8.7.10

L'idéologie à l'oeuvre dans l'affaire des enfants de Gouvieux

Signalée par le Salon beige, cette affaire des enfants de Gouvieux rappelle l'affaire d'Outreau et d'innombrables affaires où les juges français sévissent contre la famille et contre l'amour.

Distinguons la famille d'accueil du foyer d'accueil des enfants.

Une famille d'accueil est déléguée par un service, une institution spécialisée dans la protection de l'enfance à accueillir un ou des enfant(s).

Les "foyers" sont des institutions se consacrant à l'hébergement et aux soins prodigués aux enfants en difficultés familiales. Quels que soient le dévouement des personnels, la situation des enfants en foyer ne peut se comparer à celle de ceux recueillis dans une famille.

Une famille d'accueil aimait "trop" les enfants placés chez elle. Les enfants leur ont été retirés pour être placés en "foyer" sur rapport de la personne chargée de la surveillance de la famille. Elle a cru déceler un "trop" d'affection, lié à la mort d'un enfant de la famille. (Si l'on comprend bien : le couple accueillant souffre du décès d'un de leurs enfants).

Naturellement le juge des enfants avait suivi l'avis fondé, semble-t-il, sur un rapport psychologique.

Le tollé suscité par cette décision absurde a fait reculer les juges. Mieux, la famille d'accueil qui détenait son autorité de l'institution semble avoir obtenu le statut de "tiers de confiance" à qui le juge confie les enfants.

Cela ravive en moi des souvenirs de violation cynique de la loi par les magistrats, puisqu'ils doivent agir dans l'intérêt de l'enfant et non selon leur idéologie. J'ai connu un cas où il était reproché au père de s'intéresser trop à son enfant, ce qui aurait été inquiétant, on lui a donc refusé tout droit de visite et d'hébergement fixe, ce qui revenait à le priver de toute relation avec son enfant violant ainsi frontalement l'article 373-2 alinéa du code civil qui dispose :

"Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent."


La "justice" venait ainsi au secours du parent aliénant qui violait la loi ! Nouvelle preuve que la France n'est pas un Etat de droit, car pour une affaire connue des milliers restent secrètes et ne donnent lieu à aucun recul des magistrats bien à l'abri derrière le secret.

1 commentaire:

philippe a dit…

Cher Denis
En vous lisant j'ai compris qu'on essayait de vous tuer. Mettre les gens au pilori, c'est essayer de les détruire. Pour tuer son chien on dit qu'il a la rage.
Comme dit Françoise Hardy dans sa chanson, si un jour le dégout de la vie vient en vous appelez moi, je serai toujours là pour un ami.
Rassurez vous, vous aussi vous m'avez aidé à vivre, par votre intelligence, votre lucidité et votre culture. Que Dieu vous garde!

Amicalement

Philippe Lerda
06-07-42-62-07