24.3.12

La nécessité de la religion pour les droits de l'homme

Il est remarquable que le rédacteur principal de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 était un juif, donc un croyant.

Selon Benoît XVI, dans Caritas in veritate  56 : 


Dans une ambiance laïciste 


"Les droits humains risquent de ne pas être respectés soit parce qu’ils sont privés de leur fondement transcendant soit parce que la liberté personnelle n’est pas reconnue."


L'expérience historique de l'Union soviétique nous l'a enseigné.


Car :


La raison a toujours besoin d’être purifiée par la foi, et ceci vaut également pour la raison politique, qui ne doit pas se croire toute puissante."

La raison livrée à elle-même a le plus grand mal à discerner dans l'homme un destin transcendant. Il est bon pour elle qu'elle dialogue avec la foi, y compris dans le domaine public. On ne peut donc ostraciser la foi du domaine politique, sans aboutir à un désèchement de la raison. De plus on y a aucun titre juridique au nom même de la liberté de l'homme, étant saufs les droits de l'homme. ("Liberté", premier terme de la devise française).

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