23.7.12

Réponse à M. Hollande par Paul-Marie Couteaux

Lu sur "Riposte laïque" une réponse intéressante de monsieur Paul-Marie Couteaux à l'infâme discours de monsieur Hollande, suivant les traces de son maître, Jacques Chirac :


« En déclarant que la rafle dite du Vel d’Hiv du 17 juillet 1942, fut « un crime commis en France par la France », le Président de la République contrevient à la vérité historique que pourtant il invoque : si ce crime fut commis sur la territoire national, comme tant d’autres le furent sous l’Occupation, et si la police parisienne était à la botte de l’Occupant, la responsabilité de ce crime n’est nullement imputable à la France. Aucune des autorités que reconnaissaient alors les Français, celle de Vichy pas plus que celle de Londres ne gouvernait la zone occupée. Faut-il rappeler que, odieux rouage de la folie criminelle que l’impérialisme allemand imposait alors à presque toute l’Europe, le général Oberg, commandant la place de Paris, avait ordonné à la police parisienne, dont les agents étaient arrêtés ou instantanément fusillés s’ils n’obéïssaient pas, la livraison de 25 000 juifs étrangers réfugiés en France mais que des policiers français ont, au péril de leur vie, supprimé des fichiers ou prévenu dans la nuit des milliers de familles juives, en sorte que la moitié de ce qu’exigeait l’Occupant furent arrêtés ? Faut-il rappeler que c’est la France qui accueillit le plus grand nombre de réfugiés de confession juive, et en France qu’en furent sauvés le plus grand nombre ? »

La France martyrisée, qui ne parlait pas d'égal à égal avec l'occupant, qui était rançonnée, qui avait deux millions de prisonniers dont 40 000 ne revinrent pas de captivité, qui a eu 75 000 morts sous les bombes anglo-saxonne, est maintenant livrée au mépris et à la haine à cause de sa faiblesse. Le discours de monsieur Hollande est un grand crime, surtout en présence des dizaines de millions d'immigrés qui ne peuvent que mépriser leur pays d'accueil.

On utilise une fois de plus des images trompeuses et l'extrême faiblesse de la France pour se créer des droits sur la France et le Président de la République y prête la main.

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