3.11.11

Mitterrand viole les droits de l'homme avec sa "tolérance"

Le ministre de Sarkozy, Frédéric Mitterrand a répondu à une question à l'Assemblée nationale sur les affaires "Charlie-Hebdo" s'en prenant gratuitement aux musulmans dans leurs croyances et sur l'affaire Castellucci où il s'agit d'un spectacle scatologique contraire à la dignité de l'homme.

Il invoque la tolérance pour soutenir la répression.

[...] Pour l’intolérance et le non-respect d’un principe essentiel de notre république, les fondamentalistes se rejoignent. Ainsi, des groupuscules se revendiquant de la foi chrétienne perturbent actuellement les représentations du théâtre de la Ville. J’ai veillé personnellement à ce que leurs agissements soient empêchés, dès lors qu’ils risquaient de remettre en cause les programmes du théâtre. On notera qu’ils ont d’ailleurs été rejoints par des groupes salafistes, au prétexte que le Christ aussi était un prophète de la religion musulmane. Salman Rushdie et Taslima Nasreen seront toujours protégés dans le pays de la liberté. C’est bien de cela qu’il s’agit." (Via le Salon beige)

Les personnes invoquant le "blasphème", celles qui le font innocemment et celles qui le font perversement sont des auxiliaires de la répression contre ceux qui défendent les droits de l'homme.

En outre, la notion de "tolérance" qui désigne une vertu de l'autorité laquelle "tolère" un mal parce sa répression serait pire que sa "tolérance" est aujourd'hui hors de propos. Il s'agit de liberté et de droits de l'homme. D'ailleurs la notion de "tolérance" ne fait pas partie de l'ordre public français.

Enfin, en utilisant la notion de "fondamentalisme" Frédéric Mitterrand stigmatise arbitrairement et illégitimement une partie de la population.

Or dans l'ordre juridique français et international et dans le droit naturel, la presse, pas plus que le théâtre ne sont entièrement libres. Lire à ce propos l'article 30 de la Déclaration universelle ou encore de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (article 17, interdiction de l'abus de droit). Ils doivent donc respecter la liberté religieuse, la santé publique et tous les droits de l'homme en général.

Absence de procès équitable :

Notons aussi la disproportion entre une tribune que Sarkozy offre, à l'Assemblée nationale, pour asseoir la répression, avec l'ensemble de la classe politique et médiatique, d'une part, et mon blog (seul et unique en son genre) uni aux avocats des persécutés à cause de la justice, sur lesquels une partie des "traditionalistes" et du clergé, tirent eux aussi, d'autre part. Les tribunaux seront impressionnés lorsqu'il s'agira de réprimer. C'est injuste, c'est illégal, c'est contraire au procès équitable (article 6 de la Convention de sauvegarde).

Mais la France n'est pas un État de droit. Prions pour qu'elle le redevienne.

1 commentaire:

Fleau Solution a dit…

Je trouve ça audieux qu'on puisse endore de nos jours violer les Droits de l'Homme. Quand on sait ce qu'il en a coûté pour les avoirs... On se dit civilisé au 21ème siècle, mais j'en viens à douter certaines fois.

Voici un article que j'ai écrit sur les violation de Droits de l'Homme : http://fleausolution.com/2011/10/tous-les-etres-humains-naissent-libres-et-egaux-faux/