19.11.11

LBGT et droits de l'homme

L'assemblée générale de l'Organisation de nations unies va terminer sa session le mois prochain.

En octobre Mme Navanethem Pillay, Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, était intervenue en faveur d'une reconnaissance spéciale des droits des homosexuels, et des "transexuels". Les homosexuels étant des hommes comme les autres n'ont pas de droit spéciaux du fait de leurs pratiques. Ils sont issus d'un homme et d'une femme et n'ont pas demandé à vivre, pas plus que les autres. Le principe d'égalité de tous les êtres humains interdit que des droits spéciaux soient accordés à des catégories fondées sur le comportement.


Le représentant de Organisation de la coopération islamique (OCI) a répondu au haut commissaire avec une pertinence que l'on ne trouve pas habituellement dans les interventions des pays occidentaux. Voici ce qu'il a dit selon le fax de "Catholic family and human rights institute" :


"Le représentant des Emirats Arabes Unis, parlant au nom de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), a déclaré que l’OCI représentait la voix de deux milliards de musulmans dans le monde entier, et fait part de son objection par rapport aux inquiétudes de l’OHCRH concernant « certaines personnes à cause de leurs intérêts et comportement sexuels ». Ce sont des « notions indéfinies dépourvues de tout fondement légal dans les instruments [juridiques] des droits de l’homme ».


Pour les "deux milliards", je pense que c'est exagéré les musulmans étaient 850 000 000 il y quelques années, ils sont rapidement passés à 1 000 000 000, puis à 1 500 000 000, les voilà rendus à 2 milliards. Je ne pense pas que ces chiffres reflètent la réalité.


Mais pour ce qui est de la substance de l'intervention, je suis tout à fait d'accord, les notions de LBGT sont des notions indéfinies. Elles sont non seulement indéfinies dans les textes, mais encore indéfinissables logiquement. Etre "LBGT" n'est pas un attribut de l'homme qui le distinguerait d'un autre homme, ni pour avoir moins, ni pour avoir plus de droits que les autres êtres humains. C'est pourquoi, étendre la notion de "mariage" à l'union de deux personnes du même sexe nie la vérité de l'homme et constitue donc un attentat contre les droits de l'homme et particulièrement contre le droit au mariage reconnu par la "Déclaration universelle des droits de l'homme" (article 16).

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