Monsieur Espieux, qui aurait participé aux manifestations justifie son action par le "blasphème".
Voici ce qu'il dit à madame Smits :
La définition du blasphème nous est donnée dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC 2148)
« Le blasphème s’oppose directement au deuxième commandement. Il consiste à proférer contre Dieu – intérieurement ou extérieurement – des paroles de haine, de reproche, de défi, à dire du mal de Dieu, à manquer de respect envers Lui dans ses propos, à abuser du nom de Dieu… L’interdiction du blasphème s’étend aux paroles contre l’Église du Christ, les saints, les choses sacrées… »
Au moment où madame Bibi est en prison pour "blasphème", au moment où le Pape demande l'abrogation de la loi sur le blasphème, il est très maladroit d'invoquer le "blasphème" pour motif de son action. D'ailleurs ce motif religieux ne pourrait être jugé que par la seule autorité religieuse au monde : le Pape. Personne d'autre n'a compétence pour juger juridiquement qu'il y a "blasphème".
De plus cette façon de voir occulte les délits commis par Castellucci contre les droits des enfants et la santé publique et le droit à la liberté religieuse.
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