26.10.11

Les SDF souffrent souvent de maladies psychiques

Une étude sur la population des sans domicile fixe, montre que celle-ci est statistiquement plus atteinte de troubles psychiques que la population générale. La souffrance liée à l'absence de domicile augmente en effet les risques de maladies, cependant que la maladie favorise la désinsertion et la perte du domicile. De plus les personnes sans domicile fixe souffrent plus souvent d'addiction aux drogues ou à l'alcool. C'est un cercle vicieux.


Il est vraiment incroyable que l'État trouve de l'argent à dépenser pour la FIV, pour l'avortement, pour la contraception et pour tant de choses inutiles ou nuisibles (se rendant ainsi coupable de vol) mais n'a pas assez d'argent pour venir en aide aux personnes dans un état de grande nécessité. Pour les cas d'extrême nécessité(1), l'aide publique n'est pas facultative, elle est de droit, elle est de stricte justice. Cela augmente encore la responsabilité des législateurs et du pouvoir exécutif dans cette négligence des devoirs et ce gaspillage pour le mal.


(1) Rerum novarum : "Mais dès qu'on a accordé ce qu'il faut à la nécessité, à la bienséance, c'est un devoir de verser le superflu dans le sein des pauvres. "Ce qui reste, donnez-le en aumône" . C'est un devoir, non pas de stricte justice, sauf les cas d'extrême nécessité, mais de charité chrétienne, un devoir par conséquent dont on ne peut poursuivre l'accomplissement par l'action de la loi.

Si c'est un devoir de justice, c'est à l'État d'en assurer l'exécution.

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