13.4.11

Les bienfaits du sacrement de confession selon Benoît XVI

A l’occasion d’un congrès dont le sujet est « le for interne », le pape médite sur le sacrement de confession. Le mystère du for interne qui est jugé, dans le sacrement de confession par un acte judiciaire. La formule sacramentelle est un jugement qui reconnaît la culpabilité, prononce une peine (la pénitence) et absout de la faute. Le pénitent est son propre procureur en même temps que l’accusé, le prêtre est le juge qui lie Dieu.

Benoît XVI parle du sacrement de "confession". Il nous informe que le sacrement a une vertu non seulement pour le fidèle pénitent, mais encore pour le prêtre :

"D'un côté, si connaître et, d'une certaine façon, se pencher sur l'abîme du cœur humain, même dans ses aspects obscurs, met l'humanité et la foi du prêtre à l'épreuve, de l'autre, elle nourrit en lui la certitude que le dernier mot sur le mal de l'homme et de l'histoire revient à Dieu, revient à sa Miséricorde, capables de rendre toutes choses nouvelles (cf. Ap 21, 5). Combien le prêtre peut-il ensuite apprendre des pénitents exemplaires dans leur vie spirituelle, dans le sérieux avec lequel ils conduisent leur examen de conscience, dans la transparence avec laquelle ils reconnaissent leur propre péché et dans leur docilité à l'égard de l'enseignement de l'Eglise et les orientations du confesseur."

http://www.zenit.org/article-27575?l=french

Pourquoi Dieu nous a-t-il créés de sa seule initiative, et pourquoi nous a-t-il créés tous pécheurs ? Tout cela dépasse notre capacité de compréhension, en tous cas la mienne. Mais cela est cause de grands progrès aussi pour le pénitent :

La confession est aussi une occasion pour atténuer la solitude :

« A notre époque, caractérisée par le bruit, par la distraction et par la solitude, le dialogue du pénitent avec le confesseur peut représenter l'une des rares occasions, si ce n'est l'unique, pour être véritablement écouté en profondeur. »

La confession est une occasion pour ne pas rester en tête à tête avec ses fautes. La confession doit être aussi l’occasion pour nous libérer du sentiment de culpabilité qui n’a rien à voir avec le sens du péché. Nous avons tous été créés pécheurs, c’est pourquoi nous ne devons pas nous étonner de pécher et cette vérité doit nous libérer du sentiment de culpabilité. De plus, la conscience qui est un jugement de nous-mêmes sur nos propres actions nous inculpe, mais aussi nous disculpe.

http://denismerlin.blogspot.com/2009/06/une-conscience-qui-disculpe-parce-que.html

Celles et ceux qui sont embarrassés de culpabilités injuste envers eux-mêmes (excessive sévérité) peuvent trouver dans la confession une occasion de se libérer.

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