12.12.11

Mitterrand prétend "protéger la laïcité" en la violant

Frédéric Mitterrand, l'homme de confiance de Sarkozy, fait des déclarations au sujet des pièces violant les droits de l'homme.

Il prétend d'un côté protéger "la laïcité de l'État" "quoi qu'il en coûte" (inquiétant cela !) et d'un autre continuer à faire financer par l'État des pièces professant une doctrine violant sa laïcité. L'État n'a en effet pas à enseigner, par aucun moyen, une doctrine religieuse. Et l'attaque arbitraire du christianisme constitue l'enseignement d'une doctrine religieuse et avec l'argent des gens qu'il attaque !

Il profite de l'inculture de l'institut "Civitas" pour dire qu'il ne savait pas ce qu'était "cette notion de blasphème", ce qui est légitime. Car la notion de "blasphème" n'est pas une notion de droit pénal et n'a donc rien à faire dans le débat public laïc. Il s'engouffre donc dans la faille.

Il dit en revanche qu'il est "très attaché à "la tradition chrétienne". Mais ce n'est pas la "tradition chrétienne" qui est en jeu, car cette tradition doit respecter la laïcité qui est un principe non-négociable. Les autres confessions et les gens sans confession, et même les catholique n'ont pas à participer au culte chrétien avec les deniers communs. Les gens vraiment respectueux de la laïcité ne le lui demandent pas.

Je constate une fois de plus l'absence des discours des violateurs de la laïcité et des droits de l'homme de la notion de droits universels de l'homme. L'institut "Civitas", qui est loin de représenter les manifestants, est encore une fois instrumentalisé par le pouvoir et les médias pour occulter le véritable enjeu du débat qui sont les droits universels de l'homme et l'authentique laïcité.

La confusion entretenue par les satanistes au pouvoir reçoit un écho dans la propagande de "Civitas" et désoriente le public.

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