6.12.11

La faille fondamentale de la défense de monsieur de Guillebon


Apparemment les prises de position de monsieur de Guillebon ont nui à l'image du mensuel "La Nef". Je dois dire que ce journal qui avait ma sympathie m'est devenu antipathique. Monsieur de Guillebon à écrit une mise au point et des excuses pour les militants qu'il avait traités inconsidérément de "pharisiens" (dans l'acception, d'ailleurs erronée, que ce terme a dans la "doxa" chrétienne). Mais uniquement pour eux, car il continue à se démener contre ceux qui ont condamné ses prises de position à l'égard des personnes menottées.

Il les critique en ces termes pris sur le site de "La Nef" :

(...) cette polémique aura surtout montré combien, dans un certain monde traditionaliste français, il est devenu presque impossible de discuter – et sur des questions prudentielles encore. Combien qui s’éloigne de la doxa imposée politiquement par une certaine presse et des groupes de pression organisés est aussitôt soumis à la vindicte publique. En ce sens-là, j’appelle les meneurs de la campagne de presse diffamatoire organisée à mon encontre (ils se reconnaîtront) et à l’encontre de quelques autres à s’interroger sur leur capacité de discussion et sur la légitimité de leurs oukases. Qui les a établis pour être nos juges ? Dois-je être tenu pour responsable des gardes à vue de centaines de jeunes catholiques – gardes à vue dans lesquelles leurs meneurs et leurs prêtres, sauf exception, ne les ont pas suivis ? Suis-je coupable de la mauvaise image que les lobbyistes catholiques autoproclamés ont fabriquée d’eux-mêmes auprès de l’opinion publique ?

Non, monsieur de Guillebon, les droits de l'homme ne sont pas sujet à option ni sujet à condamnation, ils ne sont pas une option prudentielle. C'est donc à bon droit que l'on ne discute pas sur le fond avec les ennemis de la liberté. Il n'y a pas de liberté pour l'expression des opinions contraires à la liberté fondamentale humaine. Le titre des gens qui vous ont désapprouvé à bon droit est dans la raison universelle de l'homme, c'est pourquoi ils vous ont jugé et condamné à bon droit, comme un violateur des droits humains (même s'il ne l'on pas compris clairement). Ne vous enfoncez pas en leur déniant un titre qu'ils détiennent de Dieu à l'image duquel ils sont faits.

Monsieur de Guillebon est un représentant d'un certains fondamentalisme chrétien (pour le coup le terme est justement appliqué) faisant fi des droits de la raison et en conséquence violant la justice naturelle.

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