21.12.12

Paul VI, un criminel sur les autels ?


Un point de vue intéressant sur la canonisation du sinistre Paul VI lu sur le "Forum catholique" (rédigé par un anglophone qui connaît très bien le français) :


On sait que Paul VI a demontre de l'injustice, de l'obstination, et meme de la criminalite envers les traditionalistes; cela fut admis par Benoit XVI quand il admetta que l'ancien messe n'a jamais ete abrogee, et qu'il fut donc toujours permis de la dire - quelquechose que Paul VI a toujours interdit et puni, contre la loi.

C'est donc cette criminalite et cette malice - le mot n'est pas trop fort - qu'on veut canoniser

Paul VI était très brutal, très violent envers ceux qui lui résistaient. Il se contredisait dans un même discours prétendant par fidélité à l'Eglise mettre à bas ce que l'Eglise avait édifié (discours du 19 novembre 1969), critiquant avec virulence les pratiques liturgique catholiques à la suite du Concile Vatican II. Il bafouait la liturgie catholique qu'il prétendait servir de même qu'il proclamait la liberté religieuse qu'il violait d'autre part. Moi qui ai vécu cette époque j'en ai un souvenir atroce. Le fanatisme fou du clergé sûr de lui et dominateur ravageait l'Eglise ne laissant aucune liberté à personne, couvrant, dans les meilleurs des cas, de mépris et de sarcasmes quiconque défendait ses droits et les droits collectifs de sa nation. Paul VI faisait montre de sentiments que ses victimes pouvaient prendre pour de la haine.

Aujourd'hui encore le gros du clergé est prisonnier de ce fanatisme obtus, d'autant plus virulent qu'il s'imagine avoir la mission de fouetter les pratiques catholiques, au nom de la bonne opinion que le clergé a de ses opinions et de la mauvaise qu'il a de ses prédécesseurs et des fidèles des anciens jours. Mais il n'a pas de titre juridique à imposer ses opinions prises dans les exposés du soi-disant "mouvement liturgique". Ce "Mouvement liturgique" passait la plupart de son temps à baver sur la piété des catholiques.

Probablement Paul VI n'avait-il pas vraiment conscience de commettre un crime contre la culture  des fidèles catholiques et des peuples et contre la liberté religieuse des catholiques. C'est peut-être à cause de cette probable inconscience que le Pape Benoît XVI le canonisera. Tant mieux dans le fond, comme cela, il apparaitra facile de se sauver à ceux qui désespèrent de leurs saluts. 

Paul VI, cela dit, a dit des choses passionnantes et vraies par ailleurs, mais cette affaire de la "nouvelle messe" aura jeté le discrédit, même sur ce qu'il y avait de juste dans le Concile Vatican II et dans les encycliques de Paul VI. C'est lorsque l'on a raison que l'on est le plus en danger de tomber dans l'erreur. La vie de Paul VI illustre parfaitement cet aphorisme inspiré de Etienne Gilson.

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