25.9.12

Pour le droit universel au développement



Court extrait d'un reportage sur une tribu amazonienne (en anglais). Le commentaire fait état de l'exposition d'enfants handicapés ou nés de mères célibataires. Aristote prône l'exposition des enfants (1) dans un de ses ouvrages… Ce n'est pas nouveau.

Ces pratiques sont radicalement contraires aux droits de l'enfant. Le présentateur affirme qu'elles constituent les pires violations des droits humains. Ce n'est hélas probablement pas vrai. L'avortement, la destruction du mariage constituent des crimes, eux aussi, contre les droits de l'homme. D'autres pratiques de peuples prétendument civilisés ne sont pas moins des monstruosités (avortement des enfants atteints du syndrome de Down).

Il n'est pas délicat non plus de la part du présentateur de quasiment forcer de pauvres femmes terrorisées à lui serrer la main. Il n'aurait pas fallu insister ou plutôt, il n'aurait pas fallu le proposer. Ce manque de délicatesse est un indice.

Le reportage a fait l'objet d'une condamnation pour racisme. Ce n'est pas injustifié.

Dernière réflexion : Jésus fait sentir son absence par les méfaits que celle-ci provoque. A la vue de ces populations abandonnées, le droit au développement et à la culture, nous fait sentir sa réalité par son absence. En ce sens Paul VI, qui pouvait se montrer fanatique sur les questions liturgiques, était aussi un prophète (voir Populorum progressio (2).

(1) L'exposition des enfants est le fait de les laisser sans soin et sans protection dans un milieu hostile en vue de les faire mourir.

(2) Voici un extrait de Populorum progressio


« Etre affranchis de la misère, trouver plus sûrement leur subsistance, la santé, un emploi stable; participer davantage aux responsabilités, hors de toute oppression, à 1'abri de situations qui offensent leur dignité d'hommes; être plus instruits; en un mot, faire, connaître, et avoir plus, pour être plus: telle est l'aspiration des hommes d'aujourd'hui, alors qu'un grand nombre d'entre eux sont condamnés à vivre dans des conditions qui rendent illusoire ce désir légitime.  »

Combien la racaille judiciaire française me fait penser à tous ces droits qu'elle bafoue avec cynisme !

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