24.3.12

Pour M. Castellucci, les institutions violent les droits de l'homme

A ma connaissance, c'est le silence presque général sur Internet à propos des procès intentés aux manifestants de l'automne. Un article cependant de l'Est républicain (connu par le Salon beige), un quotidien régional, parle du procès intenté aux manifestants. La juge a renvoyé aux mois de mai et juin.

"Renvoi des procès des catholiques qui avaient perturbé une pièce à Paris". Le titre de l'article lui-même est déjà une violation des droits de l'homme.

Il n'est pas certains que tous soient de religion catholique. Les désigner par ce terme est une stigmatisation intolérable d'une croyance. Les qualifier d'intégristes est une insulte, "ayant perturbé une pièce" est contraire à la présomption d'innocence.

La présentation de la pièce la dénature,  comme si cette pièce n'avait pas pour thème central d'attaquer la foi catholique, en reprochant au Christ que l'homme produise des excréments et soit sujet à la maladie. Cette pièce exclut d'ailleurs tout débat et ne présente que sa thèse.

On apprend tout de même à la lecture de cet article :

Les audiences des 25 mai et 29 juin s’annoncent d’ores et déjà très tendues, à l’image de l’audience de renvoi de jeudi matin où des frictions ont opposé à plusieurs reprises la présidente Christine Servella-Huertas aux avocats de la défense.

Je devine que la violence du tribunal devait être intense. Il est d'autre part "curieux" de renvoyer à deux audiences éloignées l'une de l'autre de plus d'un mois, cela nuit à l'unité des débats et est contraire au procès équitable (article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme). Cela d'autre part renchérit le coût pour les personnes injustement poursuivies, c'est sans doute un des buts de la "magistrate".


La répression arbitraire c'est déjà abattue sur les victimes des nombreuses violations des droits de l'homme par les magistrats français et les médias. L'agressivité de la présidente n'augure rien de bon. J'ai moi-même constaté à plusieurs reprises que les magistrats français se prenaient pour des justiciers sans aucun égard pour les droits de l'homme.

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