignant son visage,

Mes pleurs du sentiment lui rendirent l’usage,

Et soit frayeur encore, ou pour me caresser,

De ses bras innocents je me sentis presser."


La nourrice morte pour avoir voulu protéger l'enfant, un enfant miraculé échappant au massacre perpétré par de "barbares soldats", massacre de ses propres petits-enfants organisé par Athalie, leur grand-mère apostate... La femme providentielle et salvatrice qui a gardé la vraie foi et sauve le bébé du poignard de l'aïeule... Cela me semble plus proche du drame de l'avortement qui met en scène, souvent, des hommes barbares, des grands-mères homicides, mais aussi des femmes miséricordieuses et héroïques qui risquent leurs vies pour la vie des enfants.

(Mes citations de Racine sont prises de wikisources : Athalie http://fr.wikisource.org/wiki/Athalie et Andromaque : http://fr.wikisource.org/wiki/Andromaque) Ces extraits de Racine sont un exemple du mystère de la tragédie où l'on se plaît à pleurer en contemplant le coeur "impénétrable" de l'homme (Jr 17,9).

19.3.10

Ca se passe comme ça chez Mac Donald : une nouvelle attaque contre la religion

On peut lire ici sur le blog d'un prêtre, la dénonciation d'un blasphème par la firme Mac Donald's, le célèbre fast-food.

Jusqu'à maintenant, je ne voyais aucun mal dans cette enseigne (quoique leur menu avec boisson mais sans dessert soient une incitation assez peu honnête, à dépenser). Je trouvais en revanche KFC hors de prix (parce que halal ?) et Quick me déplaisait parce que nettement plus cher et maintenant halal. Je ne veux pas soutenir la superstition.

Mac Do, je n'irai plus, non, des gens qui se moquent de l'institution divine qu'est le mariage, qui blasphèment Jésus-Christ pour faire du fric n'ont certainement pas droit à ma clientèle.

Reste que les fast-food permettent aux mères de familles de prendre un peu de repos à moindre frais, je comprendrais donc qu'en l'absence de solution autre, elles choisissent les fast-food, y compris Mac Donald's le blasphémateur qui viole (impunément) l'article 1er de la constitution française et la déclaration universelle des droits de l'homme.

Il faut dire qu'il y est encouragé par l'incurie des autorités judiciaires et le silence du pouvoir exécutif laïque.

Mais ce blasphémateur protégé, ce violateur des droits de l'homme rend par ailleurs des services... A vous de voir...

14.3.10

Massimo Introvigne décrypte la campagne contre le pape






http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20864101/0455009d3a0bca311.html

Une blogueuse qui s'est spécialisée dans le soutien au pape par un blog intitulé "Benoît et moi", fournit une traduction d'un article de Massimo Introvigne traitant de l'actuelle campagne contre l'Eglise. Monsieur Introvigne étant sociologue il traite la question du point de vue sociologique.

Tout l'article est à lire et à étudier.

J'en extrais deux passages particulièrement intéressants :


"Le fait que - avec une insistance particulière sur ce qui touche la région de la Bavière, d'où vient le Pape - sont présentés en première page des événements de 1980 comme s'ils s'étaient passés hier, et que naissent de furieuses polémiques, en une attaque concentrique qui annonce tous les jours à grands cris de "nouvelles découvertes", montre clairement comment la panique morale est promue par des "entrepreneurs moraux", de façon organisée et systématique. "
et aussi :

"La lecture de certains articles nous montrent comment - à la veille de choix politiques, juridiques et même électoraux, qui un peu partout en Europe et dans le monde, mettent en avant l'administration de la pilule RU486, l'euthanasie, la reconnaissance des unions homosexuelles, là où pratiquement la voix de l'Eglise et du Pape est la seule à défendre la vie et la famille - des lobbies très puissants tentent de disqualifier à l'avance cette voix sur l'accusation la plus infâmante et aujourd'hui, malheureusement, la plus facile, celle de favoriser ou de tolérer la pédophilie. "


Hormis la question d'actualité qui nous occupe, l'article a un grand intérêt scientifique. Il analyse le concept de "panique morale" artificielle et froidement préparée. Ceux qui sont victimes de cette panique annihilant tout discernement (c'est le but) ne sont pas conscients d'être manipulés, ils pensent au contraire être acteurs.

Souvenons-nous du bogue de l'an 2000, de l'affaire d'Outreau, de la grippe aviaire, de la grippe H5N1 et même du SIDA qui, dans les années 80, devait faire de la planète un désert, de la crise de panique lors de la première guerre du golfe, et encore, dans un registre voisin, de la "rumeur d'Orléans" ou encore de la "crise du sucre" qui a fait l'objet d'un film avec Michel Piccoli...

La différence entre ces entreprises sociologique est juridique. La campagne des "entrepreneurs" de panique actuelle viole la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme.

Photo : Massimo Introvigne lors de l'audience accordée par le pape aux intervenants de la réunion vers le 11 ou 13 mars sur "l'année sacerdotale".

Halte aux attaques contre Benoît XVI : liberté religieuse


Une campagne de presse (on ne les compte plus) contre Benoît XVI bât son plein. Il s'agit de l'impliquer dans les affaires de pédophilies.

Pour cela "on" n'est pas très regardant utilisant l'amalgame, la diffamation. On a procédé par cercles concentriques de l'Irlande jusqu'à Rome. On utilise le flou. Ainsi on ne sait si ce qui est condamné sont les actes sexuels ou les actes de "simple" maltraitance (gifles... admises à l'époque). "On" doit utiliser des témoignages d'hommes de mon âge qui se seraient tus pendant plus de quarante ans, sans les mettre en doute etc.

La réalité c'est que l'on discrimine car le problème des maltraitances est universel, alors que l'on n'attaque que le pape et que l'on ne peut rien lui reprocher sérieusement. (Avoir accueilli un prêtre pédophile et l'avoir affecté à un service sans rapport avec les enfants n'est pas une mauvaise action. C'est un acte charitable et que ce prêtre ait récidivé n'est pas de la responsabilité de son évêque). C'est un évidence.

Donc il ne s'agit pas de lutter pour le bien-être des enfants mais d'attaquer gratuitement le pape en raison de sa religion et du poste qu'il occupe de chef visible de l'Eglise.

Il s'agit en conséquence clairement d'une violation de l'égalité fondamentale des êtres humains, d'une violation de la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme consacré par l'article 1er de la constitution française et la déclaration universelle des droits de l'homme. Que cette infraction soit commise de mauvaise foi, en recourant à des prétextes et des artifices n'en efface pas le caractère délictueux, au contraire pourrait-on dire.

11.3.10

Rompre le silence sur un post du "Post"



Les bonnes résolutions sont des chevaux que l'on selle souvent et que l'on monte rarement dit, paraît-il un proverbe mexicain.

Le site "Le Post" m'ayant cité comme commentateur à l'époque du Salon beige à propos de la liste chrétienne en Ile de France (pour laquelle je voterais), je romps mon silence pour l'occasion.


http://www.lepost.fr/article/2010/03/10/1981057_regionales-une-liste-chretienne-integriste-se-presente-en-ile-de-france-dans-l-indifference-generale.html

Vous pourrez lire sous ce post une citation de ma prose sur le site "Le Post", site lié au journal "Le monde".

Comme vous pourrez l'observer cette citation tronquée constitue un travestissement de ma pensée pour la rendre ridicule. Voici le niveau d'information que vous avez lorsque vous lisez "Le monde". (Attention, je ne nie pas que, parfois, le Monde puisse être utile...)

Voici l'intégralité de mon commentaire (corrigé d'une faute de frappe) :

"Je suis réservé sur cette liste parce qu'elle ne lutte pas pour la liberté religieuse et la liberté religieuse de l'Etat qui doit reconnaître le Christ-Roi et écouter l'Eglise en la personne de son vicaire en particulier.

Le droit à la liberté religieuse est le pivot des droits de l'homme, sans reconnaissance de cette liberté religieuse les droits de l'homme sont fragiles, sans fondement véritable et ils dévient vers le "droitdelhomisme" avec reconnaissance de "droits" inexistants, voire de "droits" négateurs des droits de l'homme."


Ce que je voulais dire, c'est qu'une liste chrétienne (puisqu'il s'agit d'une liste chrétienne...) doit avoir pour programme le Christ-Roi, parce que c'est la liberté de l'Etat de confesser le Christ-Roi et c'est donc la liberté d'un parti. Il doit le faire (sans y être contraint) et le faisant il respectera la liberté religieuse de tous les individus et de tous le groupes (dans de justes limites qui sont les autres droits de l'homme).


Je n'ai rien inventé, j'ai lu Dignitatis humanae et Quas primas et j'ai cherché comment les concilier. C'est tout. Il va sans dire que je ne suis pas "fasciste". Le "fascisme" était un volontarisme et je suis opposé au volontarisme.

Vous observerez, pour ceux qui voudront aller lire ce post du Post, le travestissement de la pensée du parti chrétien en question.

Vous observerez aussi l'assimilation des listes "anti-minarets" de l'extrême-droite à la liste chrétienne, alors que, à ma connaissance elles n'ont aucun rapport. J'ai d'ailleurs posté sur ce point contre l'anti-minaret et je soutiens Mgr Dominique Lebrun dans sa lutte contre les tags sur les mosquées et en général sur tout édifice ou monument religieux. Mgr Lebrun a fait une déclaration remarquable lors de sa visite à la mosquée insistant sur les dix commandements.

Vous observerez aussi que l'auteur de l'article est incapable de concevoir une véritable liberté d'expression, mais tout à fait capable d'exciter à la haine par le travestissement, l'amalgame, les approximations voire la diffamation.

4.3.10

Silence du carême



Le carême s'intensifie au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Pâques.

Je vais me taire jusqu'à Pâques au moins.

2.3.10

Les magistrats français veulent faire la loi


Selon un article de yahoo, les magistrats français tous unis contre un projet de loi qui raccourcit la prescription en matière de droits des affaires notamment l'abus de biens sociaux serait prescrit après six ans (il est actuellement prescrit par trois ans mais le délai ne commence à courir qu'à compte du moment où il a pu être découvert, ce qui fait qu'il peut être inprescriptible...)

Mais que font les magistrats, ils veulent manifester ? N'ont-ils pas lu la déclaration des droits de l'homme du 26 août 1789 :


Art. 16. -

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.



Ils n'ont aucun titre à manifester contre un projet de loi, la loi, ils l'exécutent, il ne l'élaborent pas.

Un avocat de mauvaise humeur

Sous ce lien on peut visionner une vidéo d'un avocat québécois menacé par les magistrats de son pays unis aux les "autorités" de son ordre :

http://pedopitchoun2.blogspace.fr/1932447/Maitre-Stephane-Gendron-en-feu/

Benoît XVI pour la liberté religieuse et non pour "la sécurité des chrétiens"


Le Salon beige publie un post sur un discours de Benoît XVI à propos des persécutions des minorités religieuses en Irak. Or ce n'est pas la spéciale "sécurité des chrétiens" que Benoît XVI réclame, mais la liberté religieuse pour tous.

En voici un extrait :

"J'ai appris avec une profonde tristesse les nouvelles tragiques des récents meurtres de chrétiens dans la ville de Mossoul et j'ai suivi avec une vive préoccupation les autres épisodes de violences perpétrés dans la terre irakienne martyrisée, contre des personnes désarmées d'appartenances religieuses différentes. En ces jours de recueillement intense j'ai souvent prié pour toutes les victimes de ces attentats et je désire aujourd'hui m'unir spirituellement à la prière pour la paix et pour le retour à la sécurité, promue par le Conseil des évêques de Ninive. Je me sens affectueusement proche des communautés chrétiennes de tout le pays. Ne vous lassez pas d'être un ferment de bien pour la patrie à laquelle vous appartenez pleinement depuis des siècles.

En cette phase politique délicate que traverse l'Irak, j'en appelle aux autorités civiles pour qu'elles fassent tous les efforts possibles pour redonner la sécurité à la population et, en particulier, aux minorités religieuses les plus vulnérables. Je souhaite que l'on ne cède pas à la tentation de faire prévaloir les intérêts temporaires et partisans sur la protection et les droits fondamentaux de chaque citoyen."


La liberté religieuse protège toutes les croyances et pas seulement les confessions chrétiennes. C'est pourquoi Mgr Lebrun a eu raison de témoigner sa solidarité lors de l'affaire des tags sur la mosquée de Saint Etienne.

Cette liberté doit protéger particulièrement les minorités religieuses, mais il va sans dire qu'elle protège aussi les majorités, comme elle devrait protéger la majorité catholique en France.

En matière de liberté religieuse nous sommes sur le terrain du droit et de la raison, comme tout droit de l'homme celui fondé sur la liberté religieuse est universel et s'étend à nous tous, hommes, quelles que soient nos croyances (droit contenu dans de justes limites qui sont les autres droits de l'homme).

La seule cause de l'affliction selon sainte Catherine de Sienne

Lu sur l'Evangile au quotidien :

"Dans la connaissance de toi-même tu deviendras humble, puisque tu y verras que tu n'es rien par toi-même et que ton être vient de moi puisque je vous ai aimés avant que vous n'ayez existé. C'est à cause de cet amour ineffable que j'ai eu pour vous que, voulant vous re-créer de nouveau par la grâce, je vous ai lavés et re-créés dans le sang répandu par mon Fils unique avec un si grand feu d'amour.


Seul ce sang, lui seul, fait connaître la vérité à celui qui a dissipé la nuée de l'amour-propre par cette connaissance de soi-même. C'est alors que, dans cette connaissance de moi-même, l'âme s'embrase d'un amour ineffable, et c'est à cause de cet amour qu'elle éprouve une douleur continuelle."


Sainte Catherine de Sienne, tertiaire dominicaine, docteur de l'Eglise co-patronne de l'Europe, in "Dialogues" (chapitre 4, traduction le Seuil, 1953, p. 37 cité par http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR)

Les "Dialogues" sont les dialogues de Dieu avec Catherine. "C'est alors dans cette connaissance de moi-même" doit se lire "C'est alors dans cette connaissance de Dieu".

On reconnaît ici l'invitation à la conversion. Au lieu de l'attitude d'Adam et Eve lors du péché originel, ou de celle de Prométhée, qui est aussi celle des idéologies, l'âme est invitée à une attitude filiale qui dissipe les brumes de l'amour propre.

1.3.10

L'abbé Laguérie médite sur l'existence du mal et la perfection de Dieu


Comme l'abbé Laguérie s'interroge sur l'existence du mal et la perfection de Dieu et récuse le terme de "permettre" le mal, j'ai rédigé un commentaire, qui a peu de chance d'être publié, j'y ai ajouté un paragraphe sur l'homme.

Si l'homme peut pécher, c'est parce qu'il est très grand. La possibilité de pécher est à la fois un indice d'une faiblesse de la nature humaine, un indice d'un mystérieux péché originel (expression de Jean-Paul II) et une marque de la grandeur de l'homme, comme la maladie est une preuve de la santé, comme la misère est une marque de l'anomalie qu'elle est.

Cependant pour ne pas se tromper lisons le catéchisme de l'Eglise catholique :

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1D.HTM

catéchisme de l'Eglise catholique.

"412 Mais pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché le premier homme de pécher ? S. Léon le Grand répond : " La grâce ineffable du Christ nous a donné des biens meilleurs que ceux que l’envie du démon nous avait ôtés " (serm. 73, 4 : PL 54, 396). Et S. Thomas d’Aquin : " Rien ne s’oppose à ce que la nature humaine ait été destinée à une fin plus haute après le péché. Dieu permet, en effet, que les maux se fassent pour en tirer un plus grand bien. D’où le mot de S. Paul : ‘Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé’ (Rm 5, 20). Et le chant de l’‘Exultet’ : ‘O heureuse faute qui a mérité un tel et un si grand Rédempteur’ " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 1, 3, ad 3 ; l’Exsultet chante ces paroles de saint Thomas)."

Les péchés, les malheurs (malheurs forcément passagers, car notre vie est "misérablement courte") ne sont permis par le Seigneur qu'en vue d'un plus grand bien. Quand on voit la photo de la tête du cadavre du P. Popielusko, avec ses traces d'atroces tortures : que voulait le Seigneur pour les tortionnaires ?

Il voulait, probablement qu'ils s'humilient, qu'ils voient où les avait conduit l'athéisme et ces péchés énormes n'étaient là que pour les humilier, donc pour les élever. De même pour la religieuse assassinée en Italie par des jeunes filles satanistes. Que voulait le Seigneur pour les criminelles ?

Le péché originel, les péchés actuels, les maladies, les catastrophes, les souffrances indicibles (Pompidou disait à sa femme à propos des souffrances dues à son cancer "Je n'aurais jamais cru que l'on pouvait souffrir comme cela.") insérés dans l'histoire sont des mystères liés au péché originel, aux péchés actuels et à l'existence de l'Adversaire.

Pour admettre cela, il nous faut sans doute quitter le monde des "idées claires et distinctes" pour savoir avec Pascal que notre discours "écache" la réalité.

"C'est cette vérité dont parle Pascal, si fine et si déliée, que nos instruments grossiers ne peuvent la toucher sans en écacher la pointe (CHATEAUBR., Mél. littér., 1826, pp. 214-215)." (In Trésor de la langue française v° "écacher")

L'imperfection que nous constatons et qui nous révolte parfois, est le signe qu'il existe un monde parfait auquel nous tendons de tout notre être. La notion d'injustice suppose la notion de justice, ellei nécessite la notion préalable de justice.