20.11.11

Valeur des débats sur les manifestants pro-liberté religieuse


Sous l’impulsion des communistes, le conseil de Paris a qualifié les manifestants pro-droits de l’homme et pro liberté religieuse de « fascisants ».

Un des avantages de l'étiquette de "fascisante" pour les élus hostiles aux droits de l'homme et en particulier à la liberté religieuse, c'est d'instituer des débats extrêmement confus où communistes et auxiliaires catholiques de la répression d’un côté et lefebvristes de l’autre se trompent mutuellement. En dehors des débats et ignorés des médias quelques évêques viennent paternellement dire des choses justes.

Au regard des droits de l’homme quel est le problème ? - Quelles que soient les idées des manifestants et tant que les manifestations restent pacifiques et n'usent pas de violence, ces manifestations sont légitimes devant l’atteinte à la liberté religieuse constituée par ces pièces, de plus (un comble !) financées par le Trésor public sous l'inspiration de la franc-maçonnerie.

Les ennemis de la liberté religieuse (soient les partisans des pièces financées par des vol d'argent commun), profitent grandement de l'importance disproportionnée que prend l'idéologie lefebvriste dans ces manifestations (alors que des athées, des catholiques, des juifs, des musulmans, des protestants y participent). C'est sans doute en cela que l'"Institut civitas" est le complice objectif et probablement involontaire des communistes et des francs-maçons. Car ce qui est en jeu ici ce  sont les droits de l'homme et non la "christianophobie" ou le "blasphème" qu’invoque « Civitas ».

Cependant, pour être juste, il faut préciser que « Civitas » n’est pas à proprement parler « fasciste » quoique un de ses sympathisants (l’abbé Xavier Beauvais) invoque un droit inexistant à la violence. Car alors que, pour les fascistes, la violence était arbitraire et fondée sur une volonté arbitraire de puissance, « Civitas », lui, semble la justifier par des arguments faux. Ce qui constitue une différence de nature entre les deux idéologies. On peut discuter rationnellement (au moins théoriquement) avec les lefebvristes, on ne pouvait le faire avec les fascistes. On peut dire aux lefebvristes : vous manquez de culture, on ne peut rien dire à une volonté fermée aux arguments rationnels.

Objectivement les deux compères (très inégaux en pouvoirs), je veux dire les communistes d’un côté et les  lefebvristes de l’autre, se complaisent à passer devant les caméras en criant d'un côté "fascisants", et de l'autre "défendre le Christ" (ridicule, c'est le Christ qui nous défend), "blasphème" (mais la notion de "blasphème", notion théologique n'est pas dans le débat laïc), "christianophobie" (notion calquée sur celle d'homophobie et d'islamophobie, notion qui fragmente la société), voire tentant de légitimer la violence émanant de particuliers (alors que les manifestations sont non-violentes).

Cependant que les auxiliaires catholiques de la répression communiste crient, eux : " - Vous n'avez pas de mandat". (Sous-entendu de faire de la théologie, d'enseigner la foi catholique ). Ce qui est vrai. L’abbé de la Morandais ajoute : « - Fasciste, tortionnaires. » comme pour bien montrer d’où vient son inspiration et où vont ses sympathies.

Bref, une "belle" confusion entretenue par les médias qui ne titrent que sur les "intégristes", ce qui est faux, mais ce qui profite aux communistes et à leurs complices et, d’une certaines façon… aux « intégristes » qui ne démentent pas.

Seuls les évêques tels que Mgr Centène, Mgr Aillet, Mgr Brincart et sans doute quelques autres que je ne connais pas, disent des paroles justes par lesquelles ils montrent qu'ils ont un cœur, et un cœur paternel, respectueux de la dignité de l'homme et un esprit qui n’est pas formé que de la lecture du « Monde », de l’  « Humanité », de « La Croix » ou de « Présent ». Rendons grâce à la Providence de nous avoir donné de vrais et paternels évêques, de vrais docteurs.

Une leçon à tirer de cette confusion, c'est que la notion de "droits universels de l'homme" est seule à même de fonder le débat laïc. Elle permet de s'écarter des débats maçonniques truqués (car il y a des francs-maçons du côté lefebvristes et ils ne sont certainement pas inactifs).

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