23.11.12

Liberté d'éducation sur la sexualité et Code de l'Education

La liberté d'éducation et d'enseignement, c'est la liberté de donner l'éducation que les parents choisissent par droit de nature, dans certaines limites plus générale. Le droit à l'éducation suppose la vérité de toute éducation.

C'est l'article 22 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.


Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire.  (…)
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Selon ce texte, le contenu de l'éducation n'est pas arbitraire. Le contenu présuppose le droit universel à la vérité, à la justice. Si l'enseignement élémentaire est obligatoire, c'est qu'il doit contenir les vérités nécessaires au développement de la personnalité dont l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique sont une conséquence. Il serait illicite d'enseigner que 2+2= 5 parce que cet enseignement ne serait pas vrai et qu'il n'y aurait pas d'éducation dans un tel contexte, mais une déséducation. Il en est de même si l'éducateur croit pouvoir enseigner que "tuer, violer, c'est bien, si la personne ne fait pas partie de votre communauté."

Dès lors la prétention du gouvernement à imposer une idéologie contraire à la vérité en matière de mœurs est contraire aux droits de l'homme.

Ainsi l'article 312-16 du  Code de l'éducation est contraire à ce droit :

« Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d'autres intervenants extérieurs conformément à l'article 9 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d'enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le ministère de la santé pourront également y être associés. »

Or la sexualité n'est pas universelle. Certain ne peuvent pas avoir de relations sexuelles ou ne veulent pas de sexualité, c'est leur droit et c'est aussi parfois leur devoir. Ces dispositions de loi sont donc contraires au droit d'enseigner que les relations sexuelles ne sont pas justes en dehors du mariage et que la sexualité n'est pas une nécessité de l'épanouissement de la personnalité.

Le Catéchisme de l'Eglise catholique enseigne en effet :

« 2348 Tout baptisé est appelé à la chasteté. Le chrétien a " revêtu le Christ " (Ga 3, 27), modèle de toute chasteté. Tous les fidèles du Christ sont appelés à mener une vie chaste selon leur état de vie particulier. Au moment de son Baptême, le chrétien s’est engagé à conduire dans la chasteté son affectivité. »

Reliquaire des reliques des époux Louis et Zélie Martin


Les disposition législatives du "Code de l'éducation" sont contraires aux droits des parents à choisir le genre d'enseignement.

Dispenser une « éducation à la sexualité » depuis la maternelle est un offense grave à la dignité de l'enfance et au droit au développement de l'individu. C'est une évidence que les esclaves de la pornographie sont moralement déchus tant qu'ils n'ont pas renoncé à leurs pratiques.

Plus fondamentale encore : cet enseignement est contraire au devoir d'enseigner la vérité, donc au droit à enseigner la vérité qui devrait enseigner au moins les différences d'opinions à ce sujet. 

Ces dispositions du Code de l'éducation sont totalitaires et bafouent les droits de l'homme.



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