26.6.10

Défense des droits du cardinal Ricard affectataire de l'église Saint Eloi


Selon le Salon beige six députés : Michèle Delaunay, Philippe Plisson et Martine Faure, ainsi que Noël Mamère, Yves Cochet et François de Rugy ont déposé une proposition de résolution dont voici un extrait :

"Interrogé sur cette inertie lors de la séance des questions au gouvernement du mercredi 2 juin 2010 par Michèle Delaunay, Députée de Gironde, le Ministre de l’Intérieur a répondu que seul le Cardinal archevêque de Bordeaux, Monseigneur Ricard, pouvait demander l’exécution des décisions de justice. Cependant, un archevêque ne peut avoir qu’une autorité morale sur les lieux, le Maire restant le seul propriétaire des lieux. L’exécution des décisions de justice revient donc au Maire de Bordeaux. Nous devons répondre aux questions suivantes qui sont liées à l’application du principe de laïcité, fondateur de la République française."


Un extrait qui est suffisant pour faire voir que ces députés, soi-disant pour les droits de l'homme sont de parfaits hypocrites.

Ils ne tendent à rien moins que priver l'Eglise de ses droits sur les églises édifiées sous l'Ancien Régime.

Une loi a été prise après la loi de 1905, pour en préciser les modalités. L'article 5 de cette loi dispose :

"A défaut d'associations cultuelles, les édifices affectés à l'exercice du culte, ainsi que les meubles les garnissant, continueront, sauf désaffectation dans les cas prévus par la loi du 9 décembre 1905, à être laissés à la disposition des fidèles et des ministres du culte pour la pratique de leur religion." (...)


Contrairement à ce que prétend cette loi un peu plus loin, l'affectation n'est d'ailleurs pas "gratuite", car la loi n'avait d'autre but que rendre moins douloureuse une nationalisation sans indemnité. L'Etat confisquait des biens appartenant à une personne morale qui s'était financée elle-même (l'Eglise sous l'Ancien Régime n'était pas subventionnée, mais au contraire contribuait au budget de l'Etat... sans compter les services publics qu'elle assurait gratuitement...)

L'archevêque a en conséquence plus qu'un droit moral, il a un droit tout court sur l'affectation des lieux de culte.

Il résulte de cela que ces députés incitent hypocritement à violer les droits de l'Eglise.

Sous couverts de "droits de l'homme", il veulent violer le droit positif tel qu'il est édicté par les lois des 9 décembre 1905 et 2 janvier 1907, le droit de l'Eglise sur ses biens (la propriété est imprescriptible) et le droit à la liberté religieuse, donc le droit "pivot" des droits de l'homme.

Il le font alors que la religion musulmane est la seule religion d'Etat de la France. De cette France soi-disant "laïque" et en fait laïciste et islamiste, violatrice de la liberté religieuse (liberté religieuse proclamée par article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

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