16.6.10

Quand les juges français s'en prennent aux médecins, ils mettent en danger la santé publique

Selon zenit, le secrétaire général des gynécologues a commenté ainsi la décision du Conseil constitutionnel relative au "préjudice de vie".

"Le Dr. Jean Marty, secrétaire général du Syndicat des gynécologues-obstétriciens de France (SYNGOF) estime que le Conseil constitutionnel n'a pas pour autant "mis fin à l'instabilité juridique et financière des gynécologues"."

On le sait il s'est trouvé des magistrats français pour condamner la compagnie d'assurance des gynécologues à couvrir le risque d'un non-avortement et à indemniser un être humain du préjudice d'être né.

Le législateur est intervenu pour édicter que l'eau mouillait et interdire le préjudice de naissance. Une "mère" d'un enfant particulièrement handicapé a saisi le Le Conseil constitutionnel en prétendant que la loi violait le droit à indemnisation qui est un droit de l'homme. Le Conseil ne semble pas contester qu'il existait un préjudice de naître, mais que le législateur pouvait limiter, dans un but d'intérêt général, limiter ce droit.

Décision proprement et doublement horrible, puisqu'elle viole le droit de l'homme à l'indemnisation qui est de droit naturel et que nulle loi ne peut limiter (la prescription étant fondée sur une présomption de paiement et non sur une limitation du droit) et qu'elle admet qu'il existe un "préjudice de naissance" ce qui est absurde. Car en réalité, c'est le préjudice qui est inexistant et non le droit au préjudice qui est limité.

Je n'ai pas retrouvé sur le net le communiqué de docteur Marty, je ne peux donc procéder que par déduction. J'en déduis que le docteur Marty a dû apercevoir que cette décision était inquiétante puisque par le même coup elle pervertit les devoirs du médecin. Elle institue pour le médecin un devoir de tuer.

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