3.12.10

Insertion du droit à la culture dans les droits de l'homme

Discours de Mgr Silvano M. Tomasi sur le thème de la lutte contre l'intolérance religieuse le 23 mars 2010 :

"L'appartenance à une communauté, à une culture et à une religion fait également partie de l'expérience humaine, bien que celles-ci demeurent au service du développement intégral de la personne, qui constitue la base de l'universalité des droits humains."

Les différences entre religions et cultures partout dans le monde est respectable, mais à condition que ces religions et ces cultures doivent être en tous cas au service de la personne. Ce développement de la personne est à la base de l'universalité des droits humains. Cela donc au plan du bien. Au plan de la vérité, les humains ont des droits fondamentaux en raison de leur appartenance à l'universel "être humain", soit animal raisonnable, donc de l'universalité de la raison humaine.

"C'est pourquoi la préoccupation légitime d'empêcher la dérision ou les insultes à l'égard de la religion devra tenir compte de l'interdépendance – qui découle de la relation naturelle de la personne humaine avec les autres, – entre la personne et la communauté. Etant donné que les systèmes de croyances sont différents et même en opposition entre eux, la justification de leur respect devra découler d'une base universelle qui est la personne humaine. Les obligations de la société suivront en conséquence. La Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que d'autres instruments des droits humains apporteront à cet égard des orientations claires."

Autrement dit, le concept de "diffamation des religions" est inadéquat, car ce n'est pas la religion qui est à respecter, mais ceux qui la pratiquent parce qu'ils sont des hommes.

Aucun commentaire: