9.5.10

La notion de bien commun comporte un élément dynamique


Si quelqu’un est privé du bien commun, le bien pour lui n’est plus commun, c’est pourquoi on doit rechercher le bien des autres comme le sien propre pour le rendre commun. C’est pourquoi il faut que les citoyens et les hommes politiques se sacrifient afin que tous aient à manger, à se loger, à se vêtir, puissent fonder une famille, jouissent de leurs droits fondamentaux, alors qu'eux-mêmes et certains privilégiés jouiraient de ces droits (donc de ces biens qui ne seraient plus communs). Ces biens singuliers font partie du bien commun dynamique.

Il en est de même des droits fondamentaux et en particulier des droits à la vie, comme le droit des embryons et fœtus à vivre (par exemple). Il faut que les droits fondamentaux deviennent des biens communs à tous et non des privilèges réservés à certains.

Dès lors le bien (re)devient commun comme il n’aurait jamais dû cesser de l’être ; il le devient par l’action de tous les citoyens et particulièrement de ceux titulaires de l’autorité politique. Le but de l’action est de rendre le bien commun alors qu’il ne l’était pas.

Il faut que le bien devienne commun est le programme de toute société politique. Le bien commun est tourné vers l'avenir (Compendium 164).

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