18.1.12

Baisse du nombre de mariages, pourquoi ?



Le nombre de mariages baisse et le nombre de pactes sociaux de solidarité augmente.

Normalement c'est une catastrophe pour la nation qui se perpétue grâce aux mariages, et doit, en conséquence favoriser, le mariage et les mariages.

En réalité et de façon perverse, l'État lutte contre les mariages et le mariage. Un des biais employé est le biais juridique des relations patrimoniales entre époux.

Pour faciliter le mariage la législation prévoyait des obligations les moins contraignantes possibles en matière de legs, de partage des biens entre époux. Par exemple, le conjoint n'était, sauf disposition testamentaire explicite, pas héritier de son conjoint. Le conjoint pouvait toujours faire son conjoint héritier, mais le survivant ne jouissait d'aucune réserve. La loi de 2001 a institué une réserve en faveur du conjoint en l'absence d'enfant (comme cela les mariage entre vieillards devient plus onéreux). Ce qui fait que celui qui se marie ne peut plus disposer librement de ses biens, même si son conjoint n'a aucun besoin d'argent, même si la communauté représente des biens très importants. S'il veut retrouver sa liberté de testament, il lui faudra divorcer ou au moins se séparer. Ci-dessous un site explique très bien en termes simples et clairs les mécanismes nouveaux.

Je me souviens encore de la campagne de propagande en faveur de la disposition de loi prévoyant la réserve en faveur du conjoint (s'il n'y a pas d'enfant) pour nuire à l'institution du mariage. Elle consistait en tracts chez les notaires mettant en garde contre le fait que le conjoint n'avait rien en cas de décès. Ce qui d'ailleurs était faux, puisqu'il était prévu un usufruit, de plus le régime de communauté permet de partager à parts égales entre les époux les économies faites par le ménage. Il était donc faux de dire que le conjoint n'avait rien en cas de décès. Mais aucune personnalité, aucune institution, à ma connaissance n'a dénoncé cette imposture.

Il existe bien un complot contre le mariage. Ne nous laissons pas gruger par les affirmations des "sociologues" qui prétendent que le mariage tombe en désuétude.

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