19.7.10

Définition du mariage

Le mariage suppose non seulement la différence des sexes, mais encore la possession des organes permettant la copulation et la procréation, car c'est la possibilité d'avoir des rapports sexuels féconds qui fonde le mariage.

C'est-à-dire que le mariage entre un homme et une femme qui (par exemple) ne possèderait pas de vagin serait nul, de même entre une femme et un homme qui (par exemple) ne possèderait pas de pénis ou qui serait atteint d'impuissance absolue serait nul. Et cela en vertu de la raison, du droit naturel.

On s'était posé la question de la validité de pareils mariages et nombreux étaient ceux qui penchaient pour la validité des mariages des personnes ne pouvant absolument pas copuler. Un pape (je ne me souviens plus du quel, mais c'était au moyen-âge) a dirimé la question contre la majorité par des arguments purement rationnels : le mariage est institué pour l'acte sexuel pratiqué naturellement, ce qui rend incapables de se marier ceux qui ne peuvent absolument pas copuler, seraient-ils de sexes différents. Si cela intéresse des lecteurs, si mes souvenirs sont bons j'ai posté sur la question sur mon blog ainsi qu'en commentaire sur le blog de monsieur Daoudal .

Les arguments de monsieur Minet reviennent finalement à l'éternel argument relativiste, "vous pensez cela, l'Eglise l'enseigne, mais... tout le monde n'est pas d'accord, donc vous n'avez pas le droit de l'imposer, ni finalement de le penser car c'est méchant à l'égard des minorités." Pur sophisme qui consiste à affirmer qu'il ne faut pas affirmer et à interdire une vérité sous prétexte que certains prétendent ne pas la voir, c'est-à-dire à imposer l'opinion libérale. C'est l'idéologie maçonnique celle qui conduit au totalitarisme.

Ces arguments se sont "enrichis" récemment de nouvelles et cafardes injures et diffamations : "vous êtes hostiles aux homosexuels, vous êtes hostiles aux femmes, vous êtes hostiles aux minorités etc."

Nos relativistes (maçons, laïcistes, libéraux, intégristes de diverses religions...) finissent généralement par un violation de la liberté religieuse : "vous n'avez pas le droit de penser cela, car votre Jésus n'était pas d'accord avec vous." Ce qui revient à supprimer la liberté d'expression au nom de Jésus, donc à nier la liberté religieuse de son contradicteur en opposant Jésus et l'Eglise, Jésus et le Créateur, la doctrine prêchée par Jésus et la loi naturelle.

Je me permets d'attirer l'attention du Salon beige et de madame Smits sur la méditation de la liberté religieuse, pivot des droits de l'homme, par notre pape actuellement glorieusement régnant :

« La liberté religieuse en étant enracinée dans la (...) dignité de l’homme et orientée à la recherche de l’ « immuable vérité », apparaît comme la « liberté des libertés ». La liberté religieuse mérite vraiment ce nom quand elle est fait corps avec la recherche de la vérité et est en cohésion avec la vérité de l’homme. »

« Ce paramètre nous offre un critère fondamental pour discerner le phénomène religieux de ses manifestations. Il permet en fait de distinguer la "foi en la divinité" du fondamentalisme, de la manipulation et de l’instrumentalisation de la vérité de l’homme. Car tout ce qui s’oppose à la dignité de l’homme s’oppose à la recherche de la vérité, et ne peut être considéré comme liberté religieuse. Ce critère nous permet en outre une vision profonde de la liberté religieuse, qui élargit les horizons des notions d’ «humanité » et de « liberté » de l’homme et permet à celui-ci d’établir une relation profonde avec lui-même, avec l’autre et avec le monde. La liberté religieuse en ce sens est une liberté pour la dignité et pour la vie de l’homme. »

Ce qui implique que la dignité de l'homme s'oppose à ce qu'il soit considéré comme une occasion de plaisir et encore plus à ce que la société reconnaisse un droit à l'instrumentalisation de l'homme (donc des enfants et/ou de son "partenaire").

"Pas de liberté, pour les ennemis de la liberté." aurait dit Saint Just Plus précisément, il n'y a pas de liberté en dehors de la vérité de l'homme. "La vérité vous rendra libre" (Jn 8,32) Corollaire : ceux qui s'opposent à la vérité s'opposent à la liberté.

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