7.9.10

Rapprochement de deux décisions de la justice française

http://www.europe1.fr/France/Etendard-remplace-Condamnes-a-un-euro-264585/

Sous le lien ci-dessus on apprend que des individus qui avaient brûlé le drapeau français et l'avaient remplacé par le drapeau algérien sur un bâtiment officiel de Villeneuve-Saint-Georges. Les tribunaux français les ont condamnés à 1 € d'amende.

A peu près dans le même temps les juges français ont condamné monsieur Alexandre Simonnot à 10 000 € pour avoir donné un coup de clé dans un "préservatif géant" affiché par la municipalité.

Voici le communiqué de monsieur Simonnot :

"Le 2 Décembre 2006, la municipalité socialo-communiste de Taverny (Val-d’Oise), avec la complicité silencieuse de l’opposition UMP, érigeait un préservatif géant de 11m de hauteur sur l’obélisque se trouvant à l’entrée de cette ville, en le facturant 9000 euros à ses contribuables.

Pour avoir osé déchirer cette obscénité publique qui constituait, de toute évidence, un attentat à la pudeur, un outrage aux bonnes mœurs et un objet de scandale notamment pour les jeunes enfants, je viens d’être condamné à payer 10 000 euros d’amendes par la Cour d’Appel de Versailles.

Profondément scandalisé par cet Arrêt, je déclare ne plus croire en la justice de mon pays. Cette décision ne me frappe pas uniquement, elle frappe et condamne également la pudeur, les bonnes mœurs et la morale publique. Grâce à nos magistrats, il sera désormais permis d’exhiber dans nos rues tout et n’importe quoi sans jamais en être inquiété.

Malgré cette parodie de justice, je m’estime totalement innocent, et si, par malheur, la municipalité de Taverny réitérait une telle provocation, qu’elle sache que je reviendrai et recommencerai mon action.

Je n’aimerais pas du tout être à la place de ceux qui m’ont poursuivi et fait condamner, car c’est moi l’accusé qui aurais dû les juger.

« Malheur à celui par qui le scandale arrive ! »

On peut écrire à monsieur Simonnot :

Alexandre Simonnot 1 rue Jean XXIII 95150 TAVERNY


Cette exhibition sexuelle est protégée, le brûlage du drapeau français n'est réprimé que symboliquement et la procureur utilise des termes à connotation sexuelle et grossiers dans son réquisitoire.

Les juges ont ainsi implicitement jugé qu'il était 10 000 fois plus grave de s'en prendre à un préservatif qu'au drapeau national. Mais cette arithmétique signifie que la débauche doit être protégée en raison de sa grande valeur, mais que la nation n'a aucune valeur.

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