19.1.12

Droit à la liturgie traditionnelle !

Dans un post de "Riposte catholique", le blog "Summorum pontificum" titre à propos du droit à la liturgie traditionnelle "De la tolérance au droit". Un droit conféré par Dieu directement à chaque homme qui est la liberté religieuse n'est pas annihilé par le fait que l'homme devient catholique.

Il est donc impossible à un pape d'interdire, d'une interdiction juridique valable, l'édition et l'utilisation de livres de prières et de liturgie édités par un de ses prédécesseurs. Ces livres sont nécessairement exempts d'hérésie et d'attentat contre les mœurs.

C'est d'ailleurs pourquoi, le motu proprio "Summorum pontificum", ne confère pas aux évêques, mais aux curés, l'organisation de messes selon le rite antique. Or les évêques sont chargés de la discipline de la liturgie par le droit canon. Donc le droit d'interdire cette liturgie n'est pas au pouvoir des évêques gardiens de la discipline liturgique et encore moins aux curés, évidemment, car ce droit est fondé sur un droit naturel des catholiques.

J'ai "posté" un commentaire à la suite de l'article "Summorum pontificum". Il n'a pas été accepté.

Pour ceux que cela intéresse, le voici légèrement modifié (ajout de la phrase entre crochets) :


«  Bien dit, sauf que Benoît XVI a révélé dans son motu proprio qu’en réalité il était impossible d’interdire l’usage des livres de prières édités par le Saint Siège. Il a donc tenté un biais pour pouvoir interdire l’usage de ceux autorisés par saint Pie V, au moins lors des messes paroissiales. [Ce biais est la distinction "ordinaire", "extraordinaire", lui-même fondé sur des critères historiques que dont je conteste la véracité (j'ai vécu cette époque)]. Selon moi, donc, ce biais n’est pas valable.
D’autre part, les fantaisies liturgiques qui sont de coutume dans, semble-t-il, tous les diocèses, sont en réalité des violations des droits des catholiques. Ces fantaisies violent notamment leur droit à la liberté religieuse, en ce sens qu’un catholique tient de la nature le droit d’adhérer à la foi catholique. Il tient en conséquence de l’Église le droit opposable au clergé, à une liturgie authentiquement catholique et non arbitrairement fantaisiste.
Paul VI a dit que l’Église devait se purifier de l’irrespect des droits universels et fondamentaux de l’homme. Les « traditionalistes » offrent une bonne occasion au haut clergé, pour, enfin, commencer !
Dans cette perspective : que de cruauté gratuite, arbitraire, de la part du haut clergé contre ceux, prêtres ou fidèles qui revendiquent leur droit à la liturgie traditionnelle dite aussi « de saint Pie V » !
Je suis un chaud partisan (en ce sens que je pense qu’elles sont de foi) de la doctrine de la liberté religieuse (Dignitatis humanae qui n’est pas de foi, mais seulement confirmée par la foi comme doctrine accessible à la raison) et en général des doctrines exposées dans les textes de Vatican II. »

Pour ceux que cela intéresse, j'avais dès l'époque du motu proprio, émis ces objections. Je n'ai pas été commenté, elles sont tombées dans un silence sépulcral. Donc, je les propose toujours.




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