22.9.12

Demander la conversion au droit

Le Pape recommande la lecture du livre de l'ancien président du Sénat italien monsieur Marcello Pera "Pourquoi nous devons nous dire chrétiens". (Parole et Silence 2011 184 pp.)

Monsieur Pera distingue la foi de celui qui a rencontré Jésus qui Lui parle et à qui Il parle de la foi de ceux qui reconnaissent l'apport unique et fondamental du christianisme à l'humanité, sans toutefois parler à Jésus (il semble appartenir à la deuxième catégorie). Cet apport est la dignité de l'homme et les droits de la personne humaine, droits qu'il tient directement de Dieu dès le sein de sa mère.

Il prétend donc que l'intégration des musulmans doit se faire en leur demandant de se convertir au droit chrétien (les droits fondamentaux de l'homme). Pas plus que les juifs qui savent que ce droit a des racines qui « remontent au mont Sinaï » (1), selon l'expression de Benoît XVI, les musulmans ne seraient gênés par ce droit à racines spirituelles. En revanche le relativisme et son expression sociale qui est le multiculturalisme, empêcheraient cette intégration. Car le multiculturalisme est la tentative de construire une société sans Dieu.

Le transfert de l'intégration du domaine de la culture à celui de la coercition judiciaire, voire militaire serait le signe de l'échec de la société sans Dieu, de la société relativiste et multiculturaliste.

Il est en tous cas manifeste que la tentative de mettre en place le prétendu "mariage homosexuel" corrobore cette thèse puisque les musulmans et les juifs n'approuvent pas cette nouvelle expression du relativisme.

La société relativiste ne peut demander la conversion au droit chrétien puisqu'elle l'a renié radicalement.

(1) C'est-à-dire à Moïse.

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