27.11.12

Viol des droits de parents et des enfants par le Parlement français

La contraception « gratuite » pour les mineures et sans l'autorisation des parents n'était pas suffisante pour les partis au pouvoir (principalement UMP et socialiste). Les parents qui ont leurs enfants mineurs comme "ayant-droits" pouvaient voir sur les relevés de remboursements le type de "médicament" que leurs filles s'administraient et que des médecins indignes leur prescrivaient.

Pour pallier cet « inconvénient » le Parlement vient de voter, à l'instigation de madame Marisol Touraine, un amendement à la loi sur le financement de la Sécurité sociale aux termes duquel les parents ne pourront même pas voir sur leurs relevés de remboursements le type de poison qui seront administrés à leurs filles mineures avec la complicité des "médecins".


Selon madame Touraine ministre des affaires sociales et de la santé :

« Cet amendement est nécessaire afin que les jeunes filles puissent avoir recours à la contraception si elles le souhaitent sans que l'information qui serait faite à leurs parents sur ce point, notamment par les informations issues du remboursement par l'assurance maladie, ne pèse dans leur décision et vienne entraver leur volonté »

Madame Touraine est ministre de la santé et membre du Conseil d'Etat.


Les députés UMP ne semblent pas s'être opposés à cette mesure. Voire une députée UMP, madame Bérangère Poletti, s'est félicitée de cette mesure et a souligné qu'elle l'avait elle-même proposée dans le passé. Ceux qui votent UMP pour faire barrage à la politique socialiste sont donc des dupes.

D'une part, faire rembourser les frais afférents à la contraception par l'assurance maladie n'est pas une mesure de gratuité, car elle est à la charge des cotisants. Nous payons tous les délires des conseillers d'Etat (Madame Touraine est Conseillère d'Etat).

D'autre part, rembourser les frais de la fornication de mineures, c'est faire participer l'ensemble du corps social à un acte mauvais, sans possibilité d'objection de conscience. C'est un viol de la liberté de conscience.

Pourtant cette liberté de conscience est protégée par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme du 4 novembre 1950 en son article 9.1


« 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion (…) »

En outre, cette nouvelle disposition de loi aggrave le viol des droits/devoirs des parents en matière d'éducation, pourtant protégés par la même Convention en son article 2



« Droit à l’instruction
 Nul ne peut se voir refuser le droit à l’instruction. L’Etat, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques. »
L'Etat met ainsi obstacle à la mission divine des parents et au droit divin des enfants d'être élevés par leurs parents.

D'autre part, ces dispositions de "loi" scandalisent les mineures dont la vertu n'est plus protégée. La pression des pédophiles sur les mineures en sera facilitée.

Il est facile de constater que nous ne sommes pas dans un Etat de droit puisque les documents fondamentaux protégeant les droits de l'homme sont bafoués par l'ensemble des partis représentés au Parlement, sans que, à ma connaissance, aucune voix autorisée ne s'élève contre ces viols des droits fondamentaux de l'homme. Nous sommes sur bien des points dans un système totalitaire.

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