4.8.12

L'égalité des humains mise en cause par le comportement des médias et du gouvernement


Très juste remarque de monsieur Daoudal sur son blog à la suite de la prétendu "profanation" d'une mosquée :
« On remarque que pour toute la classe politico-médiatique, le fait de déposer deux têtes de porc devant une mosquée est une « profanation ». Mais que les authentiques profanations d’églises et de cimetières sont des actes de « vandalisme ». C’est pourquoi, dans ces cas-là, le ministre ne se déplace pas. »

Les profanations d'églises sont quotidiennent et l'écho n'en parviet même pas aux médias (chahuts, lapidations, excréments), les profanations de tombes chrétiennes sont fréquentes.

Il ne suffit pas de constater que pour les médias déposer deux têtes de cochon devant une mosquée (il n'existe cependant aucune photographie) est une « profanation » (alors que l'édifice n'a pas été touché), mais que la profanation d'une église ou d'un cimetière chrétien est dans le premier cas l'œuvres de « déséquilibrés » et dans le deuxième cas celles de « désœuvrés » et ne sont donc pas des profanations mais du « vandalisme ». Ce qui est aussi inepte qu'injuste car l'atteinte à la liberté religieuse ne dépend pas des mobiles des auteurs (un peu comme si je disais en cas d'un homme tué par un autre homme, il ne s'agissait pas d'un homicide parce que l'auteur était un peu dérangé mentalement).

Il faut aller plus loin et constater que l'égalité des êtres humains n'est pas respectée en France. Il faut constater en outre que depuis 1920 la religion musulmane est la seule subventionnée par les contribuables, et la seule religion d'Etat depuis la fondation de Conseil français du culte musulmane par Nicolas Sarkozy. 

Il faut donc demander l'établissement d'un Etat de droit en France d'abord par le respect des droits universels de l'homme, donc celui des engagements internationaux (mon post sur l'OCI où  je souligne la contradiction entre le Pacte international relatif aux droits de l'homme et l'envoi d'un représentant auprès de l'OCI) de la France et de sa constitution.

Mais il est vrai que les organisations comme "Chrétienté solidarité" auquel adhère monsieur Daoudal, s'interdisent ces revendications puisqu'elles ne voient que par la "chrétienté" et non par l'ensemble de l'humanité.

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